Fleur.
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| Sujet: Cymoril - TOP - Relaxe - 23 Novembre 1456 Mar 2 Déc 2008 - 23:57 | |
| Cymoril - Trouble à l'ordre public - du 5 au 23 novembre 1456 - relaxée
Juge : Dame Telya d'Harlegnan Procureur de l’Accusation : Dame Magd Procureur du Réquisitoire : Dame Magd
Témoins de l’accusation : Michel_Nostredame
Témoins de la défense : Césaire_h
Sanction prononcée par la cour : Relaxe Verdict le 23 novembre 1456
Minutes du procès : - Citation :
- Acte d'accusation
Votre Honneur
La Cour met en accusation Dame Cymoril pour acte de brigandage en la personne de Ariirai sur la route entre Lourdes et Jaca, accompagné par Messire Cesaire_h.
Ainsi, selon le rapport de la police https://i.servimg.com/u/f70/13/00/19/34/screen11.jpg Cette femme a profité du surnombre avec son ami pour dépouiller de tout ses biens la victime en bafouant la loi sur le brugandage "Livre III: lois pénales" approuvé par le conseil de régence du Béarn le 26 avril 1456 a écrit:
2.Le brigandage avec ou sans violence n’est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l’ordre public."
Dame Cymoril, tout comme Cesaire_h, vous avez la possibilité de vous faire assister par un avocat dans cette affaire http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm
Qu'avez vous donc à dire pour vous défendre?
Pau, le 5 novembre 1456 Madg, Procureur - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
Si elle est surprise d’être là elle n’en montre rien. Il paraît que les accusations à la noix sont à la mode en ce moment. La brunette tique un peu quand même devant le doigt accusateur « Cette femme… » Grrr… ça lui ferait presque prendre un coup d’vieux tout ça, elle c’est fourmi, chieuse, merdeuse, casse bonbons, mais femme, c’est bien la première fois qu’on lui fait celle là. ‘Fin, pas s’arrêter sur ce genre de détails. Elle écoute patiemment l’énoncé, et sourit en coin, un simple morceau de papier avec leurs noms dessus suffit donc à les conduire direct au tribunal. Parait aussi que la pseudo victime est grand ami du sergent qui a reçu la plainte, des fois y’a pas à chercher bien loin le pourquoi du comment une telle indélicatesse peut se produire. La p’tite demoiselle sourit, lisse tranquillement les plis de sa robe avant qu’on lui accorde la parole :
Madame La Procureur, Je ne comprends absolument rien à cette affaire. Je n’ai parlé à qui que ce soit dans votre duché, alors décliner mes noms et qualités, vous imaginez bien que je sois fort surprise qu’une personne que j’aurais éventuellement croisée en terre d’Aragon puisse les connaître. Sans doute cette personne a-t-elle égaré ses biens, je n’en doute point, mais nous accuser de la sorte, en écrivant deux noms sur un bout de papier et en les envoyant à la maréchaussée, est tout simplement sordide, limite malveillant. Il ne manquerait plus que la dite victime se présente ici et prétende nous reconnaître et ce serait le summum de l’absurdité, maintenant que nous sommes devant vous, cela serait par trop facile. Depuis plusieurs jours je me trouve en Aragon, et ne comprends pas non plus que cette affaire, si s’en est une, puisse être jugée en Béarn. http://sitejopr.free.fr/images/france_s.jpg http://files.myopera.com/Gyfarno/CarteRR/Monde.jpg
Il s’agit d’une simple question de bon sens, d’honnêteté intellectuelle ainsi que de savoir vivre. La pseudo plainte ressemblant plus à de la délation qu’autre chose. J’en ai fini pour l’instant.
Diplomate la fourmi, comme d’habitude quoi. L’homme ne souffre d’aucune blessure si ce n’est un orgueil froissé. Déjà elle leur a pas tiré la langue, faut pas déconner non plus. Si ils pouvaient se remuer le fondement ça l’arrangerait, l’a pas que ça à foutre non plus. - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
*Madg écoutait la prévenu...évidément, on essayait toutes les solutions pour sortir de ce mauvais pas...*
Dame si vous n'avez pas parler...peut être que votre complice, lui l'a fait...qui sait, avec quelques bières en trop, les langues se dénouent...
