Cérémonie d'Allégeances à Lucasd de Kervanech, Comte du Béarn.

Qu'il s'agisse d'officier à Toulouse ou en Béarn, la chose relevait maintenant de la routine pour Estampe. Cette dernière serait revêtue d'un caractère moins impersonnel néanmoins, le Maréchal susnommé voyait ses manies et exigences héraldiques lorsqu'elle menait une cérémonie en Béarn.

Et toujours selon le même rituel inscrit dans la coutume féodale, elle attendait patiemment à son pupitre que la noblesse béarnaise et son suzeraine.

Ready, steady, go.

Citation :

~Nobles du Béarn devant prêter allégeances~

Valère et Vanyel d'Arezac
-Comte et Comtesse d'Ossau
-Vicomte et Vicomtesse d'Arros

Yolaine
-Comtesse de Coarraze
-Dame de Nay

Agnès de Saint Just
-Comtesse du Lavedan

Paddy de Ouiskai
-Comte de Castelbajac
-Seigneur de Sancte Fé de Morlaas

Azilize d'Herbauge
-Comtesse de Lescun
-Dame de Mirepeix

Eugénie de Varenne
-Vicomtesse du Montanérès
-Baronne de Monein

-Acar et Melian de Ventoux
-Seigneur et Dame de Mun

Eldaline
-Dame de Gan

Calypso d'Ascoli
-Dame de Vieillesegur

Citation :: Nous, Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Béarn, faisons savoir ce qui suit,

Unn nouveau Comte légitimement élu par la grâce des urnes a été reconnu en la personne de Lucasd de Kervanech, à présent Régnant en exercice du Comté du Béarn.

Son allégeance ayant été acceptée par Sa Majesté Nebisa de Malemort, Reyne de France, vous êtes, Nobles du Comté du Béarn, conviés à prêter allégeances à sa Grandeur Lucasd de Kervanech en date du 25 Septembre 1459, en salle du trône en Castéth de Pau.

Vous rappelons que vous votre serment devra faire mention des promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- et d'obsequium -fidélité- dues à la Comte du Béarn en la personne de Lucasd de Kervanech, qui en retour, vous devra justice, protection et subsistance.

Idem, rappelons que défaut d'allégeances vaut, et selon la volonté du Comte Régnant, destitution des titres et terres sis en le Comté du Béarn.

Si d’aventure vous ne pouviez être présent à date fixée, nous vous invitons à nous faire parvenir missive d’allégeance dument signée et scellée de votre main. Cette dernière sera présentée à sa Grandeur Lucasd de Kervanech au soir de la cérémonie et votre allégeance sera de fait valable et actée.

Pau le 24 Septembre 1459.

Dite Estampe, Maréchal d'Armes Royal.

HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône, château de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour prêter serment d'allégeance -de vive voix ou par missive- à partir du moment où le comte du Béarn se trouve en salle du trône.
La cérémonie se situe dans le temps au 25 Septembre 1459.

Bon jeu les gens. Have Feune.

Lieu du RP : https://chateau-pau.forumactif.com/t9623-ceremonie-d-allegeances-a-lucasd-de-kervanech-comte-du-bearn#249808

Que de missives en si peu de temps en provenance du Béarn...
Alors quitte à envoyer des mots d'amours autant s'acquitter prestement de celui-ci également.
Ce qui est fait n'est plus à faire.
Et hop, pigeon, vole !

Citation :

A Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Béarn,
A Lucasd de Kervanech, Coms du Béarn par la grasce des urnes et reconnu par Sa Majesté Nébisa de Malemort,

Faict à La Teste de Buch, le vingt cinquième jour de juillet de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.*
Cérémonie d'Allégeances à Lucasd de Kervanech, Comte du Béarn. Gnia10

Cérémonie d'Allégeances à Lucasd de Kervanech, Comte du Béarn. Gnia10

Cérémonie d'Allégeances à Lucasd de Kervanech, Comte du Béarn. Gnia210

*[HRP : date RP]

Convoquée, Melian s'en vint donc tranquillement pour prêter allégeances en son nom et celui de sa maison. Arrivée en salle du Trône, elle fit révérence devant le Maréchal d'armes et s'installa dans un coin, remarquant qu'elle était la première arrivée.

