Castèth de Pau
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 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage

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caro

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Féminin Nombre de messages : 5323
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MessageSujet: 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage   1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 22:24

Lara60 a écrit:
[hrp]Procès RP ouvert à tous !
Merci de suivre les règles suivantes :
Le temps de ce procès sera égal à celui d’un procès IG. Dès que le procureur aura lancé le procès, les différents acteurs de la défense auront chacun 2 jours ouvrables pour intervenir (accusé, témoins et avocats), ensuite arrivera le réquisitoire de l’accusation (sous 2 jours également) puis la dernière plaidoirie de la défense. Si le temps est dépasse pour l’un ou l’autre, tant pis, le procès continuera sinon il risque de trainer en longueur, ce qui est lassant pour les joueurs qui suivent le procès.

Ce procès est ouvert au public, vous pouvez donc poster votre arrivée, vos impressions etc. Tout en restant un minimum discrets, qu’il n’y ait pas un brouhaha dans le tribunal et n’interpellez pas les différents acteurs de la justice, ce serait considéré comme outrage à magistrat.[/hrp]

Lara arriva avec un gros dossier sous le bras, pas moins de quatre personnes avaient porté plainte contre la dénommée Lycia pour brigandage.
Son premier procès public, elle devait bien se l’avouer, elle était un peu plus stressée qu’à l’habitude, d’autant plus que le dossier comportait trois affaires.
Elle espérait que tout se déroulerait comme elle l’espérait et qu’aucun malade tel que Grmy n’allait venir perturber ce procès…

Elle attendit que tout le monde soit arrivé afin de pouvoir commencer cette affaire. L’une des victimes étant décédée, cela faisait déjà un témoignage de moins, la personne brigandée n’avait apparemment pas réussis à se remettre du choc… Deux autres personnes ayant portés plainte ne seraient pas présentes pour cause de voyage mais avaient assuré qu’ils enverraient leur témoignage par pigeon au procureur dans les délais. Ne restait plus à se présenter que messire Horsem@n.

Elle posa son dossier sur le bureau et resta debout le temps que tous aie le temps d’arriver et de trouver une place.

Caro68130 a écrit:
Et un procès de plus un. Depuis que j'étais en place cela n'arrêtait plus. Avec notre procureur nous passions nos journées enfermées dans notre bureau à plancher sur le dossier pour ensuite se retrouver au tribunal à devoir faire des réquisitoires à n'en plus finir pour notre procureur et pour ma part, à rendre des verdicts ou à attendre que l'accusé daigne bien vouloir se présenter, ce qui je dois l'avouer est pour le moment relativement rare.

D'ailleurs avec Lara, nous en étions arrivées à nous faire des boissons multivitaminés pour rester éveillées le plus longtemps possible. Enfin surtout pour elle qui n'arrêtait pas de courir dans tous les sens à la prévôté. Souvent passant dans le couloir du Casteth elle passait à côté en courant. Juste le temps de me dire "Bonjour M'dame la Juge..... on se voit plus tard... enfin dès que j'ai cinq minutes"

Je souriais souvent de la voir passer ainsi à grande vitesse. Et me demandais aussi comment elle faisait pour ne pas s'emmeler les pieds dans sa robe de procureur.

Mais aujourd'hui était un jour spécial autant pour elle que pour moi. Le procès se passait non pas à huit clos mais en public. Prenant mes affaires après avoir revêtus ma robe de juge. J'entrais dans la salle et pouvais voir que le procureur était déjà arrivée.


Bonjour Dame le procureur..... alors prête pour le premier procès publique ?

Tout en lui parlant je m'avançais vers ma table de travail et posais mes affaires avant de me retourner vers le procureur

Klementein a écrit:
[rp]Klem avait obtenu le poste de greffière quelques heures auparavant. Elle ne savait pas encore trop ce qu'elle devait faire mais Caro la Juge lui avait dit que sa présence à ce procès était indispensable.

Difficiles débuts pour la jeune Mauléonnaise qu'un tel procès ! Un procès public ! Il fallait en plus qu'elle se vêtisse de manière correcte, et c'était le cadet de ces soucis dernièrement...
Celà dit, elle se rassura en se disant que, malgré l'importance de sa tâche, elle n'était pas vraiment un acteur principal de ce procès.
Et puis, elle se rappelait quelques bribes de procès auxquels elle avait assisté, il y avait fort longtemps...

Lorsqu'elle arriva, elle vit Caro et Lara, son ancienne Mairesse devenue Procureur. Klem ne savait pas trop où s'installer, et elle se rendit donc de suite vers ses collègues judiciaires.

Elle leur adressa à chacune un sourire suivit d'un "bonjour", et attendit les instructions de Caro, son supérieur hiérarchique.[/rp]

Lycia a écrit:
Assise contre un arbre, non loin de l'entrée de la ville, elle réfléchit. Des mois qu'elle était ici, entre Orthez et ailleurs, sans n'avoir échangé plus d'informations que l'habituel « tu payes ou tu crèves ». Un soupire s'échappe de ses lèvres, elle replace une mèche trop longue et observe la route qui défile devant elle. Combien de fois l'avait-elle prise? Trop. Mais à vrai dire, elle ne savait où aller. Elle n'avait de nouvelles de personne, ignorait s’ils étaient encore de ce monde, et étrangement, cela ne la dérangeait pas plus que ça. Non pas que si elle venait à apprendre la mort de l'un ou l'autre elle n'en ressentirait pas de chagrin, loin de là, mais elle se sentait étrangement vide.
Vide de sens de partout.
Et pourtant depuis quelques temps, le chagrin ne venait plus la perturber. Finis les cauchemars qui venaient arracher des cris de douleur jusque dans son sommeil, fini le sourire qu'elle pouvait apercevoir juste en fermant les paupières, finie la douleur physique de marques trop profondément encrées dans sa chair. Elle allait bien. Ou plutôt, elle n'allait pas si mal, et c'était déjà ça.

Elle se leva, et reprit le chemin de sa bicoque délabrée. A quoi bon vivre dans un palace lorsque la vue d'une bouteille de bon rouge posé sur une table suffisait à la satisfaire?
Elle salua d'un vague signe de tête chaque personne croisée, comme si cela était naturel. Elle ne se reconnaissait plus. Ces derniers temps, elle avait même ressenti le besoin de se faire belle, alors que bien que le vioc se soit échappé de son cœur, elle soit convaincue que jamais elle n'aimerait plus. Oui mais voilà. Depuis peu Lycia a trente ans. Et lorsqu'elle regarde derrière elle, elle n'y voit que malheur et déception. Une enfant que l'on a brisée, une adolescence de détruite, une femme qui ne veut pas vieillir de peur de voir pire que ce qu'elle avait déjà traversé. La trentaine, quelques rides légères au coin des yeux lorsqu'elle venait à sourire devant son propre reflet.
Ses lèvres pleines laissaient entrevoir de belles dents blanches que l'alcool n'avait pas réussi à gâter, son regard noir et dur devenait chaque jour un peu plus vivant, ses cheveux frôlaient maintenant ses épaules et ses hanches s'étaient légèrement arrondies.
Chemise noire échancrée assortie aux bas et bottes, braies vertes et bâton en main, elle ne se trouvait pas mal du tout.
Un jour elle retournerait en taverne et irait se montrer sociable avec un homme, histoire de finir la nuit en beauté. Un jour, mais pour l'heure on frappe à la porte.

Petit, mal fagoté, un vieil homme las se présente et lui tend une missive. Haussement de sourcil, qui pouvait bien lui écrire après tout ce temps? Léger espoir qu'un rouge se manifeste pour l'enrôler dans n'importe quel plan excitant. Mais non. Juste un procès. Encore un. Un léger soupir et une main qui amorce le geste pour déchirer le vélin. Juste avant qu'elle ne remarque que celui ci serait ouvert au public. Un léger sourire, une porte qui se referme sur le coursier sans même un au revoir.
Procès public, nombreux chefs d'accusation, troubles à l'ordre public et autres faits graves, et visiblement quelques plaignants.
Se dirigeant vers une bouteille ouverte, elle bu quelques gorgées, réfléchissant à la signification de tout ceci. Un procès public pour si peu? Remarque mieux vaut que ça soit uniquement pour ses brigandages que pour les restes de ses crimes. Après tout, Lycia n'a jamais eu une vie ordinaire, alors elle ne risquait certainement pas de se ranger du côté des moutons pour aller retourner la terre ou cueillir quelques pommes. Elle avait mieux à faire et bien plus à gagner.
Dernier procès en date, elle ne s'y était pas présentée. Ils avaient mit trois mois à choisir sa peine. Tu parles d'une justice!
Mais oui, celui là elle irait, autant s'amuser un peu non?

Horsem@n a écrit:
Horsem@n arriva dans la salle du tribunal. Cela fasait plus d'un mois qu'il avait été agressé par la dénommée Lycia, mais il se souvenait très bien de ce qu'il avait vécu sur le chemin entre Orthez et Mauléon. Il était prêt à faire face à son agresseur, en espérant surtout que la justice puisse faire son travail en rendant un verdict digne de l'autorité d'un comté.

