Allegeance à la Comtesse Caro Maledent de Feytiat

Première cérémonie d'allégeances à mener pour le nouveau héraut du Béarn. La fierté et l'excitation se mêlait à une bonne dose d'appréhension. Agnès entra dans la salle du trône et vérifia une nouvelle fois que tout était prêt pour recevoir la comtessa et les nobles du Béarn.

Dans la longue salle, oriflammes et écus aux couleurs du Béarn se mêlaient aux tentures qui couvraient les murs, telles des fleurs aux couleurs chatoyantes s'épanouissant sur un champ de riches tissus.

A l'opposé des grandes portes, le trône siégeait, faisant face aux bancs qui avaient été disposés pour acueillir le noble séant des feudataires du Béarn.
Non loin du trône, sur le côté, le pupitre du héraut chargé de la liste des nobles du Béarn, de la plume, l'encrier et des parchemins, nécessaires pour acter que la cérémonie se déroulait normalement, que les échanges étaient scellés ou qu'il y avait dérogeance.

Des coursiers avaient parcouru les terres du comté pour porter missives aux nobles de mérite et les prévenir que la cérémonie s'ouvrait tantôt.

Lorsque la comtesse entra dans la salle et se fut installée sur le trône et que l'assemblée semblait réunie, le héraut ouvrit la cérémonie, s'inspirant du discours qu'elle avait moult fois entendu ailleurs, en déclarant

Gentes dames et nobles seigneurs !

Ce jour, par moi et pour la Comtessa Caro Maledent de Feytiat, vous ouvrons cérémonie d'allégeance et d'hommage de la noblesse du Béarn. Je rappelle quelques points de protocole afin que cette cérémonie se passe au mieux possible et dans le meilleur esprit.

L’hommage des Seigneurs, Barons, Vicomtes, Comtes s’y faict au Roy détenteur de la terre. Cet hommage est renouvelé à chaque Duc ou Comtes en exercice en tant que tels comme Représentant du Roy.

Les nobles doivent donc ce serment à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le Duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant reconnu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

Les nobles jurent à la province, en la personne de la Comtessa, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

En contre partie le Comte leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

L'allégeance/hommage est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix ou accolade vassalique, et vaut contrat.

Si pour une raison ou une autre un noble ne peut se déplacer personnellement, il peut faire missive d'allégeance tant que celle ci soit scellée, datée et signée de sa main.

Comtesse Caro, votre Grandeur, première question rituelle : presséance ou premier venant ?

[HRP
Petits rappels des règles concernant l'Allégeance des nobles d'une province

La Cérémonie dure en gros 1 journée RP, 1 Mois Temps Reel

Les Nobles du Béarn se doivent à l'allégeance/hommage sous peine de dérogeance, soit de vive voix soit en missive (datée, signée, scellée)
Ils doivent Aide, Conseil, et Protection. En contre partie le régnant leur devra Susbistance, Aide et Justice. Le contrat étant scellé par l'accolade vassalique et/ou le baiser de Paix. Attention l'allégeance se fait à deux, on ne dit pas "et en échange le duc d'Alençon me doit...", le Régnant serait en droit de refuser l'allégeance et de la faire recommencer.
La cérémonie se déroulera selon la demande du régnant (présséeance ou au premier venant)
Par soucis de réalisme par la peine d'enchainer les allégeances, une allégeance c'est un vassal et le régnant qui lui répond, donc pour un peu plus de réalisme c'est chacun son tour et pour les missives d'empêchement vous les envoyez soit au régnant qui me les fera suivre pour témoignage soit c'est à moi et je ferai un tir groupé final de présentation des missives.
Les missives d'appel à allégeances/hommages seront envoyés afin que tous les nobles de mérite soient au courant de la cérémonie.
Bon RP...

Courriers envoyés ce jour/HRP]

Dès que Dame Gnia m’avait informé que mon allégeance au Roy a été scellée, nous avions d’un commun accord décidé de passer rapidement aux allégeances. Le grand jour était arrivé, et c’est un nœud à l’estomac que je me rendais dans la salle du trône. Se savoir comtesse est une chose, mais de recevoir à présent allégeances et hommages des nobles du Bearn serait sans doute un des moments fort de mon règne.

