[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy.

Citation :

~Nobles du Béarn devant prêter allégeances~

Valère et Vanyel d'Arezac
-Comte et Comtesse d'Ossau
-Vicomte et Vicomtesse d'Arros

Agnès de Saint Just
-Comtesse du Lavedan

Paddy de Ouiskai
-Comte de Castelbajac
-Seigneur de Sancte Fé de Morlaas

Azilize d'Herbauge
-Comtesse de Lescun
-Dame de Mirepeix

Yolaine
-Comtesse de Coarraze
-Dame de Nay

Eugénie de Varenne
-Vicomtesse du Montanérès
-Baronne de Monein

Lucasd de Kervanech
-Vicomte de Gerderest
-Seigneur de Tournay

Shallimar de Malicorne
-Vicomtesse de Doumy

-Acar et Melian de Ventoux
-Seigneur et Dame de Mun

Eldaline
-Dame de Gan

Calypso d'Ascoli
-Dame de Vieillesegur

Eglantine Camille Marguerite
-Dame de Marciac

Pour prime allégeance :

-Murlok de Corvinus, pour la Vicomté de Bazillac

-Melian de Ventoux pour la Baronnie d'Esparros

Citation :: Nous, Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Béarn, faisons savoir ce qui suit,

Une nouvelle Comtesse légitimement élu par la grâce des urnes a été reconnue en la personne de Klementein d'Andecy, à présent Régnante en exercice du Comté du Béarn.

Son allégeance ayant été acceptée par la Couronne de France, vous êtes, Nobles du Comté du Béarn, conviés à prêter allégeances à votre suzeraine en date du 1er Avril 1460, en salle du trône en Castéth de Pau.

Vous rappelons que vous votre serment devra faire mention des promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- et d'obsequium -fidélité- dues à la Comtesse du Béarn en la personne de Klementein d'Andecy, qui en retour, vous devra justice, protection et subsistance.

Idem, rappelons que défaut d'allégeances vaut, et selon la volonté de la Comtesse Régnante, destitution des titres et terres sis en le Comté du Béarn.

Si d’aventure vous ne pouviez être présent à date fixée, nous vous invitons à nous faire parvenir missive d’allégeance dument signée et scellée de votre main. Cette dernière sera présentée à sa Grandeur Klementein d'Andecy au soir de la cérémonie et votre allégeance sera de fait validée et actée.

Pau, le 31 Mars 1460.

Dite Estampe, Maréchal d'Armes Royal.

HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône, château de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
Les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour poster le serment d'allégeances de leurs persos -de vive voix ou par missive- soit du 01/04/2012 et ce jusqu’au 01/05/2012. La cérémonie se situe dans le temps au 1er Avril 1460.

Lien du RP : https://chateau-pau.forumactif.com/t10309-rp-ceremonie-d-allegeances-a-sg-klementein-d-andecy

Il était des fois, comme ça, où ce n'était pas la faute d'Estampe si les affaires héraldiques de la Marche du Béarn trainaient plus que de raison. Dingue.
Il était des fois où les impondérables et les difficultés se succédaient comme la dégringolade d'une horde sauvage de tartines qui ne faisaient rien que de tomber du côté de la confiture, tout exprès pour embêter leur monde.

Mais il était aussi des fois où Estampe vainquait sa propre force d’inertie, celles de ses frères d'armes, venait à bout des convictions froides et arrêtées à grands coups de caducées sur la table et de menaces, et même d'une OPA armagnaçaise féroce sur les fiefs bigourdains. Une fois où celle qu'elle estimait méritante recevrait une récompense à la hauteur de son investissement. Une fois même où il lui était donné de déléguer la Marche du Béarn, même si cela provoquait en elle un sentiment doux amer, mi figue mi raisin, la grogne de celle qui abandonnait un peu ce qui lui restait d'amour pour ce qui était jadis la perle du Sud-Ouest.

Le Maréchal d'Armes Royal était flanqué de Sépulcre, qui prendrait sa relève, et avait fait un effort particulier pour l'occasion. L'octroi d'une baronnie de mérite -enfin !- à Melian de Ventoux et tirer sa révérence dignement méritait qu'elle fasse parer la salle du trône des couleurs et emblèmes du Béarn et de sa Noblesse.
Cette dernière attendait l'arrivée de la Comtesse régnante et de ses vassaux à la place qui lui était dévolue.