Il s'asseya sereinement sur le banc des victimes et attendit patiemment qu'on l'appelle pour venir témoigner devant le Juge.

Alleaume a écrit:
* Il avait lu certainement comme tout le monde l'annonce du jour... Le premier procès publique allait se tenir en ce jour en la ville de Pau, généralement les audiences se tenait fermé, mais dans certains Duchés on pouvait y voir régulièrement des procès ouvert à tout le monde...

Il avait bien envie d'y aller y faire un tour, voir comment cela se déroulait, voir comment le Procureur s'en sortait, il en avait vu des Procureurs dans la vie, des bons, des mauvais, et de très mauvais Procureurs, c'était une charge des plus difficile, rendre la justice n'est jamais facile, certains avaient du mal à comprendre que la justice ne se met pas entre toute les mains. Il allait donc pouvoir se rendre compte par lui même ce que valait l'actuel duo judiciaire.

Il se prépara comme à l'accoutumée, il s'habilla de noir comme à son habitude, il prit sa toque, sa cape et s'équipa pour la route, il monta son destrier et prit la route en direction de Pau, normalement en journée il ne rencontrerait pas de brigands sur les routes, ils se faisaient plutôt rare le jour et sortait plutôt la nuit qui leur donnait un avantage sur les passants, ils n'avaient plus qu'à bondir de derrière les arbres et s'en prendre à n'importe qui...

Après plusieurs heures lancé au galops, ils arrivèrent enfin à Pau, la capitale se dressait au loin lançant l'ombre de ses remparts sur les forêts avoisinantes. Pau, fleuron du Béarn, lieu de toutes les institutions majeurs, lieu du commerce florissant, la ville ameutait tout les marchands du Comté, ils venaient chaque jour vendre et acheter diverses denrées.
Il se fit connaitre au poste de guet, et entra dans la cité, il connaissait le chemin qui menait à la Cour de Justice. Il lançait des regards ici et la et regardait s'il croisait quelques visages familiers, si peu en fin de compte. Il ne connaissait pas encore trop la ville... Il n'y avait séjourné que peu lors de son arrivée éphémère au conseil comtal...

Il monta les marches pour entrer dans le tribunal et passa devant les gardes de l'entrée, il y avait déjà quelques personnes présentes, il s'installa sur un banc et attendit que le procès commence... *

Clemenceii a écrit:
[rp]Un procès ouvert au public? Pour Clémence pas question de le rater. Un moyen de voir sa mère et de voir une partie du travail effectué par celle-ci.
Seul problème..avec qui y aller? Souci qui editat de cenzori vite résolu par son precepteur, qui se propose de l'accompagner.

Une fois arrivée, la petite suit son maître, tout en cherchant sa mère du regard.

*Ah là bas!*

Clémence s'installe alors dans les premier rangs et ne lâche pas sa mère du regard, afin de lui sourire lorsqu'elle l'aura vu.[/rp]

Clementmathieu a écrit:
Un procès public ! Cela faisait tellement longtemps qu'ils ne voyaient plus ça. Il ne fallut pas deux heures après l'annonce de l'ouverture de ce procès pour que le rondouillard enfourche son frison en direction de Pau.

La justice. Mieux que la Diplomatie - juste en absence d'Ingénue, elle sera là, il n'aurait plus d'organes génitaux -. La salle des procès publics... Où ça se trouve ça ? Il dut demander à dix-sept bourgeois pour qu'on lui indique enfin un bâtiment non loin de la prévôté.

Il entra dans la salle. Il n'avait encore rien manqué sauf l'arrivée de dignitaires. Pas bien grave. Il ouvra son long mantel noir et alla s'installer dans une rangée patientant que le procès débute.

Caro68130 a écrit:
Du monde commençait à arriver et après avoir expliqué rapidement son rôle à Klementein qui venait de prendre sa fonction de greffière. Je la rassurais en lui disant de ne pas s'inquiéter, que tout se passerait bien avant d'aller prendre place sur l'estrade, derrière ma table de travail. Faisant ainsi face à la salle.

Installée dans mon fauteuil, relevant mes yeux, je pouvais voir ma fille dans les premiers rangs et à ses côtés son précepteur. Je me doutais bien qu'elle ne voudrait nullement râter l'occasion de suivre un procès public. Je lui adressais un sourire et un hochement de tête pour lui faire comprendre que j'étais heureuse de sa présence.

J'ouvrais à présent le dossier de l'accusée et attendais que tout le monde soit arrivé et installé pour que le procès commence. Nerveuse je l'étais oh que oui. Un procès public ce n'était pas tous les jours que cela arrivait et j'espèrai vraiment que tout se passe au mieux. Vidant mon esprit, inspirant et expirant discrètement pour chasser ma nervosité, je me concentrais sur ce qui allait se passer

Lara60 a écrit:
Prête...Autant que je puisse l'être je crois...

Elle salua Klem lorsque celle ci fit son entrée et regarda les gens arriver progressivement, elles allaient bientot pouvoir commencer. Elle suivit Caro lorsque celle ci alla à sa place et fit de même.

Le garde ne tarderait plus à amener l'accusée et le procès pourrait commencer. Elle regarda dans son dossier quelques instants, relu les passages importants puis le referma avant de lever les yeux vers la salle. Moins de monde qu'elle n'aurait cru s'était déplacé pour ce procès exceptionnel, à croire que la justice n'intéressait pas énormément de monde...
Elle s'enfonça dans son siège et attendit que l'on fasse entrer l'accusée...

Caro68130 a écrit:
Attendant que tout le monde soit installé et que la salle se retrouve dans le calme, j'ouvrais mon dossier, fis un sourire au procureur et à ma greffière suivis d'un hochement de tête. Nous allions pouvoir commencer.

Regardant le garde qui se tenait loin de là ...


Dans le procès opposant, Lycia au Comté de Béarn, veuillez faire entrer l'accusée
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MessageSujet: Re: 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage   1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 22:33

--pierregardien a écrit:
Pierre franchit la porte à la demande du juge
C' était un jeune homme de 25 ans ,il était châtain les yeux bleus ,prés de 1m70 , bien bâtie et adorait les femmes
Alors quand on lui avait demandé de venir avec cette dame plus âgées que lui pour non pas l'escorter
Mais plutôt pour protéger le public d'une éventuel agression de la belle
Le garde avait rit mais était venu tout de même faire son travail attendant avec la dame a l'extérieur de la salle
Elle était la en face de lui chemise noir pas complètement fermée.
Pierre n'avait pu s'empêcher de plonger son regard dans la chemise de Lycia
Mais celle si avec gentillesse c'était penché sur lui et avait serré son genou de sa main
Pierre sentait encore la douleur dans son déplacement et préférait ne plus regarder sans autorisation de la dame
La salle était pleine, à croire que ce procès devait intéresser foule.
Pierre regarda Lycia et se pencha pour lui murmurer


Je sais que vous n'avez pas peur
Mais je suis la pour pas que l'on vous froisse
Vous pouvez vous serrer à moi
Aucun de ces gueux ne vous atteindra dame


Il se redressa tout en regardant de nouveau le haut de la chemise de Lycia sans pour autant s'y attarder
Il fit face au juge


Messire le juge

Pierre regarda de nouveau le juge était bien jolie
Il ne put s'empêcher de sourire


Euhhhh Dame le juge
Voici Dame Lycia qui se présente ici volontairement
Je suis juste ici pour.....


Le garde rougit se demandant pourquoi il était la

Je suis juste ici quoi .

Pierre recula d'un pas laissant la place à Lycia

Il resta derrière elle après tout ces formes était des plus agréables
Mais un soudain son genou lui rappelle qu'il ne devrait pas observer ainsi
Il regarda en face de lui et aperçu Klementein
Que cette dame était jolie
Sur qu'elle était agréable à admirer ses lèvres si.....
Pierre essaya de réagir décidément ces femmes faisaient tout pour l'e...énerver
Il regarda le procureur
Pas possible encore une femme et pas des moindres
Une beauté digne de son tableau de chasse
Son regard autoritaire roooo sur qu'ils pourraient tout deux ....


Pierre commençait à transpirer il ne savait plus ou regarder
Décidé a ne pas se faire remarquer il reposa ses yeux sur le bas du dos de Lycia et ne bougea plus sa tête

Klementein a écrit:
[rp]Klem avait reçu les instructions de la part du Juge. Elle s'était donc rendue à sa place, à sa petite table de Greffière du Béarn pour retranscrire tout du procès, dans les moindres détails.

Elle prépara ses affaires de suite, ne voulant pas rater les premiers mots.
Elle prit donc une feuille de papier et sa plus belle plume. Elle commença par rédiger l'entête...

Citation :
    Accusée : Lycia
    Accusateur : le Comté du Béarn
    Date de début du procès : 21 Janvier 1457
    ...