Installée sur le trône, voyant arriver au fur et à mesure les personnes, je sentais une certaine angoisse monter. Ne pas oublier ce que j’aurai à faire ni à dire, réagir en tant que comtesse avant de celle d’amie. Bras posés sur les accoudoirs, j’écoutais attentivement l’intervention de notre Héraut qui venait d’ouvrir la cérémonie. Votre grandeur.... mot prononcés par Dame Gnia suivit d’une question. Je tournais mon visage vers le héraut, léger sourire pour tenter de masquer tous les sentiments qui bataillaient en moi, et prenant sur moi pour chasser tout cela

Nous pouvons commencer avec le premier venant… merci…

Inclinement de la teste avant de refaire face aux personnes dans la salle. Petite expiration discrête… j’étais prête

Soupir contrit... Ils regardait les autres nobles et personne n'avait l'air de se décider à vouloir y aller. Bon ben comme d'habitude il allait y passer en premier. Il s'avança vers Caro. Cela faisait vraiment bizarre de devoir s'agenouiller devant elle, il n'avait vraiment pas l'habitude de faire ça devant une amie mais bon il fallait se plier au protocole. Il s'agenouilla donc et prononça son allégeance clair et fort afin que tout le monde entende :

Nous, Garath de Rivien dict Godasse, Seigneur de Sauveterre en Béarn, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Ingénue de Varennes élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Ceci fait il attendit patiemment que la Comtesse nouvellement élue lui dise de se relever et quele suivant noble passe à la casserole.

Le premier à s'avancer pour prêter allégeance était Garath. On ne le voyais plus, toujours à vivre en reclus dans son domaine. Je souriais à son approche et écoutais... quand soudain à peine avait-il commencé que je manquais de rire. Non.... non garder mon sérieux je me devais de garder mon sérieux.

Lorsqu'il eu terminé je me penchais légèrement vers l'avant pour lui chuchotter en souriant...

Heum.... moi c'est Caro Maledent de Feytiat et non Ingénue de Varennes..... je crains ne pas pouvoir accepter l'allegeance

Décidement il était grand temps qu'il sorte un peu plus de chez lui... en arriver à me confondre avec Ingénue... sacré Garath. Je me remettais droite et attendais de voir sa réaction

Moué la langue avait fourchée il sortait pas assez le Garath. Bon que faire?? Ben fallait s'excuser hein y'avait pas le choix.

Mille excuses Comtesse comme vous le savez je ne sors pas beaucoup et des fois ma langue fourche. je vais donc reprendre.

Nous, Garath de Rivien dict Godasse, Seigneur de Sauveterre en Béarn, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Caro Maledent de Feytiat élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Punaise comme d'habitude il en faisait de belles mais bon là cette fois il était sur de son coup il attendit donc qu'on le libère pour aller se cacher au fin fonc d'une taverne et se mettre minable

Un sourire à Garath qui venait de se corriger et de reprendre son allégeance. Un signe de la main pour qu'il se relève au moment où je me levais à mon tour, faisant l'accolade vassalique

Garath de Rivien dict Godasse, Seigneur de Sauveterre en Béarn, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Substance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Avant de reculer je lui glissais quelques mots

Désolée pour la remarque mais c'était trop tentant et fallait bien que je trouve de quoi t'embêter depuis le temps

Un clin d'oeil discret et quelques pas en arrière pour reprendre ma place sur le trône et attendre la personne suivante

Il y eut un instant de flottement avant que le premier ne se décide à prêter allégeance. Agnès observa avec attention l'homme qui s'avançait au devant du trône comtal et qui posait genou à terre. Elle ne connaissait pas l'ensemble des nobles de sa province et elle était curieuse de savoir quel nom et titre mettre sur ce visage. Le Seigneur de Sauveterre donc...
Elle avait saisi une plume et la tenait au dessus de l'encrier prête à acter le serment lorsque le seigneur se trompa de nom. Elle faillit intervenir, mais Caro la précéda, probablement plus discrètement qu'elel ne l'aurait fait elle-même. Le héraut eut un petit sourire discret. La cérémonie n'était jamais évidente, surtout pour les nobles qui passaient l'essentiel de leur temps sur leurs terres.

