De la paix du Sud-Ouest

Puisque ne pas s'exprimer nuit au Béarn, puisque les plus folles rumeurs circulent déjà sur l'ambition béarnaise de ravager les terres Gasconnes, puisque chacun sait ici que d'aucun ce projet ne saurait nous appartenir, voilà ce que je propose comme expression du Béarn dans cette histoire.

Citation :: De nous Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn,
Et par l'intermédiaire de Valère d'Arezac, notre Chancelier

A ceux qui auront, liront ou se feront lire la présente,

Saludi e Patz !

En ces jours sombres où la trahison est de rigueur au Sud-Ouest de notre Royaume, mis au fait des terribles nouvelles affectant notre voisin, le Duché de Gascogne, le Béarn ne saurait rester muet sur les agissements s'étant perpétrés il y a quelques jours et qui brisent encore une fois la volonté d'unité des peuples, de paix et de stabilité de nos différentes Provinces.

Qu'il soit su que, par notre plume, le Béarn condamne cette attaque lâche et misérable et que nous nous proposons pour aider notre bien-aimé voisin dans la lutte contre les partisans de l'attaque félonne ayant été commise sur Labrit.

Afin de faire taire d'éventuelles rumeurs, aussi folles que dénuées de fondement soient-elles, nous rappelons notre amitié sincère avec la Gascogne et que c'est en tant que Province amie que nous tendons ce jour la main à la Gascogne afin de participer à régler le conflit venant de naître. Nulles intentions belliqueuses du Béarn n'ont jamais été exprimées ou même sous-entendues à l'encontre du Duché de Gascogne ou du Duché de Guyenne.

Si la responsabilité du Duché de Guyenne venait à être confirmée comme n'étant pas du fait du Duc Garzimlebo, nous assurerions alors la Guyenne de notre soutien au même titre que nous souhaitons condamner fermement et définitivement tous actes criminels au Sud-Ouest de notre beau Royaume de France et lutter contre cette engeance qui a pris et pillé Labrit sans foi, ni loi.

Et pour que la présente prenne désormais la valeur qui doit être sienne, la signons et la scellons au Castèth de Pau, en ce Douzième de Juin de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Sept.

Per lo nouste Béarn !

Chancelier du Béarn

[sceau à mettre]

J'ai corrigé selon remarques.

Clémence affiche un large sourire à l'intention de Varden. Maintenant, elle commence à avoir l'habitude de ses textes compliqués.

Se serait bien de faire une annonce en effet, et qu'elle circule chez nos voisins comme en Béarn.
J'aime bien ton texte Varden.

Invité

je plussoie l'initiative de Varden. j'ai entendue beaucoup de rumeurs qui dit qu'on va attaquer Dax

La petite s'empresse de rajouter en entendant le mot Dax. Profitant de Varden sous la mina, étant Chancelier, il devait bien savoir pour les frontières.

Et c'est quand qu'on annonce que la frontière de Gascogne est fermé?
Et au faite, l'aragon c'est de nouveau ouvert? l'AC?

Hum... Je préférerai que ce soit transmis uniquement au nom de la Comtesse si ça ne te dérange pas Varden.

Je changerai aussi le Adishatz par un Saludi et Patz et Per lo Béarn par Per lo nouste Béarn

Après pour le côté pinailleur... Ici il y a redondance:

Citation :: les agissements s'étant perpétrés il y a quelques jours et qui brisent encore ce jour la volonté d'unité des peuples

Là ça sonne bizarre, prendre sans rancoeur...

Citation :: qui a pris et pillé Labrit sans remords, ni rancœurs.

Pareil ici:

Citation :: comme étant de la non-volonté du Duc Garzimlebo

Je dirai plutôt, n'étant pas du fait.

Pour le reste c'est tout bon.

Léger hochement de la tête afin de signifié qu'il est d'accord avant de prendre la parole.

Ça me va également, s'il des rumeurs commencent à circuler autant les faire taire immédiatement.

sans remords, ni rancoeur?

Le mot rancoeur est complètement hors sujet, je pense que vous vouliez peut être dire "sans coeur". Personnellement j'aime bin l'expression de "sans foi ni loi".
Sinon je salue l'initiativ qui se devait d'être apportée rapidement.

Oui pardon, la fatigue sans doute ... Merci.

Sans foi ni loi ? Je peux remplacer si vous préférez, l'idée reste proche, c'est là l'essentiel après tout.

Je n'avais pas entendu les primes remarques. Je suis d'accord pour changer ce qui ne va pas mais si j'écris je mets mon nom c'est ainsi, je ne suis pas scribe donc tu as le droit de rédiger tes textes seules si tu ne veux pas mon nom dessus. Chacun connait mon style et ma plume et dire que tu as rédigé un texte alors qu'il est de ma main serait se moquer du monde à mon humble avis. Personnellement, je comprends que tu veuilles qu'il soit de ton nom seul et ça ne me dérange nullement mais pour faire preuve d'honnêteté il serait aussi bon qu'il soit de ton fait seul alors.