Après avoir terminé sa présentation, elle attendit que quelques minutes passent, afin que le procès débute, et qu'elle puisse retranscrire chacun des paroles qui seraient dites durant le procès. Concentrée dès les premiers instants, elle ne perdit pas une miette des réquisitoires et témoignages qui allaient avoir lieu...[/rp]


Dancetaria a écrit:
Oh ... Un procès en public ... Chouette. Elle s'ennuyait, Dancetaria. Ce procès se présentait comme un fabuleux divertissement. Elle entra un peu tardivement, il semblait avoir commencé. Elle aperçut Clément, la justice semblait plaire aux diplomates ! Elle lui fit un petit signe, puis s'assied non loin de lui, en évitant de faire trop de bruit, ne souhaitant pas gêner le procès. Assise, toute ouïe, le regard fixé sur les protagonistes. Elle était prête.

Varden a écrit:
Le Coms du Béarn ne se fit pas annoncer, le Coms du Béarn ne se fit pas escorter ... D'un geste de la main, il manda aux gardes d'ouvrir la porte et entra, son mantel volant sur ses pas rapides ... D'un regard et d'un hochement furtif de la tête, il salua les Béarnais déjà présents dans le Tribunal ...

Les procès publics attiraient toujours du monde

Puis il posa son regard, sur la Juge et la Procureur ainsi que sur la Greffière nouvellement nommée ... Un sourire léger, fin se dessina sur ses lèvres ...

Il s'assit, il avait hâte de voir la Justice Béarnaise à l'oeuvre. En tant que plaignant, le Sire Horsem@n était là également ... Bien ... Bien ...

Il n'y avait plus qu'à faire entrer l'accusée donc ...

Un vrai procès comme il les aimait, voilà qui pouvait donner de l'intérêt aux plus jeunes Béarnais ... Que chacun voit ce qu'était le travail de chacun et comment l'on pouvait se défendre lors d'un procès ...

Bien ... Bien ... Le Comte manquait parfois de patience ... Il était temps ...

Lycia a écrit:
C'était l'une de ces journées tout à fait banale. Au réveil un morceau de viande et un verre de vin pour tenir la journée. Une balade dans les champs, une course pour se défouler les pattes en rêvant de batailles en guerres, et pour finir un procès. Oui une journée bien ordinaire pour Lycia qui s'y présenta d'elle même.
Après tout, ils finiraient par la retrouver, et puis elle connaissait la justice comme sa poche depuis le temps, elle ne craignait pas grand chose et comptait bien s'en amuser.
Un jeune homme s'approche, de silhouette plutôt agréable il a une tête qui plaît bien à la brune. Il va pour l'attraper, elle claque des dents. Elle était venue seule, elle comptait bien poursuivre la fin du voyage de la même façon.
Et qu'il n'essaye pas, il était bien trop mignon pour qu'elle l'amoche.
Lycia croisant son regard pu y lire milles démons, surtout lorsque celui ci s'attardait sur la poitrine à demi cachée. Un homme. Rien de plus.
S'éloigner, se diriger d'elle même vers la salle où le temps de quelques heures elle serait le centre d'attention.
Depuis le temps... Elle en souriait d'avance.
Les cuisses tremblantes, des frissons caressant sa nuque et une folle envie de rire, elle se retourna et interpella le jeune:


Bon t'fou quoi? Pas qu'ça à fout' d'faire attendre mon public!

Il s'empressa de la rejoindre et plongea à nouveau le regard là où il ne fallait pas. Un soupir.
Non vraiment ces jeunes manquent cruellement d'éducation. Surtout qu'il osait parler de protection, manquant de faire s'étouffer la veuve noire. Tout à refaire! Elle s'y attellerait bien de suite mais plus urgent l'attendait. Elle se contenta de "caresser" sa cuisse afin qu'il comprenne que sans son autorisation, on ne touchait pas, on ne regardait pas. Puis se tournant vers les juges et autres personnalités, elle replaça sa chevelure et s'approcha en souriant.


'lut l'peuple, v'nu voir une innocente s'faire malmener sans raison?

Elle s'approcha d'un homme, lui pria de laisser courtoisement sa place à une pauvre femme sans défense, ce qui ne sembla pas le gêner. Une baffe ne lui ferait pas de mal, mais elle avait conscience que cela aggraverait de pas grand chose son cas. Et ce pas grand chose c'était toujours du temps de perdu. La seconde qui fait qu'on arrive pile à la fermeture de la taverne, l'empêchement qui agace pour toute la journée. Mieux valait éviter le quelque chose. Et puis dans tous les cas, elle était innocente.
Elle attrapa l'homme par la chemise, le força à se lever, plongea son regard dans le sien et lui dit merci avant de s'asseoir.
Ce pays n'avait plus aucune valeur.
Léger agacement pour la brune, elle vit que le garde rougissait dès qu'il observait une femme. De toute évidence un puceau. Un puceau ou un détraqué. Dans les deux cas il l'amusait. Elle le siffla, l'appela à elle et lui lança un franc sourire.


T'sais l'mignon, t'fais pas d'souci pour moi, en r'vanche, tu d'vrais t'méfier...

Etonnement dans le regard du jeune homme.

Parc'que dès qu'j'sors d'ma peine, j't'apprends la vie.

Un rire éclata dans la salle, le sien, soulevant bien des sourcils et faisant râler bien des emmerdeurs. Ba quoi? Si on ne peut même plus rire...
Elle se demandait si l'avocat qu'elle avait demandé allait arriver. Non pas qu'elle en avait spécialement besoin... Mais il était grand temps pour elle de s'marrer....

Oliver_ a écrit:
Un procès public, en voici donc une bonne idée pour un exilé du bagne comme Oliver qui lui avait connu son dernier procès à Genève.
Un simple procès pour avoir agressé à convois de voyageurs sur une petite route mais ce même convois n'était rien d'autre que des hommes de la milice tous déguisés en paysans dans le but de mettre sous le fer quelques brigands comme lui.
Contraint aux travaux forcés pendant plus d'une paire d'années, construisant des routes de pavés tous les jours et ceci avec des fers au mains, il n'a pas succombé à la tentation bien trop grande.
Partir loin, s'évader comme certains disent et arriver ici, bien trop loin de chez lui où tout est différent aussi bien la boisson que la nourriture mais il s'y fera.
Juste le temps de se faire oublier de la milice helvète et un jour, il finira bien par revenir sur ses traces et se venger d'une certaine façon.
Ce qu'il lui faut, c'est du temps. Gagner de l'argent, s'acheter de nouveaux vêtements et surtout s'armer à nouveau car c'est le plus important pour effrayer les voyageurs mais lui, rien que son visage suffirait à effrayer une gamine, c'est véridique.

Il marchait donc vers un endroit inconnu encore à ses yeux mais dont tout le monde criait le nom car un procès dit public serait actuellement en cours.
Il lui suffisait de suivre les bruits qui le menèrent bien vite dans les abords de cette même bâtisse qui faisait l'objet de toute son attention depuis un petit moment déjà.
Et c'est sans plus attendre qu'il entra à l'intérieur, passant devant les quelques gardes qui gardaient l'entrée, ceux ci n'avaient rien à lui dire mais il baissa tout de même la tête au passage.
On ne sait jamais avec eux, ils sont tellement imprévisible et tellement profiteurs du pouvoir qu'ils ont sur le peuple.
Des soldats, il en a vu pas mal dans sa vie, des bons et des moins bons, des qui aident le peuple quand il en a besoin et d'autres qui violent et s'approprient certaines choses qui ne leur appartient pas, c'est ainsi mais aujourd'hui le monde est différent.

Entrant donc dans la vaste salle où allait avoir lieu le procès, il prit place parmi les autres, léger sourire sur les lèvres quand il vit l'accusée lancer quelques mots à l'un des gardes plus au fond dans la salle.
Ce procès allait donc être amusant pour ainsi dire mais celui ci n'avait pas encore vraiment commencé, il arrivait donc au bon moment...

Heratus a écrit:
A son tour, il arriva pour assister à ce procès public dont tout le monde parlait dans les environs. Il entra discrètement dans la grande pièce, constata que beaucoup de personnes étaient présentes et s'installa près d'un inconnu.

Il se massait la nuque en regardant tous ces visages qu'il ne connaissait pas.

Il s'était posé la question sur l'utilité de ce procès public...Pourquoi était il public à ce sujet? Afin que l'accusée serve d'exemple? Pour un lynchage général?

Il attendrait de voir...

Lorsque l'accusée arriva et qu'elle se permit de faire certains commentaires, il ne put s'empêcher de sourire. Il se dît que finalement, le juge n'avait peut être pas fait un bon choix en rendant ce procès public! Il attendrait la suite....

Lara60 a écrit:
L'accusée venait d'entrer dans la salle, loin d'être discrète, tout le monde la remarqua et l'on entendit quelques petits rires lorsqu'elle s'adressa au garde qui l'avait fait entrer.

Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. L'acte d'accusation...C'était toujours plus ou moins la même chose, le procès ne devenait vraiment intéressant que lorsqu'arrivait le moment du second réquisitoire de l'accusation.
La salle était calme, les gens commençaient à arriver et à s'installer, elle aperçut Varden qui tentait de se faire discret mais l'arrivée du comte du Bearn ne pouvait passer inaperçue.

Elle ouvrit son dossier, regarda bien les noms des plaignants, c'était pour elle le plus difficile à retenir, autant apprendre le coutumier par cœur lui avait paru simple, autant retenir quatre noms... Voilà qui était assez paradoxal...

Elle se racla la gorge, assez bruyamment comme pour faire comprendre qu'elle attendait le silence pour pouvoir commencer, et se leva pour prendre la parole, il était temps que cette affaire commence enfin. Elle regarda l'accusée et bien que cela l'amusait quelque peu, il était temps que tous redeviennent sérieux.


Dame Lycia, si vous voulez bien prendre place et vous calmer un tant soit peu s'il vous plait...

Puis se tournant vers la juge, elle commença son acte d'accusation.


Votre Honneur, nous voici devant vous aujourd'hui pour une affaire de triple brigandage.
En effet, trois plaintes ont été déposées à l'encontre de dame Lycia ici présente pour des affaires similaires.

Tout commença la nuit du 1er décembre de l'an 1456, dame Lycia a sauvagement agressé messire Castelvicus qui a de suite porté plainte mais ne sera malheureusement parmi nous ce jour pour témoigner des faits.
En effet, il semblerait que ce messire n'ai pas réussis à survivre à l'agression malgré les soins prodigués, ayant été retrouvé sans doute trop tard, il n'eut que le temps de donner une description de son agresseur, que nous avons retrouvé et identifié comme étant dame Lycia, connue et reconnue pour des crimes similaires.

Quelques jours après, dans la nuit du 13 décembre, l'accusée à de nouveau fait une victime en la personne de messire Horsem@n, à qui elle a dérobé tous les biens et qu'elle a laissé pour mort dans le fossé ! Ceci est totalement inacceptable ! Si un voyageur ne l'avait découvert au petit matin, il y a fort à parier qu'il eut subit le même sort que messire Castelvicus !

A savoir que la veille, elle avait tenté de détrousser un couple qui partait en voyage ! Fort heureusement, ceux ci ont su se défendre et sortir indemnes de cette attaque. Étant toujours sur les chemins, je leur ai demandé de m'envoyer leur témoignages au plus vite par pigeon, ils m'ont assuré que cela serait fait et que je le recevrais durant le procès...En espérant que leurs volatiles ne se perdent pas en route.

Vous avez donc enfreint, et ce, par trois fois, une des lois régissant notre coutumier, loi que je vais à présent vous citer :

Citation :
Livre III: Lois pénales

2.Le brigandage avec ou sans violence n’est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l’ordre public.

Accusée, comme vous le savez vous avez droit à un avocat, j'espère que vous l'avez choisis avec soin si vous avez décidé d'en appeler un !

Vous avez la parole.
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caro

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MessageSujet: Re: 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage   1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 22:37

--Avocaillon a écrit:
En retard. Toujours en retard. Pour ne pas changer. Suant de partout, rouge comme un bon Côte du Rhône, l'Avocaillon entra des dossiers pleins les bras.
Précipitation. Robe trop longue. Il se prit les pieds dedans et s'effondra devant tous, faisant tomber ses parchemins.
Son double menton frissonnait d'effroi, il commençait bien. Grognant, respirant bien fort, il s'excusa en chuchotant, afin que personne ne l'entende. L'important c'est qu'il l'eu pensé.
C'était suffisant non?
Après avoir récupéré ses affaires, il s'approcha de l'assemblé et prit place aux côtés de Lycia.
Lorsqu'il vit le regard de dégoût qu'elle lui lança, il rougit davantage si cela était possible et s'épongea le front d'un revert de manche. Ajustant son col qui semblait vouloir l'achever sur place, il s'approcha face à la juge et dit:


Maître Nicolas représentant l'accusée Belinda.

Un claquement de dents, un tressautement de l'homme qui se retourna vers celle qu'il devait défendre, il la vit faire courir son index sur son cou. Le coeur s'emballant, il fouilla dans ses papiers, trouva celui qui l'intéressait et recommença.

Euh hum. Maître Nicolas représentant Lycia.
Donc euh...


La chaleur de la salle l'empoisonnait, il eut l'impression que la pointe d'une épée courrait le long de sa colonne, menaçante. Il s'approcha de sa cliente, posa ses papiers à ses côtés et lui fit répeter ce que la juge avait dit précedemment.

P'tin mais qui m'a foutu une larve pareille? T'peux pas faire ton boulot correct'ment?

Oui euh...

Assumes toi et montr'qu't'es un homme p'tin.

Il avait fait sa connaissance il y a peu et savait qu'il n'avait pas intérêt à foirer ce procès. Non vraiment pas. S'essuyant une fois de plus le front, il prit une profonde inspiration, croisa le regard de la rouge qui lui lança un clin d'oeil qui ne le rassura pas plus, et retourna devant la juge.

Mesdames, Messieurs,
on vous a fait perdre votre temps!
Ce procès n'a pas lieu d'être.


Quelques murmures étonnés se firent entendre dans toute la salle, un léger soupire pour l'Avocaillon qui n'en attendait pas tant.

Pour qu'un procès soit viable, il faudrait déjà qu'il y ai des témoins des soit disant actes de brigandage, hors visiblement, personne n'a pu venir.
Alors que faisons nous tous ici?
Tant qu'aucune preuve ne sera présentée en cette Cour, le procès n'a pas raison d'être.


Il rejoignit sa cliente et prit place à ses côtés, non sans avoir décalé sa chaise légèrement pour s'éloigner d'elle. Il ne fallait pas plaisanter avec Lycia. Et ça il l'avait bien comprit.

Caro68130 a écrit:
L'entrée on ne peut plus remarquée de l'accusée commençait bien. J'avais quelques instants plus tôt vu arriver notre Coms. Ouhla m'étais-je dit, tu as intérêt à être à la hauteur et puis... un tel procès n'était pas chose facile. Certes le brigandage est un acte que j'avais l'habitude de juger mais en comité restreint. Ici tant de monde, la salle était quasiment pleine. Et une erreur une seule et je serai jugée moi aussi.

J'allais prendre la parole pour remettre l'accusée à sa place, même si je dois dire que la réaction du garde me faisait sourire, quand notre procureur le fit à ma place. Elle en profitait également pour lancer son réquisitoire que j'écoutais attentivement.

Laissant ensuite la parole à l'accusée, c'était au tour de son avocat de parler. Alors l'avocat ? ouhla quelle entrée ! on ne pourra pas dire qu'on ne l'a pas vu arriver. Et voilà qu'il se mettait à parler. Là aussi cela commençait bien. Il en arrivait à ne même plus connaître le nom de son client. Je baissais les yeux sur mon dossier avant de secouer légèrement la tête et de regarder ma greffière puis le procureur.

Mais lorsque l'avocat repris enfin ses esprits, je me demandais si l'accusée avait vraiment bien choisis son avocat. Ben voyons ? pas lieu d'y avoir un procès ? de mieux en mieux.... et aucun témoin présent ? Bien bien bien, je sentais que cela n'allait pas être simple du tout...


Lara60 a écrit:
Lara vit arriver le pseudo avocat de la défense, non seulement en retard et présentant apparemment une déficience mentale ou visuelle elle ne savait pas trop à ce stade…

Maitre…Nicolas ? Quand vous aurez terminé de vous donner en spectacle, peut-être ce procès pourra t il se faire dans les règles, et si vous êtes aveugle je vous invite à vous retourner, messire Horsem@n, l’un des plaignants, s’est déplacé pour le procès.

Il interviendra une fois que vous aurez terminé d’expliquer le geste de votre cliente ou après lui avoir trouvé un semblant d’excuse… Donc si vous avez quelque chose à dire pour sa défense, je vous invite à le faire de suite et d’éviter de nous faire perdre notre temps à tous !

Chacun son tour et les cochons seront bien gardés !

Elle tourna la tête vers Caro qui la regardait bizarrement… Quoi ce n’est pas la bonne expression ??

Lara se rassit dans son fauteuil, attendant de voir si le pseudo avocat allait dire quelque chose de cohérent… Elle avait pourtant fortement conseillé Quasi à l’accusée, avec elle, elle aurait eu une chance de s’en sortir sans trop de problèmes mais là…Ca commençait plutôt mal…Pour elle…

--pierregardien a écrit:
Pierre souriait à Lycia
Elle allait lui apprendre a....
Oui il se rappela à présent ce qu'il avait entendu d'elle
Il l'avait croisé une fois dans une taverne, elle était avec son groupe et une autre personne à fort tempérament leur tenait conversation
Ce jour la il n'avait pas osé bouger
Un militaire était la aussi et demandé à la personne de se taire
D'après ces souvenirs cette personne était sergent de police à l'époque
Pierre perdit son sourire et écouta Lycia interpeller tout ce monde
Pendant que l'avocat expliquait le pourquoi de l'inutilité de ce procès
Pierre se pencha vers Lycia et murmura


Je voulais pas vous manquer de respect dame
Surtout pas ....
Mais je puis vous dire que vous êtes bien belle
Pis si y'a pas de procès ben.....