Un messager couvert de poussière après la longue route qu'il venait de faire vint remettre le pli de l'estampe au vieux schnock qui était à ce moment là plongé dans la lecture d'un ouvrage de la bibliothèque de Champagne.
Celui ci après en avoir pris connaissance pris sa plume et rédigea deux lettres destinées à l'estampe et au comte du Béarn.

Citation :: Salutations,

Par la présente, nous Paddy Versifiet de Ouiskai, comte de Castelbajac et seigneur de Sancte Fe de Morlàas renouvelons ce jour notre allégeance au Béarn.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à Lucasd de Kervanech comte légitime du Béarn. Nous jurons de prendre cause pour le Béarn comme nous l'avons toujours fait si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers.
Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurons sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Fait à Troyes le 25 septembre de l'an 1459

Un fois l'encre séchée, il scella les plis qu'il remis au messager pour qu'il aille les remettre à qui de droit... Mais avant de le laisser partir, il lui servit un whiskey pour lui donner courage de faire la route.

Madame la comtesse il faut que vous alliez en salle du trone pour faire votre allégeance.

La brune regarde sa servante.

Tu es sure ? y'a aucun bruit dans le castèh ça ne doit pas être encore commencé.

Si tu as raison, faut me sortir ma robe de cérémonie au couleur de Lescun, qui sont aussi celle du Béarn.

La servante s'empresse d'obéir. Et aide sa maitresse à se préparer. Puis elle lui tresse ses cheveux et les enserre dans une résille d'or. A son cou elle passe un simple ruban de velour or sur laquelle est accroché une minuscule vache de rubis. A peine visible. Elle est attaché à ce bijou qu'on lui à offert alors qu'elle était comtesse. Fin prête elle se rend d'un pas vif vers la salle du trône et après s'être fait annoncé entre dans la salle en saluant les présents.

Lucas est pas arrivé encore, elle vas donc s'installer dans l'endroit qu'elle préfère sur les banquettes des fenêtres.

Ce n'était pourtant pas le jour pour arriver en retard.

Qu'il soit le dernier habituellement c'était une chose, mais cette fois ce n'était pas trop possible.

Lucasd pressa donc quelque peu le pas.

Lorsqu'il arriva en salle du trône Lucasd aperçu le Maréchal d'Armes déjà présente, ainsi que Dame Melian et la Comtesse Azilize.

Les saluant rapidement, Lucasd se dirigea vers le trône dans lequel il prit place puis une fois prêt fit signe au Maréchal d'Armes que l'on pouvait commencer

A la suite du Coms, le chevaucheur d'armes entra dans la salle du trône.

On disait que la prestance d'un Coms était relative à la qualité de ses allégeances... Eglantine espéra donc que cette cérémonie serrait la plus belle possible... Et point trop longue.

Et si jamais écart il y avait, Eugénie veillait au grain.

Estampe hocha du bonnet en direction du Coms régnant. Les acteurs principaux - moins quelques uns - de cette cérémonie étaient présents et celle-ci pouvait enfin débuter.

-Que l'un des nobles du Béarn ici présents s'avance au devant de Sa Grandeur et prête allégeance.

Le Coms était arrivé, ainsi que la Comtesse Azilize et Mère Eglantine. Melian regardait dans la salle. Elle savait bien que certains nobles Béarnais étaient en campagne, mais qu'en était-il des autres ? Où étaient-ils passés ?

Voyant que personne ne bougeait à l'appel du Maréchal d'Armes, elle se décida à se lever et s'approcha du trône sur lequel le Coms était installé. Elle s'agenouilla.

Nous, Melian de Ventoux, dame de Mun, vous reconnaissons vous, Lucasd de Kervanech, Coms du Béarn par la volonté du peuple Béarnais, comme nostre suzerain.

En nostre nom et celui de nostre mesnie, nous vous jurons fidélité, aide et conseil.

Nous vous assurons que nous prendrions cause pour vous, Lucasd de Kervanech, Coms du Béarn, nostre suzerain, si quelque conflit venait à vous opposer à un tiers.

Depuis que Lucasd était arrivé, seule Mère Eglantine était entrée à son tour. Mais certains nobles étants déjà présents Le Maréchal d'Armes avait fait débuter la cérémonie.

