Leslou
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Vanyel
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| Sujet: Re: Des voix de recours Décembre 1456 Jeu 4 Fév 2010 - 1:01 | |
| - Citation :
- A Tous,
Béarnaises, Béarnais,
Adishatz !
En ce 23ème jour de Janvier de l'An de Pâques 1456,
Annonçons que de par la caducité évidente de notre Loy sur la Grâce Comtale,
Abrogeons le pouvoir de réhabilitation du Coms du Béarn, instauré dans notre Coutumier et de par la Loy adoptée sous le Mandat d'Améliane, car c'est un droit que seul notre Souverain possède.
Rappelons que l'Appel est une voie ouverte à tous pour que Justice et Equité règnent dans notre beau Royaume.
Faict à Pau, le 23 Janvier de l'An de Pâques 1456.
Pour le Très Haut, Pour le Roy, Per lo Béarn !
Coms do Béarn
- plus tard dans les annonces de la Grande Chancellerie de France a écrit:
- Seizième de mai 1457,
À tous présents et qui liront,
Rappelons les notions suivantes découlant de l'interprétation de la Coutume royale. Sachant que le Roy de France est source du pouvoir judiciaire sur l'ensemble du Royaume de France, il saurait prononcé la grâce d'un individu condamné par n'importe quelle cours sise dans ledit royaume. Étant donné que le Domaine Royal est propriété directe de Sa Majesté, et qu'ainsi, la justice y est rendu en son nom propre, seul Sa Majesté peut prononcer la grâce d'un individu dans le Domaine Royal. Étant donné que les Comtes et Ducs régnants des provinces vassales de France possèdent les pouvoirs judiciaires sur leur territoire, qu'ils ont la sagesse de confier à leur juge local, ils possèdent aussi le pouvoir de grâce sur leur territoire, pour le pouvoir législatif dont ils sont la source.
Qu'ainsi, nous définissons la grâce comme une réhabilitation dans ses droits et ses privilèges d'une personne reconnue coupable d'un quelconque crime, pouvant lui sauver la peine capitale.
Il est important de ne pas confondre relaxe et droit de grâce. Le premier tient lieu d'un verdict d'innocence à la fin d'un procès; le second tient lui de l'effacement dudit verdict, sans permettre un remboursement des peines subies suite au procès. Qu'ainsi, nous rappelons l'édit de notre prédecesseur, Belgian Fenouillet, Baron de Bourbourg et Pair de France, concernant la relaxe.
Louis-Hubert d'Harlegnan, Chancelier de France, | |
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