Gromelle, tant de choses qu'elle n'aurait pas du être, tant de... Enfin passons.
Bon et bien ma foi, en mon nom donc, j'essaye de rédiger ça dans la soirée.

Lui éviter de nouvelles critiques malvenues sur le domaine diplomatique, c'était la moindre des choses qu'il pouvait faire, et la voir accusée de plagiat eut été bien dommageable, ainsi donc, le Chancelier acquiesça et termina.

Et je ferais transmettre partout où tu le désireras.

Voilà la dernière prise de position Guyennoise :

Citation :

Au Peuple Guyennois,
Aux Peuples du Sud-Ouest, à leur Régnant et leur Conseil,
De Garzimlebo, Duc de Guyenne :

Gens du Sud-Ouest !

Qu’il soit su et dit que Guyenne demeurera ferme.
Après entretien avec sa Grâce Godgaby Duc de Gascogne, à l’écoute de la Sainte Eglise Aristotélicienne, soucieux de l’unité du Peuple de Guyenne tout autant que de la Justice et des relations guyenno-gasconnes, je déclare à tous :

De la situation de Labrit :

Les Guyennois ayant participé à la prise de la cité gasconne de Labrit et à sa mise en ville franche, se réclamant de la Compagnie du Renard ou faisant parti des rangs de l’armée franche de La Desembarranta sont sommés de rejoindre la cité de Bazas.
L’armée de La Desembarranta doit être détruite à Labrit même.
Les Guyennois qui rejoindront Bazas devront déposer les armes en arrivant en ville et se présenter à la Prévôté de Guyenne.
Les meneurs de cette opération de déstabilisation du Sud-Ouest du royaume de France seront traduits devant la Justice guyennoise.
La cité de Labrit sera abandonnée sans combats aux autorités gasconnes et la somme de 2000 écus sera laissée en caisse en geste de solidarité entre Hommes du Sud-Ouest. La population de cette ville n’est en rien responsable des actes que les membres de la Compagnie du Renard affirment vouloir « venger ».

Ultimatum officiel, ferme et définitif est fixé au mardi 16 juin 1457. Quiconque demeurera à Labrit passé cette date sera déclaré ennemi de Guyenne, quiconque ne respectera pas les conditions précédemment citées se verra poursuivie.

Le duché de Guyenne et ses armées s’engagent à ne pas porter les armes contre ceux des Guyennois présents à Labrit qui rentreront librement sur nos terres.
De Bazas, chacun rejoindra son lieu de domicile où il restera assigné à résidence sous surveillance des services guyennois jusqu’à clôture des procès portant sur l’affaire.
L’équité des procès sera assurée. Monseigneur Bardieu, Evêque de Cahors, se propose aux accusés comme avocat.
Les procès intentés par le duché de Guyenne seront publics et tout habitant de Guyenne ou Estranger présent en nos terres pourra y assister.

Des Compagnies Franches en Guyenne :

Guyenne et Gascogne s’accorde à refuser les services de la compagnie franche dicte Le Cartel et dirigée par le sieur Falco. Cette organisation verra les poursuites à son encontre abandonnées en cas de destruction dés ce jour du dimanche 14 juin 1457 de l’armée en cours de création en la cité de La Teste de Buch. Le Cartel disposera alors de 48h pour quitter le territoire guyennois sans commettre quelque exaction que ce soit. Si l’armée de La Teste de Buch venait à poursuivre sa création, les procès seraient maintenus et action armée serait engagée à l’encontre des membres du Cartel. De même si passé le mardi 16 juin 1457 ils étaient encore en Guyenne.
Guyenne ne tolérera pas rassemblement de la Memento Mori commandée par le sieur Namaycush sur ses terres. A compter du mardi 16 juin 1457, tout membre de Memento Mori ne présentant pas laissé passer de la Prévôté de Guyenne pourra être mis en procès et subir le poids des armes guyennoises.
Dés à présent, tout membre de Memento Mori qui tentera de passer Bazas afin de s’en prendre aux Guyennois de Labrit ou se rendre en Gascogne sera stoppé par nos armées. Ceci jusqu’à ce que Gascogne informe Guyenne de ses positions vis-à-vis de Memento Mori.

