[RP] Cérémonie d'allégeances à SG Klementein d'Andecy.

La petite Melian était vaguement sous le choc : sa moitié d'un côté, le serment d'allégeance accepté et son adoré cité également pour son plus grand plaisir, et finalement la confirmation que non non, ce n'est pas un poisson d'avril.

Elle se releva et reçut l'accolade vassalique qui scellait cet échange, adressant un sourire reconnaissant à la Comtessa qui n'avait pas oublié son époux.

Puis elle se tourna vers Estampes qui tenait armes et contreseing. Que dire... Elle ne savait même pas s'il y avait de mots, et puis serrer un officier royal dans ses bras, ce n'est pas du tout protocolaire. Elle eut donc un immense sourire, après avoir inspiré un bon coup pour ne pas fondre en larmes.

Merci infiniment. murmura-t-elle finalement à son endroit, avant de récupérer ce qu'elle lui tendait.

Eh oui décidément, les mots peuvent manquer à tout le monde parfois...

C'était pour lui la première fois qu'il pénétrait dans cette salle et Portachu prenait sa mission à coeur. Le vieux schnock béarnais lui avait confié une mission d'importance, il s'agissait pour lui d'aller remettre le pli dans lequel il prêtait allégeance.

Il entra dans la salle et repèra les autorités présentes sur l'estrade... Il s'approcha d'elles et leur tendit le pli puis il se recula à côté du coursier de la comtesse de Lavedan pour attendre la réponse à transmettre.

Citation :: Salutations,

Par la présente, nous Paddy Versifiet de Ouiskai, comte de Castelbajac et seigneur de Sancte Fe de Morlàas renouvelons ce jour notre allégeance au Béarn.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à la comtesse légitime du Béarn. Nous jurons de prendre cause pour le Béarn comme nous l'avons toujours fait si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers.
Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurons sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Fait à Lourdes le 1 avril de l'an 1460

Un homme entra dans la salle, visiblement un coursier.
Il venait remettre une allégeance, celle du Comte de Castelbajac.

Comme pour la précédente, Klem la fit mettre de côté, afin d'y répondre à la suite des allégeances orales.

Au suivant, oral ou écrit !

Ca faisait un moment que la comtesse de Lescun piétinait d'un pied sur l'autre... Dans sa tête tournait tout ce qu'il lui fallait faire avant le soir. Et puis... enfin, puisqu'on appelait le suivant, elle s'avança avec toute la dignité dont elle était capable, un léger sourire sur les lèvres.

Arrivée près du trône elle fit une révérence. Cela aussi elle l'avait appris au fil du temps. Puis elle pris la parole :

Nous, Azilize d'Herbauge, promettons, respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn à vous Klementein d'andecy, legitime comtesse du Béarn, et que nous seront toujours là pour défendre notre comté si il y en avait nécessité, ainsi que nous l'avons toujours fait.

Le enfin la suivante était Azilize. Ancienne comtesse du Béarn, elle avait du en recevoir des allégeances. Aujourd'hui, c'était Klem qui recevait la sienne.

Azilize d'Herbauge, Comtesse de Lescun et Dame de Mirepeix. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Ainsi fut-il fait. Qui oserait s'avancer maintenant ? Non pas que Klem faisait peur, enfin, c'est ce qu'il semblait... Mais ce n'était pas toujours évident de s'avancer ainsi.

Une fois, deux fois... C'était le moment pour Eglantine de s'avancer.

Elle s'agenouilla devant le trône, et prêta serment. Pour quel fief, elle ne le savait pas vraiment, mais elle restait vassale du Béarn.

Nous, Dame Eglantine Camille Marguerite, vous reconnaissons, Klementein d'Andecy, comme Comtessa légitimement élue par le peuple Béarnais et reconnue par son conseil, comme notre suzeraine.

Je jura auxilium, consilium et obsequium au Biarn et à sa comtessa.

Si d'aventure un conflit venait à éclater entre le Béarn et un tiers, soyez assurée que nous saurions défendre les terres de notre suzerain et prendrons parti pour vous, Klementein d'Andecy, comtessa do Biarn.

Ou "comment éviter de choisir entre Marciac et Navarrenx" .

Un messager apporta un pli.

Citation :: Nous, Shallimar, Vicomtesse de Doumy et Baronne de Malicorne,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Klementein, Comtesse du Béarn par la grâce des urnes.

Nous, Shallimar, maintenant reçu comme votre vassal (vassus) à vous, Klementein, Comtesse du Béarn, notre suzeraine, nous vous jurons fidélité.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Klementein, Comtesse du Béarn, notre suzeraine, à Sa Majesté, Vonafred, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Klementein, Comtesse du Béarn, notre suzeraine, à un tiers du Royaume François, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation d'Aristote tout-puissant.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Espérons que vous ferez prospérer ce comté si cher à nos yeux, et le conduirez sur les routes de la grandeur qui est sienne.