Pierre sourit de nouveau

Ben je suis d'accord pour que vous vous occupiez de moi

Pierre se redressa brusquement, il se doutait bien que la dame pouvait s'occuper de lui aussi avec une épée

Caro68130 a écrit:
Par Aristote, ce n'était presque pas croyable... mais il fallait bien de tout pour faire un monde. Alors avocat on a devant nous et tout avocat qu'il est, même s'il semble un peu myope de ne pas avoir pris la peine de regarder si témoin il pouvait y avoir, il était là pour la défense de l'accusée. Mais pour sa cause je commençais à me demander si cet homme avait vraiment les capacités à la défendre.

Ecoutant le Procureur je me retenais de sourire et intérieurement me disait. "On reste sérieux même si cela est des plus comiques et franchement Lara le coup des cochons ....."

Lorsque mon regard croisait celui du Procureur je ne pouvais que discrètement secouer ma tête avant de regarder le fameux Maître Nicolas.


Et bien Maître souhaitez vous prendre la parole pour la défense de votre cliente ? ....nous attendons

Tout ceci n'avait déjà que trop duré, il était temps que les choses sérieuses commencent. On allait quand même pas y passer la nuit...

Lycia a écrit:
Du cheval. Voilà ce qu'elle aurait du commander. Un bon steak de cheval. Jeune de préférence. En pleine force de l'âge. Un cuissot tendre et ferme à la fois. Un poil lisse et brillant. Une bête de compétition. Un peu comme ce gardien qui n'en loupait décidément pas une.
Oui du cheval. Et tandis qu'elle observe la chair frissonnante de son avocat, un bruyant gargouillement résonna dans la salle. Elle n'y prêta pas attention de prime abord, mais lorsque les regards se tournèrent vers elle, elle consentit à chercher la source du bruit.
Baissement de regard. Son ventre.
Un léger sourire sur ses lèvres. Y'a pas à dire, les émotions ça creuse. Et de voir la masse tremblotante de son représentant, elle sentit la faim monter progressivement. Sans compter que la Lara se met à parler de cochon!
Un supplice pour une brune qui imagine déjà la miche de pain cueillir les oignons légèrement caramélisés revenus à la poêle avec un peu de vin et de beurre. Elle le sent glisser sur sa langue et déposer sur son palais milles saveurs bien de chez nous.
Un autre gargouillement vient déranger l'assemblée.
Elle pourrait cesser d'imaginer quel morceau de fromage pourrait finir ce délicieux repas, choisissant pour sûr un frais comté coupé en très très fines tranches et mangé à même, sans accompagnement. De son procès, elle avait totalement perdu le fil. A vrai dire cela n'avait aucune importance. Son avocat était là pour la tirer de là. Tout du moins pour amuser la galerie. Ca plaisait toujours ce genre d'intervention, ça permettait au public d'être plus indulgent.
Un bâillement plus tard et une phrase du Pierrot, voilà que la veuve noire s'étire et pose ses yeux sur le jeune gardien:


J'crois qu't'as pas encore bien comprit à qui t'causes. C'po parc'que j'vais t'apprendre la vie qu'j'suis ta pote alors gardes tes compliments pour tes belettes et laisses moi en paix t'veux?

Un grognement et un froncement de sourcil. Non mais y'a pas encore écrit midinette sur son front! Elle laissait ça pour les blondes, voir pour l'Apolonie qui se serait réjouit d'un pareil compliment. Non elle avait bien d'autres chats à fouetter.

Première l'çon d'jour. Savoir s'taire quand il faut et savoir causer. C'tout un art ça.

Un clin d'oeil, une chaise de repoussée et voilà que Lycia se lève allant rejoindre son avocat, passant un bras autours de lui. Bien que dégouttée, la brune ne laissa rien paraître et colla un sourire de circonstance sur son faciès.

S'cusez l'tas d'Nicolas, il est un peu sur'm'né. C'po d'sa faute si en plus d'po être doué il est aveugle. Mais c't'un bon bougre, j'connais ben sa dame, c't'une gentille dame. Elle tient un champ d'maïs. Ah pour sur c'du bon maïs qu'elle nous fait elle, d'vrais épis bien dorés, en salade craquant sous la dent avec un jus frais au bon goût d'été. Ah pour sûr une bonne tite famille qu'v'là...

M'enfin si vous l'permettez m'dames, j'vais m'représenter moi même avant qu'c'lui là nous fasse une attaque.


Renvoyant le cochon à l'abattoir, donc à la place de l'accusée, Lycia frotta ses mains sur ses braies. Non parce que manquerait plus qu'elle attrape des maladies en fréquentant ce genre de personnage. Les avocats c'est souvent contagieux....

Bon r'prenons l'affaire.
Dans l'affaire qui m'oppose aux quelques plaignants j'déclare d'jà qu'il s'rait bon qu'on n'traite qu'd'une affaire. Vu qu'comme l'a soul'vé mon avocat pas doué, une affaire sans preuve ni témoin n'sers à rien d'être portée en justice, donc concentrons nous d'jà sur l'affaire avec l'homme au nom b'zar. Horse-man. Un truc du genre. Ca m'fait penser qu'j'ai la dalle. On pourrait pas avoir à mangé dans l'coin? Non bon... Bon...


Voyant que les membres de cette Cour se montreraient inflexible, elle inspira un bon goût, redressa le torse et s'approcha des citoyens venus assister au procès.

M'sieurs M'dames,
Pour ceux parmis vous qui m'connaissent pas, j'suis Lycia, jeune libertadienne parcourant la région par pur plaisir d'voyager. J'étudie en vérité la flore. Vous connaissez p'tete? C'la vie des plantes. C't'un nouveau p'tit passe temps prenant. On apprend pleins d'choses passionnantes vous savez! Bref. J'fais ça d'puis quelques temps main't'nant, ça m'permet d'me détendre et d'oublier mon sombre passé...


Elle baissa les yeux, prit un air sombre de circonstance et renifla quelques fois -une poussière de trop-.

J'suis une femme d'guerre. Ma vie c'est d'me battre pour l'peuple. C'est qu'nous faisons chez les libertadiens. Nous luttons pour l'peuple, pour sa liberté. Pour qu'les lois absurdes qui empêchent les hommes d'avancer disparaissent, qu'les hommes d'pouvoir qui s'nourrissent sur l'dos des gens laissent leur pain aux plus pauvres. J'suis une femme d'peuple, j'vis par et pour l'peuple. D'ailleurs si la cause vous intéresse nous r'cherchons toujours d'monde. Mais j'm'égare. Et donc pour évacuer un peu ces idées sombres d’guerre, d’guerre qu’j’fais pour vous ! Vous honnêtes citoyens ! J’ai b’soin d’voyager.

Elle se retourna vers l’homme préféré des chevaux et plongea son regard dans le sien.

C’t’homme… C’t’homme est en vérité un brave homme. Il m’a donné son pain ! J’lui ai d’mandé, il n’m’a pas répondu. Mais vous savez c’qu’on dit, qui n’répond pas acquiesce. Alors, alors j’me suis servie. J’voulais pas r’tourner en ville, r’voir c’monde, cette foule oppressante qui m’f’rait songer à la prochaine guerre vous comprenez ?

Elle essuie une larme imaginaire et enchaine :

Il fallait qu’j’mange ! Il est passé par là… Ca aurait pu être un autre… Je sais c’pas forcément la m’lleure des façon d’faire mais j’avais donné toutes mes p’tites économies à l’église avant d’partir en voyage, vous savez pour les pauvres, et j’avais vraiment faim. J’avais pas l’choix ! Alors certes c’po beau, mais dîtes vous qu’c’t’homme est un héro ! Un héro qui a donné du pain à une femme qui en avait b’soin ! J’espère que vous comprendrez son geste !

Sur ce elle renifla une dernière fois, consciente qu’elle demandait aux jurés de pardonner la victime plutôt que la coupable. Se retenant de sourire, elle retourna à sa place, non sans avoir pincé une fesse au gardien. Oui, un bon morceau de cheval….

Lara60 a écrit:
Lara écouta l’accusée faire sa plaidoirie, messire Horseman lui aurait donc offert du pain ? Voilà une généreuse attention…Et il aurait déposé plainte ensuite ?

Elle esquissa un petit sourire, l’accusée avait un don certain pour faire croire ce qu’elle voulait à des esprits faibles… Seulement là, elle était mal tombée…
Elle se retint, ce n’était pas son tour de parler, mais tout ceci l’amusait au plus haut point. En attendant, le plaignant allait pouvoir prendre la parole et donner sa version des faits.