Sépulcre n'avais pas énormément de travail depuis quelques semaines au sein de la hérauderie, une marche de chevalerie qui ne bougeait pas et une marche angevine qu'il ne contrôlait pas...
Bref il s'était donc retrouvé avec la marche béarnaise et avait vite compris que sa précédente propriétaire y était très attaché, un peu trop même.
Il avait décidé d'accepter qu'elle officie cette cérémonie mais espérait également qu'en échange elle comprendrait qu'il faille passer le flambeau et dans de bonnes conditions.
Le voici donc au côté d'Estampe à attendre la noblesse béarnaise.
Ainsi il pourrait mettre un visage sur chaque nom et chaque titre, ce qui lui serait bien utile par la suite.

Regard vers cette femme qu'il avait cotoyé il y a bien longtemps à l'Entente Pyrénéenne au nom du BA, un souvenir qui lui faisait regretter la diplomatie.

Première arrivée, première ~~partie~~ servie. La journée était pleine de tâches pour l'abbesse, et même si elle appréciait ce genre de cérémonies, et les cérémonies ayant attrait à la noblesse, elle tenait pas à y passer la journée.

Elle se demandait, en entrant dans la salle du trône, si elle allait prêter serment sur son fief actuel ou sur son futur fief. Peut-être trouverait elle la réponse sur le parchemin des nobles devant prêter allégeance. "Dame de Marciac" . L'échange n'était peut-être pas pour aujourd'hui.

En arrivant à la fin du parchemin, elle vit le nom de dame Melian et celui de Murlok inscrits. Une Baronne et un Vicomte, rien que cela. Tout semblait sourire au maire de Mauléon en ce moment, et la chancelière voyait ses bons et loyaux services récompensés. En y regardant de plus près, cela commençait à faire beaucoup de nobles en Béarn.

En rejoignant les places réservées à la basse noblesse, Eglantine adressa un regard à Estampes, qui était accompagnée de... de qui d'ailleurs?

Trop bien vêtu pour être un serviteur, qui était-il alors? Son amant? Non, un maréchal d'armes ne dirigeait pas une cérémonie avec son amant, cela serrait peu sérieux. Quoi qu'Eugénie sembler aimer bousculer les choses, mais pas à ce point tout de même. Mystère. Peut-être un archiviste royal des allégeances, si ce nouveau poste avait été crée par le Roy. Ou un inspecteur des maréchaux d'armes. Ou un assistant décorateur? Ou peut-être que les allégeances devraient se faire en latin, et que l'homme était là pour "souffler". Tant qu'il ne s'agissait pas d'un damoiseau de compagnie qui lui prendrait sa place...

Cette cérémonie gagnait en intérêt, et Eglantine n'était plus pressée de partir. Percer le secret de l'invité mystère valait la peine d'arriver en avance.

Klem avait à nouveau une grande étape dans sa "vie" de Comtesse (temporaire) à faire : l'allégeance des nobles béarnais. Elle qu'on disait si discrète allait maintenant recevoir chaque noble du Béarn afin de les recevoir.

Bien habillée et apprêtée d'une robe réalisée elle-même, qu'elle cousait à l'occasion, c'est-à-dire pas beaucoup, voire pas du tout ces derniers temps), "Sa Grandeur" se rendit dans la salle du Trône.

Les officiers de l'hérauderie étaient déjà présents, Klem sourit à Eugénie, en se rappelant des bribes de leur dernier conseil ensemble, qui datait depuis très longtemps maintenant. Elle se dit qu'il était dommage qu'elle ait quitté le Béarn, mais les hautes fonctions de l'Hérauderie le nécessitaient, probablement.

Bonjour à vous !
Estampe, quel plaisir de vous revoir depuis tout ce temps. J'espère que vous allez bien.

Messer, bonjour et bienvenue au Béarn. Je suis la Comtesse en titre, Klementein d'Andecy.

Klem désigna le fauteuil au centre de la pièce.

Je suppose que là est ma place ?