C'est Dame Mélian qui la première s’avança et preta son allégeance. Lucasd avait beaucoup d'estime pour cette femme dévouée et consciencieuse et il était heureux de pouvoir l'avoir à ses cotés en tant que Chancelière, son aide lui étant plus que précieuse, mais également qu'elle soit la première à lui présenter son allégeance.

Lucasd se leva donc et s'approcha d'elle

Dame Melian, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Il l'aida ensuite à se relever et lui fit le baiser vassalique afin de sceller cette allégeance.
Deux pensées lui vinrent à l'esprit à ce moment et il ne put réprimer un léger sourire . La première fut qu'il était heureux que ce fut Dame Melian qui vint à l'allégeance et non son barbu de mari. La seconde qu'il était tout aussi heureux que l'allégeance du Comte de Castelbajac se fasse par missive.

Merci.

Melian sourit et une fois la protocole accompli, fit une nouvelle révérence avant de regagner son siège.

Au suivant !

C’était sa première allégeance... depuis qu’elle était rentrée du monastère. Elle et la petite Galette avaient fait le chemin ensemble. Évidemment, ce qui devait arriver arriva... Elles s’étaient mises à papoter, et papoter et .. bref, à force de discuter, elles avaient fini par commencer à s’habiller plus tard que prévu.
Lors de leur séance de coiffure respective - séance hautement féminine du type “je te coiffe puis après tu me coiffes” - il y avait eu:
l’épisode du peigne édenté, sans doute à cause de son grand âge
l’épisode de la mèche qui se planque et qu’on retrouve juste avant de s’exclamer “voilà c’est fini”
et enfin l’épisode “où est mon ruban pour attacher le bout de la tresse?” qui avait donné lieu à une scène étrange dans laquelle on aurait pu croire qu’une Galette tirait les cheveux de la Crevette pour la faire aller où elle voulait.

De fil en aiguille, les contretemps s’additionnèrent jusqu’à aboutir à la logique conclusion: elles seraient en retard pour le début de la cérémonie. Perdu pour perdu, elles finirent au moins de se préparer convenablement avant de prendre une voiture pour se rendre au Castèth.

Une fois arrivées, elles déambulèrent dans les couloirs familiers jusqu’à atteindre la salle du trône. Quand on se pointe à la bourre, il fallait au moins prendre un air naturel. Dernier lissage de robe, inspiration, sourire complice et en avant.

Il n’y avait pas encore trop de monde, mais les protagonistes centraux étaient présents.

Ben voilà c'était son tour ou celui de yolaine ou celui.... mais comme fallait bien que quelqu'un s'avance, elle le fit sans vraiment s'en rendre compte.

Une fois arrivée devant le trône où siège Lucas elle s'incline comme il le faut et commence.

Nous Azilize d'Herbauge, Comtesse de Lescun et Dame de Mirepeix, venons ce jour prettez allégences au Béarn.

Promettons fidélité, aide et conseil à vous Lucas de Kervanech, coms du Béarn par la volonté des béarnais.

Qu'il soit dit que je serais toujours là ainsi que les miens pour défendre le comté contre tout ses ennemis.

Ouffff sa voix n'avait pas tremblé en pensant à celle qui avait été sur le trône avant lucas et qui n'avait pas eu le temps de montrer ses capacités.

Ce fut ensuite Azilize qui se présenta devant lui, il l'écouta prester allégeance puis à son tour lui répondit

Azilize d'Herbauge, Comtesse de Lescun et Dame de Mirepeix, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Lucasd s'approcha ensuite un peu plus afin comme précédemment de sceller l'allégeance prestée par le baiser que certains coms avaient l'habitude de prodiguer au cours de cette cérémonie.

En se redressant il aperçu son amie Vanyel qui était arrivée, sans nul doute serait elle là prochaine à venir prester allégeance. Il était vraiment heureux qu'elle soit présente.

