Castèth de Pau
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 Balloo17 – TOP – Relaxe – 03 Avril 1462

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AuteurMessage
Klementein

Klementein


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MessageSujet: Balloo17 – TOP – Relaxe – 03 Avril 1462   Balloo17 – TOP – Relaxe – 03 Avril 1462 I_icon_minitimeVen 2 Mai 2014 - 22:00

    Balloo17 – 03 Avril 1462 – Relaxe – TOP

    Juge : Regnalde
    Procureur de l’Accusation : Hoffmann
    Procureur du Réquisitoire : Hoffmann

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Dina_
    Arrow Stradivarius.

    Témoins de la défense :
    Arrow
    Arrow

    Relaxe
    Verdict rendu le 03 Avril 1462



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      *15 mars 1462,
      Salle d'audience du tribunal de Pau.

      Une médaille aristotélicienne était suspendue au dessus du juge et une statut de Saint Arnvald, saint patron des Magistrats et de la bonne justice, siégé dans une alcôve.
      Le procureur entra dans la salle, un dossier dans les bras, qu'il déposa sur une petite table d'où il officiait.

      Il relit quelques pages, avant de s'avancer et de déclarer, sous le regard du juge, du greffier et des agents de prévôté:*


      Monsieur le juge, mes dames, mes sieurs, bonjour!
      En ce jour d'hui, XVème jour du IIIème mois de l'an de grâce MCDLXII, nous débutons la mise en procès du gueux Balloo de Pécassou, vétéran de la prévôté, au nom de la vicomté et pour des faits de troubles à l'ordre public.

      *Il dévisagea l'accusé, lui qui était témoin il y a quelques temps dans l'affaire politique afin de mettre à mal le moustachu.
      Il voulait se faire un nom en tant que procureur, c'est dans cette optique qu'il se tritura la moustache, en observant l'accusé.*

      Sachez, Ballou, que vous êtes accusé pour:
      -Révolte
      -Outrage envers un clerc
      -Distribution de propagande parisienne
      -Incitation à la révolte
      -Outrage envers les dirigeants de la vicomté
      -Multiples diffamations

      *Il s'arrêta un instant et dit à l'accusé:*

      Vous avez le droit d'assurer vous même votre défense ou bien d'être aidé par un théologien de l'Eglise Aristotélicienne.

      *Il attendit ensuite que celui réponde, relisant ses documents.*

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      *Balloo entra dans la salle du tribunal d’un pas sur, puis s’avançant vers la barre s’adressa à l’assemblée.

      Votre honneur, Messire procureur, mes respects.

      Je ne comprends pas ce que je fais là, moi citoyen honnête de Tarbes qui jamais je n’ai causé le moindre mal à quiconque , je pense qu’il y a méprise sur la personne.
      Je suis innocents de tous ces faits reprochés votre honneur, je suis innocent comme l’agneau qui vient de naître.
      Vraiment je ne comprend pas.

      *Puis il se tue et attendit la réponse du juge

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      *Le Charentais se munissant de quelques lettres, s'en alla les montrer à l'accusé, demandant:*

      Balloo, reconnaissez-vous avoir rédigé ce document?

      "" En ce jour du 21 février 1462,

      moi Balloo17 en qualité de lieutenant chef et de chef maréchal de la prévosté béarnaise je vous remet officiellement ma démission de la prévosté, et celà jusqu'a ce que de nouvelles élections soient faîtes.

      Il est hors de question que je reste au service d'un usurpateur qui méprise les sujets béarnais ainsi que les lois de ce comté en laissant 1 individu au conseil alors qu'il a été condamné.

      Fait à Pau le 21 février de l'an 1462

      Balloo17 ""

      Et celui-ci?

      " Expéditeur : Balloo17 de Pécassou
      Date d'envoi : 06/03/1462 - 20:19:01
      Titre : Blé


      b'soir


      Vous jouez à quoi ?


      Vous me dites que vs êtes de l'église et que vs ne vs mêlez pas de politique et vous êtes pris en flagrant délit d'achat de blé alors que vous êtes boucher.


      Vous devez savoir que vous trahissez les béarnais si ce blé est destiné au comté.


      Le roy lui même refuse l'allégence de Flex, tout le béarn s'insurge contre lui et vous homme d'église qui soit disant ne faites pas de politique vous achetez le blé pour lui.


      Un conseil d'amis, ne vs promenez pas seul, le traitres curés soient ils ne sont pas aimés chez nous.


      Vous êtes prévenu, soit vous remettez le blé en place soit tous les béarnais sauront que vous êtes un traitre au Béarn.


      Salutations


      Balloo"

      Votre honnêteté est remise à rude épreuve vue les propos que vous avez pu tenir envers un prélat.
      Êtes-vous aristotélicien?

      De plus, je vous rappel avoir tenu pour propos, au sein de la maréchaussée, que vous ne pouviez être frondeur et maréchal en même temps.
      Etes-vous donc un frondeur innocent?

      J'ai du mal à vous croire!

      *Puis allant voir le juge, lui remettre les deux documents et de lui dire:*

      J'appel le prévôt des maréchaux à la barre.
      Aussi, l'accusé étant très certainement un comique, la vicomté demande à ce qu'il s'excuse auprès de l'évêque de Tarbes, sur la place publique.
      De plus, nous demandons à ce que l'individu soit condamné à trois jours de prison ferme et à 150 écus d'amendes.
      Aussi, il devrait lui être interdit de traverser Pau durant 1 mois et afin d'apprendre les vertus, nous le convions à rejoindre le prieuré de Saint Illinda, en Guyenne, afin de servir le Très-Haut, durant 2 semaines.