Pour la deuxième fois , je fit mon entrée en salle du trône.
Il y a quelques temps c'étais pour recevoir l’allégeance des nobles Béarnais , et aujourd'hui ça sera pour prêter allégeance a mon tour.
La roue tourne , et elle tourne bien plus vite qu'on ne le pense.
La maréchal d'arme était présente , accompagné d'un homme que je ne connaissais pas.
La comtesse aussi était présente , prête a recevoir chaque nobles Béarnais.
La mère Églantine était aussi déjà sur place.
Une révérence de rigueurs afin de saluer tout ce beau monde et je pris place , attendant patiemment que la cérémonie débuté.

Quand elle avait reçu la lettre d'Estampes, elle l'avait décachetée comme d'habitude, pour connaître la date des prochaines allégeances. Geste routinier dans la vie du noble, Béarnais ou pas.

Ce qui fut moins coutumier, ce fut la décoloration totale de sa figure, ou du moins du peu de couleur qu'elle arborait sur ses joues en temps normal.

Combien de fois relut-elle la missive ? Cela restera un mystère perdu quelque part entre le Triangle des Bermudes et l'Atlantide. Toujours est-il que l'on entendit dans le Château de Mun le pas de course de deux dames de compagnie affolées qui croyaient leur maîtresse à l'agonie.

Melian donna la lettre à Louison, demandant qu'on la donne à son époux, et qu'on l'aide à se préparer pour les allégeances. Réaction stoïque ? Stupéfaction totale vous voulez dire ! Voilà qu'on allait lui octroyer une Baronnie ! Demande dont elle n'avait pas du tout été informée, mais quelque part c'était ainsi que cela fonctionne.

Une fois préparée, son époux récupéré et paré, et le coche prêt, le couple prit la route.

Elle était un peu comme zombifiée, ne comprenant fichtre rien ou si peu à ce qui était en train d'arriver. Poisson d'avril ? Farce de quelque créature mystique ? Miracle ? Ou plutôt mérite, tant de l'intéressée que des personnes qui s'étaient acharnées à monter le dossier ?

L'on serait bientôt fixé. Arrivés devant la porte, ils s'arrêtèrent. Ils attendaient Vanyel et le Coms Varden pour entrer.

Une nouvelle fois les allégeances allaient commencer. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle préférait mais il fallait y passer. Aussi après s'être vétue comme il se doit, elle se dirigea vers la salle du trône.

La salle commençait à se remplir et Azi salua les personnes amis ou pas qui étaient déjà présents.

Un homme inconnu se tenait au près de la blonde maréchal d'armes, étrange titre d'ailleurs pour une charge qui n'avait rien de guerrier. La jolie comtesse se demanda de qui il pouvait s'agir. Peut être le futur héraut. A cette pensée son visage s'assombrit. Ainsi celui ci pourrait être le remplaçant de son cher Ascelin, le père de son fils. Les mois avaient passés, mais il était toujours présent dans son coeur.

Elle s'installa discrètement dans un coin de la salle attendant que la cérémonie commence.

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. 6-88

Elle était dans son bureau, à se battre en duel avec un boulier constitué de grains de mais & de blé. Il y avait des feuilles en pagaille et elle avait des petits yeux, n'ayant pas assez dormi. Si compter les moutons pouvait en aider certains à s'endormir, ce n'était pas le cas pour elle. Quand on vint lui porter une missive, elle n'y accorda pas plus d'attention que cela et indiqua vaguement au messager de la poser sur la pile de feuilles qu'elle voulait lire, quelque quand.

Valère avait reçu la missive d'allégeance à Klementein. Une fois n'était pas coutume, il se déplacerait pour y assister. Mais il n'irait pas seul. Se mettant en quête de Vanyel, il n'ignorait pas qu'elle serait surement en son bureau occupée à quelque tâche obscure lui prenant un temps devenu précieux. Mais baste, il suffisait pour ce jour. Elle l'accompagnerait et ils iraient ainsi ensemble prêter allégeance à Klementein. S'approchant du bureau de son épouse, qui fort heureusement jouxtait le sien, il toqua légèrement avant d'entrer sans attendre de réponses.

Bonjorn Vany.