Peu rompue aux arts de la cour et moins encore à ceux de la toilette, elle avait sauté sur l'occasion lorsque Vanyel lui avait proposé de lui prêter main forte. Comme à son habitude, le calife s'était occupée de tout avec un soin méticuleux et elle-même n'avait eu qu'à suivre les directives, appréciant à juste titre de n'avoir qu'à exécuter des indications on ne peut plus claires.
La partie coiffure avait été la plus ardue du programme. Non que la chevelure de la mauléonnaise ait été récalcitrante, ç'avait plutôt été le cas de ses propres doigts bien malhabiles pour remplir leur office. Mais Vanyel avait été d'une patience exemplaire et presque aucun son de protestation n'avait été émis, ce qui au final relevait d'une grande et première victoire.

Le plus difficile s'annonçait cependant encore à venir. Choisir une robe, arranger une coiffure... elle pouvait l'apprendre après tout et même mieux, en confier le soin à son amie, mais alléger et faire une révérence... en public qui plus est... Elle allait devoir s'y plier comme tous les autres et tâcher de ne point faire d'erreur.
Son assurance n'était guère au beau fixe quand elle poussa les portes de la salle du trône à la suite de Vanyel. Fort heureusement, de celle-ci émanait à cet instant suffisamment d'assurance pour deux et c'est en toute discrétion qu'elle pu suivre la jeune femme et prendre place parmi la noblesse béarnaise.

Les allégeances, le protocole, cette cérémonie où chaque note est réglée, invariable...
L'allégeance d'Azilize s'achevait ce qui signifiait... au suivant, ou plutôt aux suivantes en l'occurrence. Elle savait que Cooky se faisait du souci sur ce qui devait se passer, elle l'avait vu se réciter les étapes à marquer une à une. Sur une impulsion, Vanyel décida d'apporter au cérémonial une variation que rien n'empêchait, à sa connaissance du moins. Nul doute que si le tout dérogeait quelque comment, les maîtresses de cérémonie le ferait savoir.

"Alles wird gut... c'est un proverbe au nord pour dire que tout ira bien" glissa-t-elle à la petite Galette avant d'attraper la main de Cooky et de l'entraîner à sa suite. Chemin faisant, elle salua Azilize puis Melian, qu'elle gratifia d'un sourire malicieux avant de se laisser doucement glisser dans l'état d'esprit calme et serein qui précédait ses allégeances.

À 15 pas du Comte...
"suis le rythme posé des pas, ça aide à se calmer et se concentrer" souffla-t-elle doucement à Cooky.

5 pas plus loin, soit à 10 pas du Comte
"ici on devient pour un temps simplement vassale en face de son suzerain.. mais on sera de nouveau nous entières après"

à 5 pas du Comte
"Fais comme moi" ses lèvres bougeaient à peine et elle parlait doucement pour que seule Cooky à ses côtés puisse l'entendre.

Arrivées à 2 pas de Lucasd, elles s'arrêtèrent. A ce moment seulement Vanyel relâcha son étreinte sur la main de la petite Galette.

Commencer par une légère inclinaison de tête en guise de salut, prélude à plus ample déclaration.

1 pas en avant, flexion du genou arrière, mains qui se posent sur le genou avant pour conserver son équilibre. Le tour était joué, elle avait un genou à terre, la tête relevée vers Lucasd - ça ne le fait pas de dire un serment au carrelage - et en avant...

Nous, Vanyel d'Arezac, comtesse d'Ossau et vicomtesse d'Arros nous présentons ici ce jour pour renouveler notre allégeance au Béarn à travers vous, Lucasd de Kervanech, Coms du Béarn légitimement reconnu.

Nous vous jurons fidélité, conseil et aide... par l'araire en temps de paix, par l'épée en temps de guerre.

La dernière formule avant un écho lointain... c'était celle qu'elle avait utilisée lors de sa toute première allégeance, ignorante du fait qu'elle empruntait une devise...Cette fois-ci, elle l'avait sciemment prononcée, puisqu'elle était appropriée à la situation.

Du coin de l’œil, elle essayait d'observer la petite Galette.

Bien cachée derrière Vanyel, elle observait avec attention les personnes présentes, prenant note des attitudes et des paroles échangées. Un instant, l'espoir que tous s'en iraient une fois leur allégeance faite lui traversa l'esprit. C'était la solution idéale, tous partiraient et elle resterait seule avec Lucasd et la maréchale d'armes. Ce serait alors beaucoup plus simple. Dans quelques années surement elle aurait suffisamment d'expérience pour alléger sans hésitation aucune mais pour l'instant elle n'avait guère envie de se donner en spectacle, aussi agréable que soit la compagnie.

