Castèth de Pau
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 Binodu71 – HT – Coupable – 15 Septembre 1461

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Klementein

Klementein


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Binodu71 – HT – Coupable – 15 Septembre 1461 Empty
MessageSujet: Binodu71 – HT – Coupable – 15 Septembre 1461   Binodu71 – HT – Coupable – 15 Septembre 1461 I_icon_minitimeMer 18 Sep 2013 - 0:58

    Binodu71 – 15 Septembre 1461 – Coupable – HT

    Juge : Vyrgule
    Procureur de l’Accusation : Lndil
    Procureur du Réquisitoire : Lndil

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Valdez
    Arrow Murlok

    Témoins de la défense :
    Arrow
    Arrow

    Coupable + Amende 50 écus + Prison 3 jours
    Verdict rendu le 15 Septembre 1461



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      En ce 26ème jour du mois d'aout 1461,
      Moi, Lndil Voronda, Procureur do Biarn,

      J'accuse Binodu71 dict Bino de trahison et même de Haute-Trahison car il faisait alors partie de l'institution Béarnaise en étant chef d'une armée Béarnaise.

      Voici pour preuve ses paroles tenues lors du procès de dame Azilize :
      "Car oui, mon amie a détruit son armée et à laissé le passage libre à l'armée de Memento, tout comme moi d'ailleurs. Que vouliez vous qu'on fasse ? Qu'on se batte contre eux ? Que 8 Béarnais perdent la vie pour repousser des gens que vous considérez comme traître parce que vous n'avez pas sût gérer une situation ? Nous avons laissé le champ libre. Ce n'est pas une trahison, mais quelques vies humaines sauvées."

      Et voici son annonce du 4 juillet, montrant clairement son manque de discernement et/ou son entêtement :
      "A vous Béarnais et Béarnaise,
      A vous Caro, comtessa illégitime du Béarn,
      A vous Varden, Com's légitime du Béarn.
      Ma position de chef d'armée me conduit à prendre la plume aujourd'hui devant les derniers évènements que vous connaissez tous.
      Après avoir parler avec l'ensemble des parties prenantes, en l'occurrence l'ancien conseil via son capitaine et son connétable et le nouveau conseil illégitime via le capitaine Namay, mon armée, postée sur Pau, ne pouvait pas rester muette devant une telle situation.
      Vous devez savoir que je ne cautionne nullement les agissements de Memento Mori, à savoir la prise de château non légitime et le limogeage par la force du Com's Varden, élu par vous, peuple Béarnais. Votre parole et vos opinions ont été bafoué.
      Néanmoins, ne soyons pas dupe, à l'heure où le conseil légitime prépare une offensive sur Pau afin de reprendre le castel et où il m'a été demandé de me déplacer sur Orthez, je ne peux que répondre négativement.
      Nous sommes en guerre contre les royalistes, fait que nous avons trop souvent oublié, que ce soit par l'intermédiaire de Varden ou bien d'Azilize. Nous, peuple du Béarn, nous avons trop souvent compté sur nos alliés et c'est cette erreur qui nous conduit à une telle situation. Si nous avions eût une meilleure communication entre nous où bien même que nous nous serions mobilisés avec nos alliés sur les champs de bataille, nous n'en serions pas là.
      Toujours est-il que les faits sont là.
      Amis Béarnais, il n'est pas nécessaire de reprendre le castel pour le moment, Memento Mori sont nos alliés, mais Memento Mori a failli à sa tâche première. Jamais je ne ferai couler de sang Béarnais et jamais je ne ferai couler de sang allié. Alors même que chacun s'évertue à regrouper ses forces, soit dans un but de reprendre ou de garder le castel, les royalistes, eux, qui sont à deux pas d'ici, rigolent aisément en voyant ce joyeux théâtre. J'invite donc tous les Béarnais à me rejoindre, à me contacter, afin de protéger notre capitale contre le véritable ennemi, les royalistes. Ce n'est qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes qu'on arrivera à notre but final.
      Laissez la rancœur de côté, peuple du Béarn. Memento Mori n'est pas notre ennemi, comme certains le dise. L'heure des comptes arrivera. Tout se paie mais la reprise du château ne doit pas être pour maintenant.
      Et c'est parce que la Navarre doit exister qu'il faut se mobiliser, enfin, contre l'ennemi, le véritable ennemi.
      Bino, capitaine de l'armée Veni vidi vici."