Pour savoir si cette affaire doit être jugée en Béarn, suffit de comprendre que la victime soit béarnaise, et que la langue ne faciliterait peut être pas la communication avec les voisins d'Aragon...
Ensuite dois je vous rappeler qu'à chaque fois que vous passer par une ville béarnaise , votre identité est relevée? Vu la description, il semblerait que les autorités n'ont eu aucun mal à vous retrouver vous et votre complice...qui lui d'ailleurs préfère se taire...
Dame le Juge je demanderais à cette dame 1 journée de prison pour lui rapeller que le brigandage est interdit en terre béarnaise
Madg, 9 novembre 1456 Madg, Procureur - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
La brunette écoute la plaidoirie, silencieuse, elle enregistre en vitesse les nouvelles données. Ainsi il est convenu que le Béarn juge des faits survenus en Aragon, comme le barrage linguistique est pratique lorsque cela les arrange. Elle aurait bien plaidé en Aragon elle, et lui, la victime, qu'allait-il donc y faire s'il ne maîtrise pas la langue... Elle secoue la tête, se reconcentre. Par contre, certains propos l'agacent au plus haut point, et si elle sent la moutarde lui montrer au nez, elle parvient à garder un calme tout relatif.
Madame le Procureur,
Je vous prierai de ne pas être insultante ni envers moi, ni envers mon compagnon... Nous n'avions mis le pied dans aucune ville béarnaise en nous rendant en Aragon. Ne nous faites donc pas passer pour de vulgaires ivrognes ne sachant se tenir. Il est impossible que, passant sur la route devant vos villes, vos douaniers aient pu identifier deux parfaits inconnus, et encore moins cette personne qui se targue de connaitre nos patronymes. Quant à la description physique de mon compagnon ou de moi-même, il n'en est fait aucune mention dans vos pseudo preuves, et surtout ne me sortez pas un portrait de moi ainsi que je me présente devant vous ce jour, cela serait encore une fois insulte à mon intelligence, car je ne voyage pas bien entendu en frou frous comme vous me voyez parée. Quant à mon compagnon, il me semble qu'il vous a fait demande de report, aussi ayez l'obligeance de ne pas le faire passer pour inconséquent ou malintentionné. J'ai entendu les terribles accusations que vous portiez contre lui, et je ne peux que m'insurger contre la violence de vos propos, le faisant passer pour une espèce de monstre sanguinaire... Votre victime ne souffre d'aucune séquelle et ne semble pas plus affectée que cela. Aussi, je vous demande la relaxe pure et simple, au vu de l'insuffisance de vos preuves, de l'endroit où votre victime a égaré ses biens et du fait que la plainte en elle-même dans la façon où elle fut formulée est sujette à caution.
Elle se rassied, tranquille, pas le moindre signe d'agitation, se demande quand même si elle n’a pas fait trop montre de son agacement quant à la mauvaise foi de la cour au sujet de la prétendue reconnaissance douanière et des attaques visant son compagnon. Elle inspire profondément et attend la suite. Au pire, elle fera appel… - Citation :
- La défense a appelé Césaire_h à la barre
Voici son témoignage : Il la devine qui s'agace de tant de mauvaise foi.Elle a le répondant qu'il faut, la logique imparable, ça le fait marrer en son fort intérieur. Il va témoigner.
" A vous Juge du Béarn, Salutations. Je confirme que nous n'avons pas foulé la moindre ville Béarnaise en nous rendant en Aragon. Un petit voyage à deux. Rien qu'à deux. Rien de plus banal. On nous accuse, la victime seule, sur la base de son seul et unique témoignage et les représentants ici qui font que rapporter les dires. Dame Cymoril et moi étions ensemble, sans personne d'autre, on ne connait pas ce Ararai ni de nom, ni de visage. Je comprend pas comment il pourrait nous connaître. C'est pas clair...Et dans le doute je pense qu'une relaxe de cette demoiselle s'impose. On est innocent, le seul crime commis cette nuit là, sans choquer les pudiponds de service, il est d'ordre privé, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai vu personne, personne ne nous a vu, d'ailleurs y a pas un seul témoin de cette soi disant scène de brigandage. Excusez moi mais pour ma part je me trouvais précisément dans une affaire de jupons, d'un compliqué et jusqu'au cou...J'ai rien vu d'autre que...Les dessous de cette dame ici présente" et...