Cependant, Donà d'Arezac en décida autrement. Était-elle pressée d'aller saluer le Coms ? Elle n'eut pas le temps de le lui demander, moins encore celui de la retenir. Déjà Vanyel lui chuchotait quelques mots étranges tout en l'entrainant par la main.

Eeeeh...

Il lui fut impossible d'aller plus loin. Sorties du rang des nobles, elles étaient désormais le point de mire de toute l'assemblée réunie. Maugréant en silence, elle n'eut alors pas d'autre choix que de se laisser entraîner, une fois de plus.
Les yeux rivés sur Plume, elle tenta alors d'imiter de son mieux chacun de ses gestes. Salutation en direction de Mélian et d'Azilize. Pour le sourire, seule l'option désabusée parvint à être esquissée tandis qu'elles se rapprochaient dangereusement de Lucasd.

15 pas... il était grand temps de se re-saisir. Suivant les conseils de son amie, elle redressa le menton, maintint son dos bien droit et ralentit pour adopter une démarche plus mesurée.

10 pas... se penchant légèrement vers Vanyel, elle murmura entre ses dents.

Je sais plus mon texte...

5 pas... se pencha à nouveau.

Par pigeon, c'était plus simple non ?
Et c'est quoi le troisième terme latin ?

2 pas... sa main retrouva sa liberté tandis qu'elle se redressait une énième fois. Cherchant à présent le regard de Lucasd, elle esquissa un léger sourire tout en inclinant poliment du chef.
Elle laissa Vanyel ouvrir la discussion, attentive aux paroles prononcées. Aide... auxilium... son sourire se fit plus large.
La vicomtesse en eut bientôt terminé, elle n'avait plus le choix. Se rappelant de ses cours de maintien, elle hésita un instant. Grande révérence ? Petite ? C'était un Comte après tout et qui plus est elle l'aimait bien, autant ne pas lésiner sur les efforts. Priant pour que sa prestation soit mieux réussie que les précédentes, elle leva légèrement les bras.
Jusque là elle maitrisait à peu près. Mais la suite... elle redescendit ses bras avec toute l'élégance dont elle était capable, puis suivi le mouvement esquissé en inclinant légèrement le buste. Lentement, son pied droit vint se placer derrière le gauche, afin d'anticiper le fléchissement qui suivrait. Alors qu'elle se penchait, sa main droite vint soulever un pan de sa robe, ses genoux fléchissant. Puis elle se releva lentement, relâchant son souffle, avant de s'agenouiller. Relevant la tête, elle prit la parole.

Moi, Cooky d'Ascoli, Dame de hum... Vielleségure, me présente ici ce jour pour renouveler mon allégeance au comté du Béarn en vous reconnaissant vous, Lucasd de Kervanech, Coms légitime du Béarn.

Je vous jure fidélité,... aide... et conseil.
Si un conflit venait à vous opposer Vous, Lucasd de Kervanech, Coms du Béarn, à un tiers, je jure que je prendrais alors cause pour vous.
Qu'il soit dit que ce serment est fait en toute liberté et avec sincérité.

Le sourire n'avait pas quitté ses lèvres tandis qu'elle constatait avec soulagement que sa voix n'avait -presque- pas tremblé.

C'était l'heure de la formalité. Yolaine entra en salle du trône et alla à son tour procéder au rituel.

Moi, Yolaine de Nay, prête ce jour allégeance au Comté du Béarn en la personne de son régnant légitimement élu, Lucasd de Kervanech. Je jure solennellement fidélité, aide et conseil au Béarn et à son Coms.

L'allégeance d'Azilize étant terminée, Lucasd vit s'approcher Vanyel tenant par la main une personne qui jusqu'à maintenant était cachée. Il reconnut Cooky et ne put s'empecher de sourire en voyant son air alors que Vanyel la tirait hors des rangs des personnes présentes.