      Ces constations ont été dressées par sieur Balloo, lieutenant-chef assermenté de la Prévôté qui a donc dressé le dossier.

      Voici les extraits de droit concernant notre affaire :
      * Coutumier du Béarn, en date du six Juin mil-quatorze-cent-soixante-et-un
      « En prononçant ses jugements, le juge énonce la Coutume en se basant sur le bon sens juridique et les trois principes inséparables et inébranlables de la Coutume :
      1) Le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est une personne ordinaire, une personne de la place du marché qui agit en vertu du bon sens.
      2) L'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.
      3) La Jurisprudence : l'ensemble des décisions antérieures doivent être prises en compte par le juge comme une source du droit garantissant une bonne justice. Si le juge venait à s'en écarter, il motiverait sa décision. [...]
      De plus :
      Livre III: Lois pénales
      1.Toute personne remettant en cause l'unicité et l'indivisibilité du territoire béarnais sera considérée comme un traître et sera poursuivie devant la justice pour haute trahison.
      8. En cas de besoin, il est exigé de chacun de collaborer avec les représentants du Pouvoir Comtal."

      Je précise en outre que le Coutumier indique que :
      1 - Toute personne se trouvant sur le territoire du Comté de Béarn doit respecter les lois, décrets et arrêtés royaux et locaux. En cas d’infraction elle sera poursuivie par le Comté du Béarn .
      2 - Nul n'est censé ignorer la Loi.

      Concernant la Trahison :
      Constitue un acte de Trahison toute perturbation exercée à l'encontre des institutions béarnaises et visant sciemment à nuire au bon ordre, à la sécurité, ou à la tranquillité du comté ou de ses habitants.

      Et concernant la Haute-Trahison
      Constitue un acte de Haute-Trahison, tout acte relevant de la Trahison et commis par un ou des membres du conseil comtal, d'une mairie ou d'une quelconque Institution Béarnaise.
      Une peine inéligibilité ou d'incapacité à se représenter dans une institution béarnaise sera donnée si l'accusé est déclaré coupable. Le temps de cette inéligibilité et/ou incapacité sera laissé au choix au Juge au vu des minutes du procès.

      Nous allons maintenant procéder à la suite du procès contre sieur Binodu71 :
      - Avec les dépositions des témoins de l'accusation sieur Murlok et Valdez.
      - Avec les dépositions des témoins du mis en procès, s'il en a.

      Je rappelle à l'accusé qu'il a le droit d'être représenté par un avocat de son choix et que nous instruisons le dossier à charge et à décharge.
      Un avocat pourra être trouvé ici lieu : http://rrordreavocatsdragon.frbb.net/
    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Monsieur le procureur, madame la juge.

      Je reconnais les faits qui sont établis ce jour, par le procureur, dans ce tribunal.

      J'ai agis en connaissance de cause. J'ai pris parti pour le capitaine Namay, et je suis prêt à l'assumer aujourd'hui. J'ai depuis toujours des valeurs et convictions qui me sont chères. J'ai trahis le Béarn parce qu'il me semblait bon de destituer un comte, qui, pour moi, ne remplissait pas ses fonctions correctement, notamment dans le domaine de la diplomatie pour la Navarre et plus généralement dans le domaine de l'armée et de la sécurité.

      A noter que j'ai trahis les institutions Béarnaise, mais que je n'ai jamais levé mon épée contre un camarade Béarnais, ce que je ne ferais jamais.

      Je laisse la parole aux témoins. Pour ma part, je n'en ai pas.
    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Madame le juge,

      L'équation est complexe... l'accusé a très clairement reconnu les faits et est prêt à en assumer les conséquences.
      Il faut d'ailleurs relever qu'il n'a pas couru se réfugier dans une contrée voisine afin de réchapper à ce procès. Au contraire, il est resté ici, à Pau même.
      Ne dit on pas que "faute avouée est à moitié pardonnée" ?
      Le sieur Binodu a servi notre comté à différents postes, je l'ai moi même côtoyé alors qu'il était prévôt et organisait les défenses de nos villes.
      Si nous nous arrêtons à cet partie de l'égalité qu'il nous faut trouver, le calcul à réaliser serait simpliste : le sieur Binodu à fauter et qui d'entre nous n'a jamais fauté... autant dire de suite personne !