Shallimar, Vicomtesse de Doumy, Baronne de Malicorne, a écrit et ratifié, en ce 25 avril 1460.

Au nom d'Aristote, heureusement. Amen.

HRP : Scel non reçu à l'heure actuelle

Ecm s'avança pour prononcer son allégeance. Les discussions concernant l'échange de son fief étaient en cours, mais pour l'instant, rien n'était officiel. Klem prit donc sur sa logique pour supposer que l'allégeance était fait au nom des terres de Marciac.

Eglantine Camille Marguerite, Dame de Marciac. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Puis ce fut l'accolade. De toutes façons, embrassez-t-on une mère abbesse ainsi sans autre forme de procès ?

Un pli arriva, en provenance de la baronnie de Malicorne. Il rejoigna ceux déjà arrivés qui attendaient réponse.

Il restait un certain nombre de nobles à venir présenter leurs allégeances. Ou alors feraient-ils envoyer un courrier ? En pensant à cela, Klem se demanda comment elle tournerait chacun des lettres à écrire. Cependant, il fallait bien qu'une des personnes présentes et qui n'était pas encore passée devant le trône s'avance. Les lettres attendront encore un peu, et les coursiers avec...

Assise sagement sur son banc, elle écoutait les allégeances qui se succédaient, les accolades qui s'échangeaient. Lorsque Melian prêta sa prime allégeance en tant que baronne, un sourire ravi éclaira son visage tandis qu'elle cherchait Lucasd du regard. Il avait eu là une idée excellente et elle était ravie qu'elle ait été acceptée. S'il était quelques béarnais méritants, Melian était à coup sûr en bonne place en haut de la liste.
Tout en se faisant ces réflexions sur le déroulement de la cérémonie, elle se rendit compte qu'elle avait oublié de se présenter elle aussi. Il était si rare qu'elle puisse s'assoir tout en ayant rien d'autre à faire que d'écouter et de regarder, qu'elle en profitait tout son soûl et en oubliait la raison initiale de sa venue.
Ses joues rougirent à ce constat et elle se baissa prestement pour attraper ses bâtons reposant sous le banc. Zut... plus personne ne parlait en plus, tout le monde semblait attendre... l'attendre ?
Son teint vira au rouge coquelicot tandis qu'elle clopinait vers la comtesse.

Je vous prie de m'excuser Votre Grandeur, je crains avoir eu l'esprit ailleurs quelques instants, j'en oubliais de me présenter à mon tour.

Aveux aussi sincères qu'ils étaient intimidant. Jamais elle ne se ferait à cette cérémonie où il vous fallait défiler devant chacun des nobles du Comté pour parler en vieux françois et s'incliner.
Elle entreprit de se plier néanmoins au protocole habituel. Sur une longue inspiration, elle se concentra et parvint à décaler sa jambe gauche en arrière et à fléchir la droite. Agitant les bras comme cela le lui avait patiemment été enseigné de frais, elle exécuta une révérence, certes bancale et inhabituelle, mais aussi complète qu'elle le pouvait.

Moi, Calypso Ysabella d'Ascoli, dicte Cooky, Dame de Vielleségure, En ce jour vous reconnais comme ma suzeraine, vous Klementein d'Andecy, Comtesse du Béarn élue par la grâce des urnes.
Je vous dois et offre mon respect (obsequium), mon aide (auxilium) et mon conseil (consilium).

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Klementein Comtesse du Béarn à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Le texte ainsi déclamé, pour sa part, était des plus classiques.

Quelqu'un s'était décidé. C'était Cooky, orthézienne à tout faire. Elle s'excusa pour son retard, pas si long que ça finalement.

Je vous en prie. Nous ne sommes pas à la minute, répondit Klem à ses excuses.

La Comtessa en titre ne savait si cette intervention était correcte avec la coutume des cérémonies d'allégeances, mais bon, Cooky faisait déjà de son mieux pour marcher à allure correcte, alors si en plus on lui en voulait d'être en retard...

Calypso Ysabella d'Ascoli, dicte Cooky, Dame de Vielleségure. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

A qui le tour ?

Lucasd se rendait à la salle du trône pour y preter allégeance.

Il était assez fatigué et se serait bien exonéré de se rendre à la cérémonie, il aurait pu écrire un courrier mais étant en Béarn il avait trouvé cette idée d'une impolitesse telle qu'il s'était résolu à venir en personne.

Un fois entré dans la salle et après avoir salué les personnes déjà présentes, Lucasd constatant que personne n'était en train de preter allégeance, se dirigea directement vers la Comtesse.

S'étant approché, il posa un genou à terre et procéda à son allégeance.