Il s'interrompt un instant.
"Ahem...Passons. Se sera tout.Les détails comme ceux là se doivent de rester dans la nuit. Comme la nuit noire où cet Ararai dit avoir été brigandé sur les chemins. Faut croire qu'il y voit bien clair dans le noir. J'veux bien être pendu si je me suis egaré de destination mais encore faudrait il qu'il porte ce genre de vetêments...Et le même parfum. j'bois pas assez pour être ivre à ce point, désolé."
Il salue et retourne s'assoire, tout ceci l'amuse. - Citation :
- L'accusation a appelé Michel_nostredame à la barre
Voici son témoignage :
Madame le juge , Monsieur le procureur , je suis ici pour défendre le sieur Arirai et payer très cher la folie d’une femme infâme et sans scrupules, qu’est dame Cymoril.
Que va-t-il devenir, privé de ces biens?
Vous me direz certainement que le temps effacera cet épisode tragique et douloureux de la vie de mon client, eh bien ! Non ! Mr Arirai va devoir supporter à jamais le poids de cette agression.
N’oubliez pas que M. Arirai est un homme juste.
Vous avez entendu le témoignage de l’acusée , a l’entendre ce serait elle la victime , elle oublie vite que c’est mon client qui a été agresser. Je dirias même plus c’est vous qui insulté ce tribunal , en vous victimisant de la sorte.
Non, madame le juge, non monsieur le procureur , cette femme n’a aucune excuse, son acte est impardonnable. D’ailleurs, elle n’a pas agi de façon impulsive, bien au contraire : son acte a été longuement prémédité, mûrement réfléchi.
De plus, non seulement l’accusée voulait dépouiller mon client mais elle a choisi pour ce faire le moyen le plus affreux : attaquer a deux une victime innocente qui trouvait au mauvais moment et au mauvais endroit.
Bien sûr, vous avez entendu les dépositions de l’accusée : «Je n’ai rien fait , ce n’est pas moi , a croire que l’accusée se retrouvr devant votre tribunal par le plus grand des hazard. » Mais ne vous laissez pas influencer par ce témoignages qui discrédite l’acte en lui même.
Va-t’elle tentée d’échapper à la Justice en minimisant les faits ?
Je sais que notre comté est exemplaire pour ce genre d’affaires , c’est pour cela que votre jugement doit servir d’exemple.
Comme le procureur de ce tribunal , je requiert la plus grande séverité a l’égard de l’accusée , et demande une trubunal une sanction exemplaire qui rendra justice a mon client.
De plus madame le Juge , je demande une compensation pour préjudice moral et physique d’une valeur de 100 écus .
Je vous remercie . - Citation :
- Verdict de la Cour
Le prévenu a été relaxé. *Le juge consulta ses parchemins constituant le dossier bien maigre de l'affaire Cymoril Elle chercha en vain , une description de l'agresseur. Devant le manque de preuve , elle n'avait guére le choix. Elle se tourna vers l'accusé pour rendre son verdict.*
Dame Cymoril, ecoutez bien ce que je vais vous dire . Le plaignant ne vous a pas formellement identifiée. La cour ne condamne pas sur présentation d'un bout de parchemin , où deux noms sont griffonés. Aucune preuve non plus des biens qui lui aurait été dérobé n'a pu nous être fournie . Dans ces conditions , la cour prononce la relaxe
Toutefois , si , par hasard , vous vous retrouviez un jour sur le banc des accusés de ce tribunal et que toujours par hasard , il s'avére que se soit pour brigandage, je puis vous assurer que je serais beaucoup moins clémente.
Affaire classée ! *Coups de marteau sur le lutrin* Affaire suivante ...
Jugement rendu en la ville de Pau , le 23.11.1456, par le juge Telya d'Harlegnan. | |
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