Bien, merci dame Lycia, Messire Horseman, la parole est à vous… Si vous voulez bien nous exposer votre version des faits…
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caro

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MessageSujet: Re: 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage   1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 22:40

Horsem@n a écrit:
Depuis le début du procès, Horsem@n avait observé calmement assis sur son banc tous les protagonistes. Un manège assez long des uns et des autres, intéressant à décrypter surtout du côté de l'accusée où il y avait une certaine arrogance et violence dans son regard et ses paroles. La pauvre âme avait du subir beaucoup de douloureux évènements depuis son enfance pour en arriver là. Déverser sa violence sur les autres était malheureusement le cas de beaucoup, les boureaux d'hier créent souvent ceux d'aujourd'hui pensa Horsem@n.

A l'appel du Procureur, il se leva et vint à la barre pour dire comment il avait vécu son agression.


Bonjour Madame le Juge, Madame le Procureur.
Je vais donc vous raconter ce que j'ai vécu il y a bientôt deux mois. Le 13 décembre dernier, je suis parti seul d'Orthez en direction de Mauléon pour aller voir un ami. J'avais pris sur moi une petite bourse de 72 écus pour pouvoir me nourrir pendant quelques jours sur Mauléon. Arrivé aux portes de la ville, le jour commençait à se lever, soudain j'ai senti une présence derrière moi, j'ai eu à peine le temps de me retourner et de voir mon agresseur lorsque j'ai reçu un coup presque fatale, me laissant inconscient sur le bord du chemin. Après avoir repris conscience, ma tête me faisait très mal, j'avais perdu beaucoup de sang. Bien entendu je n'avais plus un sous sur moi. J'ai du rentré de suite pour me nourrir malgré mon état puisque je n'avais plus d'argent sur moi, ce qui a agravé en plus ma santé. Au total, j'ai mis plusieurs jours pour m'en remettre, sans compter le coût de mes soins. J'ai bien regardé le visage de l'accusée Lycia et je peux vous affirmer que c'est bien elle qui m'a agressé. J'ai très bonne mémoire et je n'oublierai jamais ce regard remplie de violence, le même que je viens d'observer à nouveau ici.
J'ai relevé que l'acusée Lycia a dit que je lui ai offert du pain, ce mensonge caché derrière de fausses larmes me dérange. D'une part, je n'avais pas de pain sur moi, et de deux je lui aurais offert certainement à manger si elle me l'avait demander respectueusement, ce qui était loin d'être le cas comme je vous l'ai décrit. Si elle avait été réellement dans le besoin, je lui aurais volontier offert de quoi pour qu'elle puisse se nourrir. Mais là, c'était bien ma bourse qui l'intéressé. Je plains cette personne qui agresse et vole les honnêtes gens pour faire sa fortune.

Madame le Juge, j'espère simplement que justice sera rendue pour le préjudice moral, physique et financier que j'ai subi lors de cette agression.
Je suis prêt à répondre à vos questions si vous en avez.


Horsem@n regarda le Juge et le Procureur, en attendant de pouvoir s'exprimer à nouveau ou de rejoindre son banc.

--pierregardien a écrit:
Pierre écouta Lycia lui parler

Citation :
J'crois qu't'as pas encore bien comprit à qui t'causes. C'po parc'que j'vais t'apprendre la vie qu'j'suis ta pote alors gardes tes compliments pour tes belettes et laisses moi en paix t'veux?

Pierre s'appuya contre le mur, écoutant la narration de cette dame admirable
Sur elle était pas commune


Il la laissa s'exprimer ,quand subitement un geste a l'entrée du tribunal attira son attention
Voila qu'il devait quitter sa place pour rejoindre un homme avec des lettres
Un coursier quoi


Pierre traîna un peu des pieds et profita d'être près de Lycia pour lui murmurer

Je vous prends pas pour une belette
Mais sur que je vous laisserez pas en paix vous êtes trop ...enfin trop quoi


Pierre s'éloigna vers l'agité du parchemin l'écouta et saisit les feuillets

Puis il se dirigea vers Lara tout en souriant à Lycia au passage


Dame le procureur
Voici deux missives des personnes wilou et azurely
Et on me demande de vous donnez cela en ce procès


Pierre regarde Lycia

Enfin m'étonnerait que cette dame est agressé tout ces gens mais enfin

Pierre regarda de nouveau Lara et lui tendit les missives
Une fois qu'elle les pris ,pierre se pencha prés d'elle


Vous savez que vous avez des yeux superbes
Pis observez l'accusée avec vos yeux azurs
Ne me dites pas que de ces prunelles vous y voyait du mal?
Moi je pense qu'il faut pas la juger trop vite
Elle est douceur cela saute aux yeux
Comme le fait que je rêve de me noyer dans les vôtres

Lara60 a écrit:
Lara écoutait messire Horseman donner son témoignage, effectivement cela divergeait quelque peu de ce qu’avait bien pu dire l’accusée, ce qui ne l’étonna pas outre mesure…
Elle allait reprendre la parole lorsque le garde s’approcha d’elle, une missive à la main. Elle allait le remercia lorsqu’il se mit à parler ou plutôt à la draguer maladroitement…Elle prit les courriers et lui donna une tape sur la tête avec.


Veuillez, je vous prie, rester à votre place, nous sommes dans un tribunal ici ! Elle le regarda sévèrement puis entreprit d’ouvrir les missives qu’elle avait reçues… Wilou et Azurely, bien, les courriers étaient arrivés à temps.
Elle se leva et prit la parole.


Votre Honneur,
Voici les témoignages de dame Azurely et de messire Wilou qui, je le rappelle, avaient été attaqués par dame Lycia mais en étaient ressortis, heureusement, sans grand dommage. A deux on est plus forts…
Je vais donc vous lire le contenu de ces courriers.


Elle se racla la gorge et commença par le message de Wilou.

Citation :
Madame le procureur,

Nous avons bien reçu notre missive, de bon matin – euh faudra voir à ce que les prochaines missives arrivent un peu moins de bon matin d’ailleurs – et je me réjouis d’entendre que la malheureuse qui nous a attaqué est entre vos mains.
Pourquoi j’en veux à cette personne, parce que sa façon malhonnête de gagner sa vie, au détriment des honnêtes citoyens qui suent corps et âmes pour essayer de survivre, est des plus viles. S’attaquer ainsi aux voyageurs, souvent harassés par leur route, est on ne peut plus abjecte. Surtout que souvent voyageur ne part qu’après avoir longuement préparé son chemin et pris sur lui de quoi subsister pendant son voyage, pécule amassé par de longues journées de labeur.
Par bonheur notre habilité au maniement des armes – moi l’épée, ma compagne la poêle à frire – nous a permis de repousser cette vile personne qui s’en est allée sans demander son reste. Mais qu’aurait-elle fait si nous étions moins habiles ? Aurait-elle eu une once de la pitié qui nous a fait la laisser filer ?
J’en doute fort et c’est pourquoi je demande réparation pour cette affaire qui nous a fortement émue et à cause de laquelle la suite de notre voyage editat de cenzori entachée d’anxiété.

Au bûcher ! Au bûcher – comment ça je m’emporte ?

Chère procureur, merci mille fois d’avoir bien voulu prendre en considération notre mésaventure et lui donner l’importance qu’elle méritait, pour que justice soit faite en ce royaume.

Wilou, habitant de St Bertrand de Comminges

Après avoir terminé la lecture du premier courrier elle releva la tête vers l’accusée, elle aurait la parole une fois qu’elle aurait fini. Contrairement au gardien, elle n’était pas persuadée de la bonté de l’accusée et ses pleurs ne l’avaient pas touchée. Elle décacheta le second pli.
A présent, la missive de dame Azurely, la compagne de messire Wilou.


Citation :
Madame vénérée procureur,

Vous me demandez témoignage de ce triste jour ...

Voilà donc, je prenais route avec mon tendre et charmant garde du corps en la personne du magnifique Wilou61. Nous marchions tranquillement sur la route nous menant vers Orthez, après un dernier regard sur le village si calme si doux de Mauléon ...
Après quelques heures de marche , nous virent surgir un fossé une vile personne, ne laissant aucun doute sur ses intentions , nous déposséder de nos maigres biens ... Wilou, en héros, sortit son épée la maintenant en joue, alors que je lui récitais, à coup de poêle à frire, les vertus d'une vie honnête.
Leçon qui j'espère à porter fruits ...
Mais il est clair que si l'on peut se défendre et donner leçon avec arguments frappants, cela ne rend point justice ...

J'espère que de ce procès, justice en sera tirée et verdict dissuadera cette jeune personne à garder ce mode de vie ... Quoique si elle préfère apprendre les vertus d'une vie honnête, je me propose à cette tache aussi souvent que la damoiselle le désire ....

Chère madame le procureur, je vous embrasse bien fort puisque je dois vous manquer ...

Azurely qui revient bientôt ...

Voyant les dernières lignes du courrier, elle ne les lut pas à voix haute et s’arrêta à la proposition d’apprentissage.
Après avoir écouté le témoignage de messire Horseman, et lu les courriers qui venaient de lui être apportés devant la Cour, elle se tourna vers l’accusée et commença donc son second réquisitoire.