Il se demanda ce que pouvait bien manigancer Vanyel, mais ne tarda pas à en avoir la réponse

Une allégeance conjointe. Peut être n'était ce pas des plus protocolaire mais à priori rien ne s'y opposait. Il reconnaissait bien là Vanyel qui sans nul doute avait souhaité aider son amie pour sa première allégeance depuis qu'elle avait obtenue sa noblesse.

Lucasd se rendit compte que si il y avait bien un évenement qui pouvait lui faire grand plaisir durant cette cérémonie au rituel parfois récurent et rébarbatif, c'était bien cette allégeance simultanée de la part de ses deux amies proches.

Il s'approcha donc en souriant des deux nobles quand Yolaine se présenta et presta allégeance
à son tour. Lucasd ne fut même pas étonné d'un tel comportement et décida de simplement l'ignorer pour l'instant.

Ne pouvant se dédoubler, il s'adressa d'abord à Vanyel

Vanyel d'Arezac, comtesse d'Ossau et vicomtesse d'Arros, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Il l'embrassa ensuite pour confirmer l'allégeance, puis tout en continuant de sourire se tourna vers Cooky

Cooky d'Ascoli, Dame Vielleségure, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

A son tour il lui donna le baiser vassalique et se redressant ajouta,

Merci à vous deux pour cette petite intermède bien agréable rompant quelque peu la routine de cette cérémonie.

L'esprit enjoué et un peu ailleurs il allait retourner à son trône quand il se rappela que Yolaine était toujours présente. Il fit donc demi tour et se retrouva face à elle.

Yolaine, Comtesse de Coarraze et Dame de Nay, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Puis procéda à l'embrassade vassalique afin de sceller cette nouvelle allégeance.

Eldaline arriva en trottinant dans la salle du trône, bonne dernière. Elle s'avança jusqu'à faire face au Coms et lui fit sa plus belle révérence. Elle avait bien relu la missive d'Estampes et espéra ne rien oublier.

Votre Grandeur,

Je prête ce jour allégeance au Comté du Béarn en la personne de son Coms régnant, Lucasd de Kervanech, pour la Seigneurie de Gan. Je vous promets aide -auxilium- conseil -concilium- et fidélité -obsequium-.

Elle attendit la réponse patiemment.

Ce fut ensuite au tour de la Dame de Gan. Comme pour Cooky c'était sa première allégeance depuis son anoblissement. Mais après une très belle révérence ce fut elle aussi sans écart ni hésitation qu'elle fit son allégeance. Il put donc lui répondre

Eldaline, Dame de Gan, moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

puis lui donnant ensuite le baiser de coutume pour entériner cette allégeance.

La cérémonie touchait à sa fin, il restait à recevoir l'allégeance d'Eugénie de Varenne, puis il devrait ensuite répondre aux missives recues

Une fois redressée et embrassée, elle adressa un discret clin d’œil à Vanyel. Il serait toujours temps de la remercier plus tard.
Souriant à Lucasd, elle se pencha vers lui et murmura...

C'est que, j'ai remarqué que nous avons plus de comtesses que de comtes alors il fallait que j'en profite.
J'enverrai un courrier à la prochaine comtesse...

Sourire taquin aux lèvres, toute sa nervosité s'était envolée. Puisque le Coms lui avait promis son aide, plus rien ne pouvait lui arriver n'est-il pas ?
Mais déjà la cérémonie continuait, il n'était plus temps de s'attarder. Entrainant Vanyel à sa suite, une fois n'est pas coutume, elle s'éloigna du trône et revint se placer sagement parmi les nobles spectateurs de la cérémonie.

Alors, puisque la cérémonie d'allégeances touchait à sa fin, Estampe céda la place à la Vicomtesse du Montanerès. Laquelle se présenta au devant du Comte Régnant afin de prêter le serment idoine.

Nous, Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montanerès, Baronne de Monein prêtons ce jour allégeances à vous Lucasd de Kervanech, Comte Régnant du Béarn et notre suzerain.

Nous vous jurons ce jour fidélité, aide et conseil pour la durée de votre mandat

C'était maintenant au tour d'Eugenie de Varenne de prester allégeance

Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montanerès, Baronne de Monein , moi Lucasd de Kervanech, Coms do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Puis il procéda au baisser vassalique maintenant habituel.

C'était la dernière allégeance et ainsi cloturait la cérémonie.