      *Puis Hoffmann alla se rassoir à sa place.*

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

    Citation :
    La défense a appelé à la barre :


      Citation :
      La défense a appelé à la barre :


        Citation :
        L’accusation a appelé Dina_ à la barre :


          Citation :
          L’accusation a appelé Stradivarius. à la barre :

            *Je me tenais là, sur le côté, à tenir en de bonnes conditions le déroulement du procès, comme le veut mon poste au sein de la Vicomté. Je ne pouvais cacher quelques sourires narquois à l'entente de la défense, ainsi que de l'accusation. Néanmoins, la surprise était là lorsque le procureur me fit appel pour témoigner. Soit, je me dirige vers la barre, me racle la gorge.*

            -Bien.
            Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, Assemblée.
            Je témoigne avec sincérité sur la véracité des dires du Procureur. En effet, l'ancien Lieutenant de la Maréchaussée ici accusé, m'a ouvertement divulgué avoir rejoint les frondeurs. Hurlant, donc, à qui voulait bien l'entendre qu'il souhaitait renverser le pouvoir actuel et légitime. Ceci va à l'encontre des principes de la Maréchaussée, vous en conviendrez. J'ai tenté de lui ouvrir les bras, de le pardonner et de lui faire entendre raison. Mais voici qu'il a préféré le déshonneur de la démission pour rejoindre une cause perdue et non fondée.

            Je rajouterais que, non content d'avoir rejoint la fronde, il a tenté de m'amadouer avec une lettre. Souhaitant mettre fin à la querelle pour rejoindre nos rangs, dans le désir de nous espionner. Surtout qu'après avoir lu cette lettre, je me suis rendu en taverne dans laquelle il se trouvait en compagnie de la plupart des révoltés qui sont actuellement en procès, en train de comploter tranquillement avec ses comparses.

            *Je sors la missive de ma besace, oui, oui, j'avais tout prévu, on sait jamais. Et je la présente tour à tour au Procureur et au Juge*

            Expéditeur : Balloo17 de Pécassou
            Date d'envoi : 10/03/1462 - 16:30:55
            Titre : révolte
            bonsoir,

            Vous avez gagné prévost, je rentre chez moi et on ne m'y reprendra plus à me méler de politique.

            je suis dégouté des nobles et du béarn, ne me parlez jamais plus des Eden, Novi et de toute cette clique de vendus.

            je ne me ferais plus chier à rameuter du monde pour un pays qui n'en vaut pas la peine.


            Je suis dégoutté.


            Balloo


            -Vous constaterez que cette lettre m'a été envoyé le 10 mars. Il n'a donc réellement cherché à se repentir. N'est-ce pas?
            Je citerais aussi un passage du Livre des Vertus, Livre de la pré-histoire, Chapitre IV "Les Péchés"

            4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

            5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

            6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

            7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.


            *Je marque un instant de pose. Faut le temps de tout digérer, tout de même.*

            -Bien.
            Cet homme n'est en aucun cas un agneau innocent. Ne vous laissez pas attendrir par sa fourberie, vous risqueriez de le regretter. C'est un homme dangereux qui n'hésitera point à nous enfoncer un coutelas dans le dos durant notre sommeil.

            *Le témoignage rendu, j'abaisse respectueusement le crâne avant de me retirer, sourire aux lèvres. On ne s'attaque pas au Béarn impunément.*

          Citation :
          Verdict de la cour :

            *Un Tarbais au tribunal ... Cela ne lui ferait pas perdre son sérieux tant la cause méritait d'être entendue. Il était simplement amusé de se voir à cette position mais il reprit bien rapidement son flegme pour prononcer le verdict*

            Messire Balloo, levez-vous

            Que, nous rappelons, que le garant des lois est toujours le coutumier validé et scellé par la Comtesse Vyrgule en le 7 février 1462, et qu'en nous référant à l'annexe 1 : Charte du Conseil Comtal du Béarn, nous y lisons :

            -Si le Conseil ou le Comte est illégitime car le Comte n'est pas reconnu par la Couronne ou que certains de ses membres sont sous le coup d'une peine d'inéligibilité non échue ou encore suite à un renversement par la force du Conseil Comtal légitimement élu et reconnu par la Couronne de France, la reprise du château et tout acte de sécession vis à vis du pouvoir illégitime sont alors justifiés et légaux.
            Que nous rappelons l'annonce explicite du Roy Jean III donnée et scellée en le 24e jour du mois de Mars 1462 explicitant l'illégimité du conseil du Béarn à ce moment et du comte d'Andom :

            Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;

            Savoir faisons à tous présents et à venir que les hommes et femmes qui lutteront contre les rebelles, menés par Andom et Flex, qui ont confisqué le pouvoir illégalement en Béarn recevront la profonde reconnaissance de la Couronne de France.

            Qu'à l'inverse ceux qui soutiendront d'une quelconque manière le régime de brigands qui oppresse le Béarn seront déclarés traitres à la couronne de France et devront en subir toutes les conséquences.
            Que Dieu sauve leurs âmes.

            Qu'aucune preuve n'a été apportée pour démontrer la révolte de messire Balloo par l'accusation.
            Que le procureur ne précise pas comment il s'est procuré cette lettre qui aurait été écrite par sieur Balloo en premier examen tout en sachant que notre personne ne prend pas pas en dédain les outrages envers un clerc mais ne peut pas juger de la véracité de ce document au vu des multiples zones d'ombre qui entourent cette lettre.


            Compte tenu de ces éléments, nous, Regnalde, nommé Juge du Béarn par Dame Azilize déclare, en ce 3 avril 1462, l'accusé Balloo17 non coupable de toutes les charges qui sont retenues contre lui.

            En conséquence, nous annonçons donc la relaxe du prévenu.
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        Balloo17 – TOP – Relaxe – 03 Avril 1462
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