Vanyel releva la tête en entendant la voix de Varden. Elle lui sourit doucement avant de se lever et aller vers lui, déposant un léger baiser sur ses lèvres.

Bonjorn Varden, comment vas-tu? je peux faire quelque chose pour toi?

Il lui sourit tendrement avant de jeter un oeil sur son bureau surchargé. Opinant de la tête, il lui répondit

Je vais, je vais. Et toi ? Toujours débordée ?

Pour moi tu pourrais moultitudes de choses. Mais je ne viens pas pour ça. C'est aujourd'hui que nous devons prêter allégeance devant Klementein. Tu ne le savais pas ?

Elle le regarda en clignant des yeux comme une chouette.
Hein? aujourd'hui ? mais pas tout de suite non? ... il est quelle heure au fait?

Elle perdait régulièrement la notion du temps dernièrement, ce n'était quand même pas déjà l'après-midi? Elle se serait rendue compte qu'elle n'avait pas déjeuner sûrement... quoique pas dit, à piocher sans s'en rendre compte dans la boite à biscuits du tiroir de son bureau.

Plissant les yeux avec amusement, Valère jeta un regard amoureux sur elle.

Ne changeras tu jamais ? J'espère que non. Il est l'heure d'y aller déjà. Melian et Acar doivent surement déjà nous attendre.

Lui prenant la main, il s'approcha d'elle et l'enlaça doucement.

Klementein m'en voudrait si elle m'entendait mais les moutons peuvent patienter encore quelques instants non ?

Elle ouvrit la bouche pour commencer à protester avant de la refermer. Certes les moutons pouvaient attendre.. elle commença à jouer avec le bout d'une manche de sa chemise et soupira en constatant qu'elle était un peu froissée.

Tu me laisses le temps de passer quelque chose d'un peu plus présentable ?

L'avantage d'avoir une mini chambre de fonction, même si elle ne l'utilisait pas trop, c'était d'avoir au moins quelques affaires de rechange. En prévision de cérémonie, elle y avait mis une unique robe, qu'elle avait sitôt oubliée ensuite au profit de parchemins.

Hochant la tête, il lui laissa le temps de passer une robe adéquate. La regardant revenir vêtue simplement mais avec goût il ne put s'empêcher d'ouvrir grand la bouche, béat qu'il était devant la beauté naturelle de son épouse.

Il devrait y avoir plus souvent des allégeances ! Tu es ravissante comme toujours ! Les moutons ne connaissent pas leur chance je suis sûr !

Il lui tendit son bras en souriant.

Pouvons nous y aller ?

Elle accepta son bras et effleura sa joue de sa main libre.

Je te suis. Tu as parlé de Melian & Acar, j'espère qu'ils ne nous attendent pas déjà, ou pas depuis trop longtemps du moins...

Ils prirent le chemin de la salle du trône et retrouvèrent les Ventoux. Vanyel rosit et se confondit en excuse pour leur retard, avant que tous quatre n'entrent dans le traditionnel lieu des allégeances.

hrp: post écrit à 4 mains avec ljd 2V.

Ce qui aurait du être jour de fête résonnait comme jour de course dans la petite maison orthezienne. Comment se faisait-il qu'elle ne dispose pas d'un temps de repos infini maintenant que la mairie avait été confiée à d'autres mains expertes ? Ne pouvait-elle jouir de quelques instants libres à présent ? Il fallait croire que ce n'était pas encore son tour car entre les préparatifs de son départ, la rentrée Belruptienne et tout ce qui constituait son quotidien béarnais, elle n'en avait plus le temps pour rien d'autre que des parchemins, des réunions ou d'autres parchemins.
Où donc était passé le temps si léger et insouciant de ses premiers mois ortheziens ? Comment faisait-elle alors pour s'ennuyer en taverne quand maintenant elle parvenait à peine à y mettre les bottes quelques minutes par jour ? C'était forcément là un mauvais tour de passe-passe de son sablier qu'il lui fallait absolument mener à la révision.