Garath de Rivien se reprit aussitôt, s'excusant et reformulant son serment. L'accolade vassalique fut ensuite donnée, scellant l'hommage.
Acquiescement satisfait de Béarn, petite croix en face du nom du noble, tandis que chacun reprend sa place.

Le héraut se tourna vers la petite assemblée de nobles présent et invita du regard le suivant à s'avancer.

Feignant eu bien du mal à se retenir de rire de la bourde de Garath. Sourire amusé quand il revient au coté des autres nobles.
Le Sénéchal reprend son calme du mieux qu'il peut et se place devant Caro, lui sourit et mets un genou à terre.

Moi, Feignant, Seigneur de Navarrenx, je reconnais comme suzerain vous, Caro Maledent de Feytiat, Comtessa du Béarn par la grâce des urnes.

Je vous prête serment d'allégeance et vous jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), si le besoin s'en faisait sentir.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Caro Maledent de Feytiat, Comtessa du Béarn, notre suzerain, à un tiers, je jure que je prendrai cause pour vous.

Odin et Thor sont témoins de ce serment. Seul un ordre de l'un d'eux pourraient me défaire de mon allégeance.

Le Sénéchal se relève, fait une révérence.

Au tour de Feignant de s'avancer et de prêter allégeance. Je l'écoutais attentivement, me levais pour l'accolade vassalique

Feignant, Seigneur de Navarrenx, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Substance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Puissent Odin et Thor faire en sorte que tu sois encore longtemps parmi nous

Un clin d'oeil discret là aussi à Feignant, notre Viking qui pour une fois avait laissé sa célèbre hâche de côté le temps de venir prêter allégeance..... et alors qu'il se retirait je retournais m'asseoir, laissant ainsi la prochaine personne s'avancer, tout en portant mon regard et un sourire à notre Héraut. Apparemment je n'avais pas du commettre d'impair sinon je pense qu'elle m'aurait déjà fait la remarque

Elle n'y avait pas prêté attention au premier abord, mais elle releva dans le serment de la comtesse un léger souci. Rien de bien important, me direz-vous, mais tout de même... Alors que Caro tournait son regard vers elle, souriante, le héraut chuchota en articulant exagérément

Sub-sis-tance

Elle lui renvoyant son sourire, et guetta la réaction de son interlocutrice pour savoir si elle avait saisi.
Soit. Quand on promettait subsistance, l'on promettait substance à se mettre dans la panse ou dans la bourse afin de pouvoir subsister, mais en substance ce n'était pas tout à fait la même chose. Le héraut préféra garder pour elle tout ce cheminement de pensée fort complexe et très sémantique. Cheminement qui lui évita d'ailleurs de s'étrangler en écoutant le seigneur de Navarrenx invoquer des dieux barbares pour témoigner de la sincérité de sa parole. Les yeux encore ronds de surprise, elle observa un instant le seigneur rejoindre sa place. Elle en oublia un instant de lancer son petit regard à l'assistance, celui qui, très pragmatique, signifiait peu ou prou : "Suivaaaaant"

Ouhla ouhla ma langue avait fouché aussi ? substance que j'avais du dire pour qu'elle me reprenne... au lieu de subsistance ? Ah ben voilà première bourde et pas des moindres.... pffff je savais bien que d'être nerveuse à ce point me ferait commettre une erreur des plus ... bon allez tant pis, elle ne fouchera pas une troisième fois....

Un sourire à notre Heraut, levant légèrement les yeux au ciel l'air de dire, mais quelle étourdis je fais...et me répétant "on articule bien et on dit bien sub-sis-tance, Caro on dit sub-sis-tan-ce... pense à articuler... "

Retour vers les personnes présentes, deux étaient déjà passées... au suivant

Lara suivait la cérémonie, elle ne put s'empêcher de rire en entendant Garath se tromper de nom et ensuite Caro avec sa "substance", reprenant quelque peu son sérieux, elle s'avança et prit parole.