Des relations Guyenno-Gasconnes :

Le duché de Guyenne entend que les responsables des événements de Labrit soient punis pour leurs actes.
Le duché de Gascogne ayant déjà mis en procès les acteurs identifiés de la révolte et étant donné que l’état de guerre toujours actuel entre les deux duchés ne permet pas l’application des traités de coopération judiciaire, la Guyenne n’entamera pas de poursuites en rapport avec cette révolte.
Guyenne ne saurait entreprendre action plus poussée que Gascogne lors de la prise de Bazas concernant les révoltés en eux-mêmes.
Guyenne s’attachera cependant à sanctionner les meneurs de cette action, lesquels ont agi en connaissance de causes et en parfaite désobéissance aux directives ducales. Commettre délits en terres étrangères et, hélas, encore aujourd’hui « ennemie » sur le papier ne permet pas d’être poursuivis en Guyenne, se rendre coupable de trahison le permet bel et bien en revanche.
La Guyenne s’engage à poursuivre jusqu’au dénouement de cette affaire d’appliquer les plans communs aux deux duchés en collaboration avec les autorités gasconnes.
Notre volonté de conclure une paix franche et durable entre nos duchés demeure intacte et la Guyenne sera au rendez-vous des négociations qui étaient sur le point d’aboutir.

Ce communiqué est une déclaration officielle et traduit avec exactitude les positions du duché de Guyenne. Toute dérive à cette ligne officielle sera étudiée en vue d’éventuelles sanctions.

Fait à l'Ombrière le quatorzième jour de juin 1457

GarzimLebo

De la paix du Sud-Ouest - Page 2 Orus8ew3

De la paix du Sud-Ouest - Page 2 Orus8ew3

Lisant puis relisant l'affiche le Capitaine demeura un instant perplexe avant de se résoudre à poser la question qu'il avait sur le bout de la langue.

Je ne sais pas si c'est moi qui est l'esprit endolori mais un passage de la missive me surprend:

Citation :: La cité de Labrit sera abandonnée sans combats aux autorités gasconnes et la somme de 2000 écus sera laissée en caisse en geste de solidarité entre Hommes du Sud-Ouest. La population de cette ville n’est en rien responsable des actes que les membres de la Compagnie du Renard affirment vouloir « venger ».

Doit-on comprendre par là que la ville de Labrit ne possédait que 2000 écus dans ses caisses et que le coms guyennais est au courant ou qu'il demande aux pilleurs de leur laisser 2000 écus et de partir avec le reste?

Sans quoi je trouve ça fort surprenant. Si on part du principe qu'il n'a aucune responsabilité dans cette histoire comment peut-il espérer que les pilleurs l'écouteront, alors qu'ils ont déjà prit Labrit sans son autorisation? Et surtout pourquoi ne pas leur demander de restituer la totalité de la somme?

Enfin cela ne nous regarde pas et ils se sont peut être mis d'accord entre eux mais j'avoue que ça me laisse assez perplexe surtout quand il parle de solidarité ensuite...

Inutile de s'emballer dans de telles spéculations. Peut-être le Duc de Guyenne fait don de 2000écus sans connaissance aucune du contenu des caisses de Labrit. Ou alors, ses renseignements sont tels qu'il a su de combien fut le rapt.
Toutefois il ne faut pas exclure l'hypothèse de la complicité, mais dans ce cas, dans quel but?
Je ne vois pas les effets bénéfiques de la Guyenne dans cette hypothèse.

Petite grimace du lieutenant qui avait en effet laissé son esprit vagabonder, échafaudant des théorie sans aucun fondement pour autant.

Non vous avez raison... C'est juste le "sera laissée en caisse" qui m'a surprit sur le moment. Mon côté commère que je réserve d'habitude aux fins de marché qui a prit alors le dessus sur ma personne parfois friande de supputations en tout genre... Enfin ça ne dur jamais bien longtemps...

Quoiqu'il en soit je suis d'accord avec vous, je me suis égaré, nous ne possédons pas assez d'informations pour juger de la chose. Et en effet la Guyenne n'aurait rien à y gagner si ce n'est l'argent volé couplé d'une basse vengeance, mais qui pourrait entrainer la reprise des hostilités... En somme rien qui à l'air d'être dans l'optique de leur Duc et qui leur soit réellement bénéfique.

Votre esprit est toutefois vif, avec de l'impartialité dans le mode de pensée, vous feriez un bon Prévôt.

Eriadan sourit.

En effet, je ne crois pas sincèrement à une telle complicité. Si le Duc avait souhaité déclarer les hostilités, il aurait eu largement les moyens de le faire et la Gascogne aurait probablement sombré, surtout si le Périgord s'en était mêlé...

Invité

Niveau finance je doute que la Guyenne soit capable d'assurer une guerre, ils ont un gouffre abyssale à la place de ce qu'on appel une trésorerie.

Invité

Invité

Notre déclaration tarde un peu à arriver non ?

J'attends notre Grandeur.