En attendant cependant, elle allait devoir lâcher plumes, encriers et parchemins. Si elle en croyait le mini-parchemin teinté d'ocre qui s'étalait sous ses yeux, la journée serait perturbée par les allégeances de rigueur à la Comtessa Klementein. Un court instant, elle songea envoyer une missive en lieu et place de sa petite personne. Après tout, elle pouvait toujours faire valoir son infirmité comme excuse d'autant que depuis quelques jours à présent, une douleur lancinante s'amusait à la torturer en continu.
Mais l'idée disparu bien vite dans le flot incessant de ses pensés. Si elle avait pu braver les portes de l'infirmerie Périgourdine quelques mois plus tôt pour venir tout spécialement prêter allégeance au Château, parcourir les quelques lieues qui séparaient Orthez et Pau serait un jeu d'enfant. L'affaire de quelque heures tout au plus.

Elle troqua donc ses braies de tous les jours contre d'autres un peu plus fraiches, cousues avec art par Nefi, coiffa ses longs cheveux bruns en un souple chignon, puis grimpa à bord de sa charrette.
La deux-bourricots ne mit pas longtemps à la conduire aux portes du Château et avant qu'elle n'ait pu achever la lecture du Code de l'Ost Alençonnais qu'elle avait emporté pour s'occuper pendant le voyage, elle se retrouva les deux bâtons dans la salle du trône.
Plusieurs nobles béarnais s'y trouvaient déjà ce qui lui donna l'occasion de se faufiler discrètement jusqu'à un banc où elle s'assit lourdement.

Melian eut un sourire un peu crispé quand Vanyel et le Coms Varden arrivèrent. Elle avait entre temps lu la liste affichée à l'entrée de la salle, qui lui confirmait qu'elle n'avait a priori pas eu d'hallucination.

Cramponnée de toutes ses forces au bras de son époux, elle entra donc à son tour. Elle fit révérence devant chacun, puis ils allèrent prendre place. Elle regardait Estampes, et l'homme qui l'accompagnait. Sépulcre probablement, vu l'annonce parue tout récemment.

Puis ses prunelles noires se fixèrent à nouveau sur le Maréchal d'Armes, partagée entre panique et "c'est vrai ? ce n'est pas une blague ?", en attendant le début de la cérémonie.

Parbleu que se passait-il ?

La response vint par le bras tendu de Louison et de la missive, finissant le tout.

Il se gratta le menton puis se mit à lire... En fin de lecture, il se posa céans, fessiers sur son coffre de bon bois des Pyrénées.

Il sortit donc de son bureau et alla en sa chambrée, y trouvant son espousée.

Ma mie, c'est grand honneur que le Béarn nous fait, ce jour ! Hastons-nous et ne tremblons point !

Et voisla que le manoir et ses nombreuses marches resonnèrent pour laisser place au pur silence du lieu.

La route se fit a petite allure. C'estait le mieux pour profiter du descor, changeant moult fois, au gré des jours...
Ah quelle merveille ce Béarn, inondant de couleurs l'esté, pour envelopper littesralement de blanc, l'hiver.

Un signe de main et la herse tomba, Pau et ses haut murs s'ouvrait...

-C'est effectivement votre place.

Estampe désigna le trône d'un geste de la main, non sans avoir salué la Comtesse et ses vassaux (Estampe était du genre multitasks comme Maréchal d'Armes et c'était à porter à son crédit).
Puis profitant du fait que la majeure partie de la Noblesse béarnaise se trouvait dans les murs, elle désigna son frère d’armes.

-Avant que la cérémonie ne commence, je tiens à vous présenter Lanfeust de Troy dit Sépulcre, qui a été nommé Héraut plénipotentiaire du Béarn il y a peu. Je reste bien sûr le Maréchal de tutelle de la marche, mais c'est à lui qu'échoit maintenant la gestion de la marche du Béarn, sous ma supervision.

Le Maréchal se tourna alors vers la Comtesse régnante et indiqua :

-Nous pouvons commencer.

Klem s'était installée sur le trône, un peu en même temps que les nobles béarnais étaient entrés dans la salle.

Lorsqu'Estampes prit la parole afin de présenter le petit nouveau, Klem le salua à nouveau, mais d'un sourire cette fois-ci.

Quand le Maréchal d'Armes lui adressa la parole, la Comtesse en titre ne put s'empêcher d'inspirer et de répondre :

Commençons donc.