Nous, Lucasd de Kervanech, Vicomte de Gerderest et Seigneur de Tournay, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Klementein d'Andecy élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Cooky avait reçut son accolade, et un autre noble béarnais s'approchait. Celui-ci déclama le texte que les autres, malgré que chacun ait ses variantes.

Klem lui répondit dans la foulée...

Lucasd de Kervanech, Vicomte de Gerderest et Seigneur de Tournay. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Une petite accolade, aussi grande que les autres, et l'attente du prochain noble...

Estampe redevint Eugénie de Varenne. Peu encline à faire la chose la plus stupide qui soit, c'est à dire écrire une missive faisant mention de son serment d'allégeances renouvellé au Béarn alors qu'elle était bel et bien présente en la salle du trône, elle s'avança à son tour. En espérant que la Comtesse de Coarraze fasse son entrée incessamment sous peu.

-Nous, Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montanérès, Baronne de Monein et de Domfront vous prêtont allégeances ce jour. Nous vous jurons par la même fidélité, conseil et aide armée.

Sans changer de costume, le Maréchal d'Armes Royal se transposa en noble béarnaise. Cela signifiait que les allégeances arrivaient à leur terme.

Eugénie de Varennes, Vicomtesse du Montanérès, Baronne de Monein et de Domfront. Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Y avait-il d'autres nobles présents ? Ou Klem pouvait-elle répondre aux missives reçues ?

Yolaine fit son entrée dans la salle du trône, s'avança et prit la parole.

Bonjour à tous.

Comme je n'ai guère d'affection pour les situations ambigües, j'ai fait l'effort de me déplacer pour vous informer que je ne prêterai plus d'allégeance. N'y voyez aucune offense personnelle, l'occupant du trône et sa petite cour n'ont strictement rien à voir là-dedans.

Je n'ai jamais eu la moindre considération pour la noblesse, symbole discriminatoire ultime. J'ai eu le tort de penser que cette secte inutile ne pouvait être réformée que de l'intérieur. J'ai fait quelques tentatives au niveau local comme au niveau national. Force m'est de reconnaître l'imposante inertie du conservatisme et le caractère réfractaire de nos élites face au progrès social. Et comme elles possèdent tous les droits, aucun espoir d'évolution n'est permis pour le moment. Dès lors, autant me dispenser de ce rituel grand-guignolesque.

Toutes mes excuses à vous tous pour cette impertinente interruption.
Des excuses à Paddy en particulier qui s'était jadis donné le mal de rédiger une patente à mon intention.

Petite révérence rapide.

Vos Seigneuries... je vous laisse à vos débats.

Et la voila qui s'en retourne aussi rapidement qu'elle était arrivée.

Interloquée, mais néanmoins bien au fait des lois héraldiques en vigueur et de la Coutume, Eugénie de Varenne redevint Estampe et parla assez fort pour que la Comtesse de Coarraze l'entende.

-Devons-nous conclure que vous renoncez à vos terres et titres Votre Grandeur ?

Après l'arrivée pour le moins fracassante de Yolaine, Klem profita de l'interlude pour faire dicter discrètement les lettres à rédiger en réponse aux courriers.

Citation :: A Vous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Blanc Combaz dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Duchesse de Bouillon, Vicomtesse de Bapaume et Digoine, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies.

Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, ait bien reçu votre allégeance pour le Comté du Lavedan par missive et l'accepte.
Recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Rédigé à Pau le Premier Jour du Mois d'Avril de l'An de Gracse Mille Quatre Cent Soixante

Klementein d'Andecy
Comtessa do Biarn

Citation :: A Vous, Paddy Versifiet de Ouiskai, comte de Castelbajac et seigneur de Sancte Fe de Morlàas.

Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, vous signifie par cette missive avoir bien reçu votre allégeance pour le Comté de Castelbajac et la Seigneur de Sancte Fe de Morlàas et son acceptation.
Recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Rédigé à Pau le Premier Jour du Mois d'Avril de l'An de Gracse Mille Quatre Cent Soixante

Klementein d'Andecy
Comtessa do Biarn

Citation :: A Vous, Shallimar, Vicomtesse de Doumy et Baronne de Malicorne.

Moi, Klementein d'Andecy, Comtessa do Biarn, acceptons l'allégeance par courrier que vous nous avez envoyé pour la Vicomté de Doumy.
Recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Rédigé à Pau le Premier Jour du Mois d'Avril de l'An de Gracse Mille Quatre Cent Soixante

Klementein d'Andecy
Comtessa do Biarn

Les quelques mots dits, les scribes allèrent se charger de la rédaction, afin que Klem n'ait plus qu'à apposer le scel du Béarn avant que les coursiers ne s'en retournent auprès de leurs maîtres...