Dame Lycia, vous avez entendu tout comme moi le témoignage de messire Horseman ainsi que ceux donnés dans ces courriers, je ne crois pas en votre version, loin s’en faut, si vous parvenez à attendrir ici certaines personnes… Elle jeta un coup d’œil en direction du gardien Ce n’est pas mon cas, savez vous ce que je crois ? Que vous êtes une simulatrice, contrairement aux plaignants.

Votre Honneur, je tiens à vous rappeler que si l’un des plaignants n’est pas présent ce jour, messire Castelvicus, paix à son âme, c’est qu’il est décédé peu de temps après qu’il editat de cenzori brigandé, ses blessures l’ayant grandement affaibli, je crains que malgré les soins prodigués, ils ne soient la cause de son décès…

Messire Horseman a eu la chance d’être moins gravement blessé et d’y avoir survécu… Car non seulement cette dame, qui joue très bien la comédie d’ailleurs et qui devrait penser à se rediriger dans ce domaine afin de gagner sa vie de façon plus honnête, vole les biens d’honnête villageois ayant travaillé dur pour obtenir quelque chose mais en plus elle les agresse physiquement, les laissant pour morts sur le côté de la route et se moquant éperdument de leur sort… Ils peuvent bien mourir, cela ne lui fait ni chaud ni froid…

Au lieu d’expliquer son geste, d’exprimer de quelconques remords, elle nous joue une pièce de théâtre… Soit, chacun fait sa défense comme il le souhaite…
Aussi, si cela peut amuser une personne externe à l’affaire de la voir jouer ainsi la comédie, je ne trouve pas que ce soit très respectueux pour les plaignants qui ont souffert de l’agressivité de cette dame.

Je trouve tout ceci inadmissible…Je demande donc à la Cour la plus grande sévérité. Je pense que trois jours au pain sec et à l’eau dans l’humidité de nos geôles ne peuvent que lui faire du bien. Et je réclame à ce qu’un bourreau lui donne 10 coups de fouet en place publique afin de faire un exemple de ceux qui se moquent de la justice béarnaise en bafouant ses lois, et ce, à plusieurs reprises, et en tentant de se faire passer pour la victime…


Se tournant vers l’accusée.

Si vous avez autre chose à dire, je vous laisse à présent la parole.

Lycia a écrit:
Ecoutez c't'une méprise!

Verdict de rendu. Pas celui qu'elle attendait. Trois jours? Bon trois jours elle y survivrait. Mais le fouet... Elle pouvait encore entendre la pluie de coup qui avait déformé son dos, ses cuisses, son ventre.... Le fouet? Non...
Les frissons remontent le long de son échine, quelques sueurs froides et le coeur s'emballe.


Le fouet c't'un peu fort j'trouve comme punition...

Elle s'approche de la juge, le regard s'affole, les mains se tordent. Et la soif qui revient et lui tord les boyaux, laissant dans sa gorge un goût de bile dont elle se passerait bien. Se calmer. Surtout ne pas céder à la panique. Quelques mois auparavant elle avait cherché toute une armée, la provoquant alors qu'ils allaient se battre à 1 contre 10. Elle n'avait absolument rien ressentie. Se fichait alors de tout. Lycia n'a pas peur. N'a jamais peur. Elle n'allait pas commencer maintenant. Il fallait trouver une solution. Quelque chose pour qu'elle n'ai pas à entendre ces cinglants coups sur sa peau, chair entamée et maltraitée sous leurs regards furieux.

N'allez pas croire qu'j'regrette po d'les avoir brutalisés même si j'vous jure qu'ils en rajoutent!
Mais faut bien qu'j'bouffe moi! Et j'ai jamais d'mandé d'l'aide d'personne, j'compte pas commencer maint'nant!


Dans ses bottes ses orteils se pressent les uns contre les autres, sa bouche se fait sèche, son ventre se rentre. L'impression d'être revenue des années en arrière, de sentir la corde serrer ses poignets, leurs mains sales se glisser entre ses cuisses, leurs rires incessants, leurs grognements de chiens galeux. Le fouet... Sans cesse. Sans fin. Dix coups... Ca n'est rien, elle en avait reçu bien d'autres, avaient souffert bien plus... Mais là, seule, seule, seule sous leur joug.
Le vioc traverse son esprit, mais au lieu de la calmer cette image la fait paniquer. Elle ne peut pas recevoir pareil châtiment. Qu'on la brûle, qu'on l'écartèle! Mais que le fouet n'apparaisse pas sous ses yeux.


Vous m'voyez travailler pour les autres? J'peux pas! J'travaille pour la liberté d'tous, mais j'travaille pour mon compte, j'peux pas bosser pour les autres!
J'suis pas esclave, j'suis pas n'importe qui!
J'suis Lycia!


Le regard se voile, le souffle se calme. Dix coups? Elle les souffrirait en silence sans se plaindre. Lycia. Elle était Lycia. Lycia la guerrière, Lycia la femme forte et indépendante et seule. Les poings se serrent, la voix se calme.

Je suis Lycia...

Plongeant son regard dans celui du gardien, elle ravala péniblement la boule d'angoisse qui avait prit place dans sa gorge, et lui lança un léger sourire. Deuxième leçon: assumer ses actes et ce que l'on est jusqu'au bout. Ne pas avoir peur et ne pas regretter.
S'approchant de lui, elle en profita pour regarder l'homme aux chevaux et soupira. Lui avait tout ce qu'il désirait. Elle, elle n'avait que sa solitude pour compagne et amie. Bah... Ainsi sont les choses. Lycia sera toujours la méchante aux yeux de tous....


Pas b'soin d'm'lier les poignets, j'te suis grande gueule mais m'reluque pas trop, y'a rien d'bien intéressant à r'garder.

Elle se tourna vers la juge et ajouta:

Soit, prison et fouet. Mais n'pensez pas qu'ça servira d'exemple. Les gens font bien c'qu'ils veulent et j'compte pas changer d'style d'vie juste pour échapper à vos procès.
J'po d'temps à perdre une guerre m'attend alors si on pouvait accélérer l'mouv'ment?


Lycia libertadienne. Rouge à jamais. Indépendante à jamais. Et fière de l'être!
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MessageSujet: Re: 1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage   1er procès en gargote - Lycia pour triple brigandage I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 22:42

Caro68130 a écrit:
Entendre les explications de l'accusée... je restais sans voix, heureusement que je n'avais pas eu à prendre la parole. Ainsi donc Messire Horsem@n lui avait donné son pain et serait ensuite venu au tribunal pour porter plainte. Bien bien bien... se rendait-elle vraiment compte qu'elle se trouvait dans un tribunal à être jugée et non sur la Place de Pau à compter ses soit-disantes aventures ? Histoire somme toute très intéressante, mais il me tardait d'entendre la version de Messire Horsem@n. Version qui au fur et à mesure du récit semblait être bien a l'opposé de ce que nous avait raconté l'accusée et il s'avérait que nul pain n'était en possession du Messire au moment de l'agression. Un mensonge donc de la part de l'accusée.

Messire Horsem@n son témoignage terminé céda sa place au procureur, quand le garde se fit remarquer une fois de plus. Baissant la tête quelques secondes pour me reprendre afin de ne pas rire quand Lara le remis à sa place et non sans lui infliger une petite correction. Le sérieux reprenant le dessus, je relevais enfin la tête pour laisser continuer le procureur afin qu'elle nous lise par missive le témoignage d'un couple brigandé par la même personne.

Lecture faite, j'écoutais attentivement son dernier réquisitoire. Je savais que le moment du verdict arrivait à grand pas. Je laissais glisser discrètement mon regard vers ma greffière. Pour une première on pourra dire qu'elle n'aura pas eu un moment à elle, à devoir tout noter pour ensuite en faire le dossier au greffe. Retournant toute mon attention au procureur quand elle s'adressa à ma personne en retraçant les faits qui c'étaient passés icelieu ainsi que la sentence qu'elle estimait devant être donnée à l'accusée.

Un simple hochement de la tête au procureur à la fin de son réquisitoire, en guise de remerciement. A cet instant, je pensais que l'accusée n'allait plus rien dire et attendre mon verdict, mais contrairement à toute attente elle reprenait la parole, mais semble prise de panique. Elle qui semblait certaine d'elle tout au long du procès, laisserait-elle un instant ressortir sa vraie nature ? Ou me jouait-elle encore un rôle ? Il fallait absolument que je réfléchisse au calme quelques minutes....


Le juge va se retirer quelques minutes...... Garde ! faites-en sorte que l'accusée ne quitte pas les lieux.... le verdict sera rendu sous peu.