Pataclop pataclop pataclop.

Le coursier sans livrée distinctive foule les dernières toises qui le séparent de l'entrée de l'imposant Castèth de Pau.

Il montre patte blanche, lesté de sa missive comportant scel.
Et le voilà introduit dans la salle du trône, où il s'avance, vers ceux qui font face aux autres, et fait tend sa missive après une révérence à la Comtessa.
Et de faire les pas réglementaires en retrait, en attendant la réponse qu'il devrai porter en retour sur les routes de France.

Citation :

A Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Béarn,
A Sa Grandeur Klementein d'Andecy, Comtessa du Béarn par la grasce des urnes et reconnue par la Régence de la Couronne de France,

Faict à Nevers, le premier jour d'avril de l'an de grâce mil quatre cent soixante.*
[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Gnia10

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Gnia210

*[HRP : date RP]

Lanfeust observait les nobles du Béarn qui entraient petit à petit au sein de la salle du trône lorsque la Comtesse du Béarn fit son apparition et vint le saluer.
Le héraut s'inclina donc devant la régnante avant de lui répondre.

Bonjour Votre Grandeur, je vous remercie de votre accueil.

D'autres nobles firent leur entrée, il sentait toutefois de nombreux regard dans sa direction, sûrement qu'on se demandait qui il pouvait bien être.
La réponse ne tarda pas d'arriver puisque la maréchal d'armes le présenta à l'ensemble des nobles présents, il inclina légèrement la tête à leur attention.

Il remercia également Estampes d'un sourire et attendit la suite en observateur-successeur.

La suite ne tarderait pas. Chacun des protagonistes était entré dans la salle. Les présentations héraldiques étaient faites.

Le Comte d'Ossau s'avança le premier pour prêter serment à Klementein.

Et il alla donc jusque devant le trône de la Comtesse s'agenouilla et déclara sourire aux lèvres.

Votre Grandeur

Moi, Valère d'Arezac, Comte d'Ossau et Vicomte d'Arros, et au nom de mon épouse ici présente, ait le plaisir de renouveler mon allégeance au Béarn et à vous sa Comtesse.

Sachez ainsi que nous vous promettons fidélité, aide et conseil pour toute la durée de votre règne, et tant que vous le souhaiterez.

Il avait fait sa partie du serment. Restait pour Klemy à le recevoir.

Klem reçut missive de la part de Gnia, elle la mit de côté, se disant qu'elle répondrait à toutes les lettres après la cérémonie des personnes présentes. Il était mieux de ne pas faire attendre les nobles béarnais à chaque fois qu'une lettre arriverait...

Le premier à s'avancer était Vardi. Hum, allait-elle accepter son allégeance ou pas ? Telle était la question... Rien que pour l'embêter, elle l'aurait bien fait, et Klem y pensa fortement en l'entendant et en voyant son sourire ! Peut-être y pensait-il aussi...

Cependant, ce n'était pas ici un jeu, et les petites taquineries entre amis ne devaient pas venir perturber l'ordre établi.

Et Klem répondit donc selon la Coutume...

Valère d'Arezac, Comte d'Ossau et Vicomte d'Arros, ainsi que vous, Vanyel d'Arezac. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Etrange de l'appeler Valère... Il fallait bien une occasion comme celle-ci pour ne pas employer son surnom...

Premier passage.
Un coup d’œil a droite , puis a gauche.
Personne ne s'avance.
Je prend donc la directions du trône.
Il y as peux j’étais a sa place , aujourd'hui c'étais a mon tour de prêter serment.
Je pose genoux a terre ; incline la tête et entame mon serment.

Moi, Murlok Corvinus , vicomte de Bazillac preste ce jour pour la première fois mon allégeance au Béarn et a vous Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn et je jure solennellement obsequium, auxilium et consilium pour toute la durée de votre mandat.

Après l'accolade réglementaire à Vardi, oui Klem avait opté pour cette option. Vanyel étant présente, il valait mieux être prudente quand même...

Puis Murlok prit la place de l'ancien Champenois. Sa première allégeance, cela devait lui faire quelque chose quand même. Et dire qu'il était à sa place il n'y a pas si longtemps que cela.

