Klementein
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 |  Sujet: Varden – HT – Relaxe – 04 Décembre 1457  Sam 5 Déc 2009 - 17:20 | |
| Varden – 04 Décembre 1457 – Relaxe – HT
Juge : Acar
Procureur de l’Accusation : ...
Procureur du Réquisitoire : Sanctus
Témoins de l’accusation :
 …
…
Témoins de la défense :
...
...
Relaxe
Verdict rendu le 04 Décembre 1457
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
Sanctus se lève et entame le réquisitoire à voix haute et claire.
En ce 28 novembre 1457, je déclare ouverte la séance du tribunal révolutionnaire de la République Réformée du Béarn à l'encontre du sieur Varden.
L'homme est accusé d'être le principal responsable dans la guerre qui oppose Genève au reste du monde et en particulier à l'ancien comté du Béarn. Le mépris qu'il a longtemps affiché à l'encontre de notre cité ont été la source principale de la détérioration des relations entre les parties concernées. La guerre en cours prend donc ces racines dans cet homme (le montre du doigt). Je réclame donc une peine exemplaire devant tant d'incompétence. La mort aura ma préférence. Le pal serait le bienvenu.
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
*Varden avait écouté le semblant de plaidoirie de l'homme devant lui. Il ignorait qui il était et ne comprenait rien de ses motivations. Cet homme prenait plaisir à mettre en procès, si tenté que l'on pouvait appelé ça un procès, des gens qui avaient donné pour leur Comté et qui étaient tous là pour les faire chuter. Vil simulacre à l'image de la folie qui avait empreint ces hérétiques depuis qu'ils avaient jeté leur dévolu sur le Béarn. Peut être ce procureur avait il cru qu'il ne viendrait pas faire face à ses accusations, peut être avait il cru que le silence serait la seule réponse de Varden. Il avait eu tort. Varden se leva et s'avança à la barre, faisant face à celui occupant la place du Juge, ayant à son côté cette parodie de Procureur*
Messires. Permettez moi avant toute chose de jurer dire la vérité et uniquement la vérité. Ce serment, je le fais au nom du Très-Haut, lui qui nous surpasse tous et qui nous guide chaque jour vers la Paix et la Justice.
Messires, vous êtes Lions de Juda et votre réputation n'est plus à faire, elle vous précède et semble malheureusement fondée. Vous me connaissez et je ne vous connais pas, j'ignore à qui j'ai affaire et croyez moi, peu m'importe. Loin de moi l'idée de vous rappeler les règles élémentaires d'un procès que vous bafouez comme toutes les règles universelles qui gouvernent notre bas monde, alors je reviendrai sur vos accusations.
Serais je donc le responsable de votre folie ? Serais je donc celui qui guide vos pas vers la guerre et le goût du sang ?
Vous me prêtez alors un pouvoir bien plus grand que ce que je ne mérite. Vous m'offrez plus de crédit que je n'en aurais jamais eu et pourtant je regrette votre venue, je regrette votre présence, moi qui hait tant la guerre, moi qui hait tant la colère et le mépris qui vous caractérisent tellement.
J'ai peine pour vous, mais j'ai aussi peine pour moi car si je m'efforce de pardonner à ceux qui ont fauté, que puis je contre ceux qui trahissent, pillent, tuent et mentent chaque jour ? Ma rancoeur est immense, envers vous et envers ceux qui manient si mal le langage qu'ils ne font qu'hisser en héros leurs ennemis, en martyrs leurs victimes. Je ne puis vous pardonner vos exactions et mes prières vont vers votre rédemption. Car vous pouvez encore faire preuve d'humanité en ne pillant pas le Béarn, en n'affamant pas les Béarnais, en partant loin de chez nous, hommes apatrides que vous êtes.
Car que pouvez vous espérer aujourd'hui ? Vous avez pris Pau et vous vous pavoisez plein de contentement et d'orgueil ? Vous croyez être vainqueurs d'une guerre qui ne liait que vous ? Vous pillez et allez mettre à mal tout un peuple parce que vous avez interprété une de mes lettres selon votre si mauvais goût ? Est-ce ça là les faits et paroles de votre République ? Sont-ce là les principes de votre Réforme ? Alors, je n'ai nul regret d'être fidèle au Très-Haut, d'être fidèle à mon Roy, Levan le Troisième et à mon Comté le Béarn. Vous amenez ici la désolation et vous voulez jouer avec la vie de gens qui ne demandent qu'à vivre paisiblement loin de vos exécrables activités ? Libre à vous de croire que vous connaitrez le répit une fois vos méfaits commis et votre fuite assurée. Votre pacte avec le Sans-nom ne vous amènera que malheurs et tourments. Le Béarn est fait de femmes et d'hommes fiers et courageux. Certes, nous ne sommes pas liés au Malin comme vous l'êtes, certes nous travaillons la terre et vivons en communauté pour prospérer et éviter famine et désolation et vous nous méprisez pour être durs à la tâche de l'aube au crépuscule, vous qui vivez du labeur des gens simples en leur volant leurs biens, en leur dérobant leurs récoltes.
Je n'attends rien de vous, si ce n'est la mort que vous promettez à ceux qui vous accusent d'être des hérétiques et des semeurs de désolations là où vous passez. Mais apprenez que ma mort ne vous apportera nul salut. Le Béarn saura vous faire payer votre folie et vos actes démesurés. Priez et demandez la miséricorde du Très-Haut que vous insultez chaque jour car le Sans-nom est traître, à votre image et se lasse vite des pantins qui le servent.
Méfiez vous, votre avenir est plus noir que votre âme et votre coeur, je ne crains pas la mort que vous me promettez car elle n'est pas une fin, car le Béarn n'est pas lié aux femmes et aux hommes qui le dirigent en ces jours sombres. Nous nous relèverons, j'ai foi en mes frères et soeurs, et ce n'est pas de votre main que nous tomberons, je vous le garantis !
*Le jeune homme se rassit et ne posa aucun regard sur les deux hommes à qui il avait fait face. Ce Tribunal vide n'était qu'un simulacre, il le savait mais il avait dit ce qu'il désirait dire. C'était la fin.*
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
*Le procès n'avait que trop duré ... Pas de réquisitoire à venir, pas de preuves à fournir. Et pourtant, Varden avait répondu pour que ces hommes puissent lui prouver ses torts. Mais au delà des accusations, rien n'apparaissait.
Varden se leva, fit signe qu'il n'avait plus rien à dire et se rassit laissant le greffier enregistrer son silence face au silence qui avait été la seule réponse à son propos.*
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
Moi, Acar de Ventoux, juge de ce comté, déclare que le sieur Varden est relaxé de tout faicts qui lui sont reprochés.
Les raisons de cette relaxe sont l'invalidité de la procédure, menée par un tribunal arbitraire et ne comportant aucun faits avérés.
Faict ce jour, du 4 décembre 1457, en la capitale de Pau. | |
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