      Néanmoins et/ou malheureusement, notre problème ne s'arrête pas là car il y a un autre aspect de notre problème à prendre en compte.
      L'accusé reconnait qu'il a fait ses choix clairement contre un comte élu par le peuple, certes indirectement mais élu par le peuple tout de même. Qui est-il pour remettre en cause le choix populaire ?
      Il n'était pas en accord avec les décisions de ce comte ? Mais y avait il unanimité contre les actions de ce comte ? Vu le soulèvement populaire pour reprendre notre capitale de la main de memento mori, nous pouvons nous assurer que le peuple préférait conserver son comte.

      Je finirai en rappelant les derniers mots de l'accusé lui même :
      "A noter que j'ai trahis les institutions Béarnaise, mais que je n'ai jamais levé mon épée contre un camarade Béarnais, ce que je ne ferais jamais."
      Il reconnait donc clairement lui même sa trahison mais érige à nouveau devant lui des principes forts comme la protection de la vie d'autre Béarnais dans ce conflit... tout au contraire d'une certaine personne dont je mentionnerai plus ici le nom.

      Résultats de l'équation ?
      Je pense qu'il nous faut être clément avec cet homme qui a commis une faute. Néanmoins cette faute ne peut être minimisée, elle est tout de même importante et a eu pour conséquence des pertes humaines indirectes et bien entendu économiques.
      Nous demandons donc à la Cour :
      - une peine de prison de un 1(1) jour,
      - des excuses publiques au Comte légitimement élu -celui la même qu'il a aidé à destituer- et au peuple Béarnais en gargote,
      - dix (10) écus d'amende pour frais de dossier.
    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      Monsieur le procureur, madame la juge,

      Je n'ai rien à ajouter concernant le réquisitoire du procureur à part le fait que la demande d'excuse publique au Comte est clairement une mesure politique, qui, je le crois, n'a rien à faire dans ce tribunal.

      Je vous laisse rendre le verdict, madame la juge.
    Citation :
    La défense a appelé Valdez à la barre :

      mon témoignage sera une citation de BINODU :

      "Nous avons laissé le champ libre. Ce n'est pas une trahison, mais quelques vies humaines sauvées.""

      pour un chef d'armée ca s'appelle desertion et lacheté devant l'ennemi ... donc haute trahsion ... et il la reconnait lui-même dans ses propres declarations
      -quelques vies sauvées ... essentiellement la sienne-

      point à la ligne
    Citation :
    La défense a appelé Murlok à la barre :

      Il es des convocations tellement étranges que parfois on oublis d'y aller.
      Celle ci en faisais partis.
      Venir témoigner contre un homme qui au final n'as pas fait grand chose et qui s'accuse de choses étrange.
      Bref , on me convoque et malgrés mon peux de temps disponible actuel je me déplace.

      Bonjour a tous.
      Je suis Murlok Corvinus , Capitaine du Béarn au moment des faits.
      Je reste étonnés par certaines paroles , je ne vais pas en tenir compte et relaté les faits comme je les ai vécu.
      Lors de la prise de Memento , Bino avais son armée stationner sur Pau.
      Il devais surement dormir tranquillement ne se doutant pas de ce qui se tramer , et , il a découvert comme tout le monde la prise du château , d'ailleurs son armée était toujours debout au moment des faits.
      Son armée a ensuite était démanteler juste avant l'assaut qui n'as pas eu lieux.
      Donc , certes , il n'as pas aider a la reprise du château , mais il n'as ni participer a sa prise , ni empêcher sa reprise par les conseil légitime.

      Maintenant , il veux peux être s'accuser , afin de couvrir au mieux une amie , mais pour ma part , je ne reproche rien au soldat Bino , si ce n'es son manque de discernement...
    Citation :
    L’accusation a appelé à la barre :

      Citation :
      L’accusation a appelé à la barre :

        Citation :
        Verdict de la cour :

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