Klem se demanda ce qu'il ressentait maintenant qu'il faisait parti du cercle quand même assez fermé de la noblesse béarnaise...

Murlok Corvinus, Vicomte de Bazillac. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Accolade à nouveau, comme on le lui avait appris.

Qui prendrait la suite ensuite ?

Avant d'enjoindre la Dame de Mun à s'avancer, Estampe lut le contreseing faisant état de la nouvelle dignité du Corvinus.

Citation :

Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, par la volonté de la Reine et du Grand Maître de France, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

Savoir faisons à tous présents et à venir :

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, validons et contresignons la demande de Messire Murlok de Corvinus, Comte sortant du Béarn, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite.

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Bazillac est bien fief mouvant du Comté du Béarn.

Et qu'en conséquence de quoi, Messire Murlok de Corvinus se voit octroyer le fief de retraite de Bazillac, érigé en Vicomté et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, "d'argent à la corbeille remplie de raisin, le tout au naturel, au chef d'azur chargé de trois molettes d'éperon d'or", soit après dessin :

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Bazillac

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le 10ième jour de Mars de l'an de grâce MCDLX.

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Signatureuj

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Sceauingeor

Il s'agissait donc bien du Hérault Plénipotentiaire. Excellente idée que de faire les présentations, c'est quand même plus simple pour tout le monde.

Voilà finalement les allégeances commencées, et après l'allégeance du Coms Valère et du nouveau Vicomte Murlok, le Maréchal d'armes Royal lui fit signe de s'avancer à son tour. Elle se leva donc après un regard à son mari, et un autre à Vanyel, avant de regarder à nouveau Estampes. Son coeur battait vite, si vite... Elle s'approcha du trône, et s'agenouilla devant la Comtessa.

Moi, Melian de Ventoux, me présente devant vous ce jour d'hui pour vous prester allégeance en temps que Dame de Mun, mais également pour la première fois en temps que Baronne d'Esparros.

Je vous reconnais vous, Klementein d'Andecy, Comtessa du Béarn par la volonté des urnes et reconnue par nostre Roy, comme ma suzeraine, et vous jure auxilium, consilium et obsequium pour toute la durée de vostre mandat.

Petit interlude de la part du Maréchal d'Armes afin de lire le contreseing pour le nouveau vicomte béarnais. Puis, ce fut Melian qui s'avança. Klem était assez heureuse de recevoir sa prime allégeance pour sa baronnie de mérite. Depuis le temps qu'elle oeuvrait, plus ou moins dans l'ombre, pour le Comté et sa diplomatie, il était normal que ce dernier se décide enfin à la récompenser.

Melian de Ventoux, Baronne d'Esparros et Dame de Mun, ainsi que vous, Acar de Ventoux. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

S'ensuivit l'accolade avec la nouvelle baronne.

Puis, nouvel interlude prévu de la part du Maréchal d'Armes. Car prime allégeance rimait avec lecture de contreseing...

Laissant son espousée au devant, il mit genou en terre, signifiant sa pleine allesgeance au Béarn ainsi qu'a ses dirigeants...

Tuludum Tuludum. La petite Melian de Ventoux est attendue au rayon "Octroi - Baronnie de Mérite". La petite Melian de Ventoux...
Jingle "contreseing et armes d'Esparros". Wiiiiiiizz ! Chibam !

Citation :

Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, par la volonté de la Reine et du Grand Maître de France, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

Savoir faisons à tous présents et à venir :

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation et votation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Lucasd de Kervanech, alors comte en exercice du Béarn, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Béarn à dame Melian de Ventoux.

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief d'Esparros est bien fief mouvant du comté du Béarn.

Et qu'en conséquence de quoi, et après consultation du Collège Héraldique de France, dame Melian de Ventoux se voit octroyer le fief de mérite d'Esparros, érigé en baronnie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, " Parti : I, de gueules, aux deux lions d'or l'un sur l'autre; II, d'azur, aux deux lévriers cousus de gueules colletés et bouclés d'or passant l'un sur l'autre ", soit après dessin :

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Esparroscopie

[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy. Esparroscopie

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le 27ième jour de Décembre de l'an de grâce MCDLIX.