Sans plus attendre, je me levais de mon fauteuil pour me retirer quelques minutes dans la petite salle avoisinante à la grande salle du tribunal. Je me servais un grand verre de Calva et faisais les cent pas tout en le gardant en main....repassant tout en revue dans ma tête... quand là... le long et fort soupir. Je vidais mon verre d'un trait et m'en retournais dans la salle et m'asseoir dans le fauteuil, face au public, au témoin, procureur, avocat et accusée. Posant mes mains jointes sur la table de travail je regardais Lycia.

Accusée levez-vous, je vais rendre mon verdict.....

Dame Lycia, sachez que le tribunal n'est point lieu de pièce de théâtre, mais je tiens tout de même à vous dire que vous savez très bien jouer la comédie. Cependant la Cour n'est pas dupe. Lorsque vous parlez de n'avoir pas agressé Messire Horsem@n en nous expliquant qu'il vous avait donné un morceau de pain, je pense que vous auriez du mieux revoir votre texte et surtout ne pas commettre l'erreur de citer une denrée qui ne faisait pas partie de votre butin amassé. A présent :

Attendu que vous n'avez pas respecté la loi régissant dans le Comté de Béarn, en agressant, blessant et volant, non pas une fois mais à trois reprises, causant ainsi un Trouble à l'Ordre Public
Attendu que vous avez reconnu vos actes après le dernier réquisitoire d'accusation
Attendu que de ces actes de brigandage un homme ne s'est pas remis de ses blessures que vous lui avez infligés et en est mort

En conséquence de quoi, je vous condamne pour Trouble à l'Ordre public, à une peine de 3 jours de prison, ainsi qu'à 8 coups de fouet en place publique.

La sentence prend effet immédiatement et les coups de fouet seront donnés en place publique demain matin 10 heures....


Mon regard se tournait à présent vers le procureur et le garde

Qu'on prévienne le bourreau.....

Puis relevant le regard face à la salle

Affaire classée par le juge Caro Maledent de Feytiat, à Pau, ce jour du 12 février de l'an de Grasce 1457... Qu’on emmène l'accusée...

Trois coups de marteau, c'en était terminé pour moi, même si je devais encore assister aux coups de fouet le lendemain matin. Je restais assise encore quelques temps avant de me lever ...Ma charge de juge terminée, je laissais libre cours à mes sentiments en tant que femme, en tant que Caro citoyenne du Béarn. La dernière fois que j'avais entr'aperçu la sentence c'était en Champagne et sur un homme. Je me souviens encore aujourd'hui de son visage tentant de dissimuler la souffrance. Mais là il s'agissait d'une femme......

Varden a écrit:
Le verdict était tombé ... Valère avait suivi le procès en son entier ... Mais le verdict était tombé ...

Coms du Béarn, tu verras que ce n'est pas une sinécure ... Toi, l'accusé de toutes les erreurs possibles et inimaginables ... Toi, l'obligé de tous, le dévoué à chacun ... Ta vie ne sera que miettes éparpillées au gré des Béarnais .... Ta vie, un temps durant, ne sera que cette douce illusion ... Celle d'être le seul à pouvoir sauver qui tu le désires du pire des châtiments ... Cette Lycia ne méritait pas la mort ... La prison sans aucun doute ... Le fouet ...

Moue dubitative, il préférait la mise au pilori personnellement ... Mais ça avait un aspect totalement humiliant ... Le fouet aussi toutefois ... Il avait soumis un homme à cette sentence par le passé quand il avait été Juge ... Sûr que Caro ne l'ignorait pas ... Sûr que ces souvenirs n'étaient pas les meilleurs à se remémorer ... Scot McMotor ... Il avait autant d'effronterie dans le regard que cette Lycia, autant d'orgueil à n'avoir peur de rien, peut être pas même de la mort ... Blasphème ...

Mais n'était-elle pas Lycia ? Libertadienne ? Rouge ... Comme la peau à vif ... Se battre pour le peuple ? Ne le faisait il pas lui aussi quotidiennement ? Son combat de tous les jours de devoir ne pas affliger son peuple, de devoir le préserver des guerres, des famines, de la misère ... Peuple grand et fier ...

Béarn ...

Fier ...

Valère regarda la jeune femme un dernier instant, se leva le regard noir ... Plus que quiconque il eut pu savourer pareil châtiment pour celle qui avait tentée de s'en prendre à sa filleule ... Mais nul goût de victoire n'encensait le Tribunal ... Ce n'était là que la réponse de l'homme au crime de l'homme ... Violence et décadence, d'autres seraient brigandés, ça il n'en doutait pas en l'entendant parler à la Juge ...

Libertad ... Une pensée à Sélène ... Libertad ... Le passé ne s'efface donc t-il jamais ?

Epine rouge sang ... Nulle larme ne perlera cette nuit ...

Lycia ...

Libertadienne ...

Rouge ... Le sang n'a pas d'autre couleur ...

Indépendante ? A jamais sans doute, fière de l'être ... N'est ce pas ?

Nul n'a plus d'illusions ... A bientôt ...

Et d'un pas vif, toujours, il sortit, ne prenant pas la peine d'assister à l'exécution de la peine ... Mantel volant au vent ... Vent portant ... Vent giflant ... Vent cinglant ...


/HRP/Pour info, je croyais que LJD Caro avait posté avant moi, j'avais retiré donc retiré ce post, je le remets évidemment. Désolé pour l'incohérence du précédent, ça m'apprendra à faire du RP à 05h du mat .../HRP/

Ayerin a écrit:
Un procès public...

Pour son retour et sa cavale autour et dans cette ville qu'elle ne reconnaissait pas pour n'y avoir que très peu vécue avant son intégration chez ces Rouges comme on les appelle interpella la gamine ... il lui fallait savoir qui était jugé et savoir si elle allait pouvoir se réjouir de cette scène ... mais à son entrée, tout était déjà terminé, le blabla des beaux parleurs, des grands penseurs et autres crétins d'la communication abusive en avaient fini avec leur diarrhée verbale ... Oh pas qu'elle le regrettait, non, car elle n'aimait guère la môme les grands discours, n'y pigeait rien et pire encore ça la rendait nerveuse, voir plus ivre que tout c'que son gosier pouvait enquiller comme boisson diverse !

Mais déception nouvelle...
Celle mise en accusation n'était pas faite contre l'une de ces Rouges qu'la gamine aurait aimé voir mis à mal ... non,... celle-ci même si elle n'l'a connaissait que très peu malgré leurs anciennes appartenances, elle ne lui souhaitait aucun mal, ni taule, ni fouet, ni pendaison, aucun sévices et surtout pour si p'tite bagatelle à c'qu'elle entendit dans les rangs -combien de fois la môme avait-elle été brigandée, battue, poutrée, laissée pour morte dans maintes fossés sans jamais avoir eu recours a cette justice faite que par d'la bête humaine- mais voilà, elle n'était rien Locarin, plus rien du tout, juste une déjantée ayant tout oublié d'son passé depuis cette rouste prise sans que ceux se faisant appeler Famille n'viennent leur porter d'l'aide,... elle avait tout oublié excepté cette rancœur qui grandissait jour après jour et qui l'amena là, dès qu'elle entendit d'la bouche de villageois parler d'un Libertad jeté en pâture au cours d'un procès public ... et il lui fallait bien s'occuper car elle s'faisait suer ces temps-ci, la vagabonde dans l'âme,... alors elle restera là à regarder cette pauvre donzelle s'faire mettre sa tour en vrac avec en pensée le visage qu'd'autre plus vils qu'elle mériteraient bien !

Klementein a écrit:
[rp]Klem avait tout noté... absolument tout noté...
Tellement noté qu'elle en avait mal au poignet, comme à chaque procès depuis qu'elle avait reçu le poste de Greffière...

Chaque mot avait été consigné, chaque preuve insérée dans le dossier.
Qui voulait savoir ce qui s'était passé, du début à la fin, pouvait désormais le savoir.
Accusation, témoignages, verdict...
Klem commençait à connaître les rouages d'un procès, même si elle ne désirait pas du tout être à la place de l'accusée.
Chaque jour, des affaires différentes étaient jugées, et chaque jour, Klem aurait voulu aider ces pauvres gens qui se retrouvaient en procès afin qu'ils ne soient pas jugés... Et aussi, pour qu'elle puisse ne pas avoir mal à la main à chaque fin de journée...
[/rp]

--pierregardien a écrit:
Pierre écouta le verdict et la voix stricte du juge ne laissait pas de doute sur le fait qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision.
Il perdit tout envie de rêver aux femmes présentes ,il savait ce que Lycia allait endurer,et il connaissait son devoir à présent
Il venait d'escorter une femme libre, mais dès à présent il devait amener dans les geôles une prisonnière
Pierre se redressa de toute sa hauteur se dirigeant vers Lycia
Il faillit poser sa main sur son épaule pour la faire avancer vers la sortie,mais se ravisa
Il lui dit simplement avec autorité


Dame je vous demandes d'avancer
Vous êtes entrée seule ,je vous demandes de sortir de la même manière
Il est inutile que cela se passe autrement


Pierre fixait la détenue ,son regard amusé du début de séance avait disparu ,il était redevenu le gardien simplement le gardien
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