Nous, Lara Marqueyssac-Ravel, Dame de Les Anglès, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Caro Maledent de Feytiat élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Elle avait terminé, Caro allait lui donner l'accolade vassalique, elle ne put s'empêcher de sortir :

J'ai droit à mon calinou maintenant ?

Elle essayait de retenir son rire au mieux, chose loin d'être aisée en l'instant...

Une toute petite partie du château accessible et rien d'intéressant à y faire. Un tour dehors, dans la ville, dedans...et rien, elle n'avait absolument rien trouvé à faire pendant que sa mère est occupé dieu sait où.
Passant devant les cuisines, une idée lui vint à l'esprit. Prenant un tout petit chaudron -le même genre qu'elle utilisait pour faire des soupe à la boue ou à l'herbe- et une cuillère en bois, elle parcours les parties du château qui lui sont accessible et frappe dessus afin de faire plein de bruit...et peut-être énerver quelque personne qui l'enverrons ainsi auprès de sa mère pour qu'elle soit puni. Et oui, elle pense à tout, bien qu'elle sache que ce n'est pas le moment de déranger sa mère, elle ne supporte plus de la voir si peu...le besoin prend donc le pas sur le raisonnable.

Arrivée au niveau de la salle du trône, Clémence arrête son tintamarre -en mettant de force ses outils dans les bras d'un garde- et regarde à l'intérieur et là...miracle, sa mère est là. D'autre aussi, après un rapide regard, cela semble être tout les nobles du Béarn -les connaissant tous ou presque-

La cérémonie d'Allégeance et on ne m'a rien dit? mine boudeuse, elle s'avance d'un pas ferme en direction du trône et se place à côté de lara et sa mère en train de faire l'accolade. Bras croisé, et bouderie visible sur son visage...il manquerait plus qu'elle tape du pied pour montrer son impatience.

Pourquoi Lara elle a droit à un câlin et que moi j'en ai pas tout quand je veux?

Le Héraut? Elle s'en fiche..Les nobles? Pareil...L'embarra dans laquel elle peut mettre sa mère? s'en rend pas compte.

Voilà à présent Lara qui s'avançait, un sourire et je l'écoutais prêter allégeance. J'en étais à me demander si elle aussis allait dire quelque chose à part comme Godasse ou Feignant. Et bien non même pas tout était correct, sans rien de plus.

Je me levais et au moment de prendre la parole "On dit sub-sis-tance"... en voilà une pensée qu'elle était bonne. Me ressaisissant je regardais Lara

Lara Marqueyssac-Ravel, Dame de Les Anglès, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Sub-sis-tance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

M'avançant pour lui faire l'accolade, Lara ne put s'empêcher d'y glisser un petit mot. Je la regardais dans les yeux et manquant d'éclater de rire, je lui faisais l'accolade vassalique... quand là contre toute attente ma fille à nos côtés, l'air pas contente du tout, ronchonnant de me voir faire pour elle un câlin à Lara.

Le grand sourire aux lèvres je m'avançais vers ma fille pour lui faire un calin et lui glisser discrètement à l'oreille

Je suis en pleine cérémonie d'allegeance ma puce... ce n'est pas un câlin mais l'accolade vassalique.. mais va t'asseoir je n'en ai plus pour longtemps et je serai à toi ensuite

Un sourire, un baiser sur son front et m'en retournais sur mon trône.

Profitant du fait que la fin de sa convalescence s'était terminée alors qu'il avait été libéré du conseil, Paddy était parti rapidement sur les routes pour exporter du jambon et du lait de brebis. Un pigeon vint lui rappeler ses devoirs et il rappliqua bride abattue au château de Pau. Il arriva en retard et vit que tout le monde se retenait de rire... Il interrogea son grouillot du regard de manière à savoir si ses braies n'avaient point de trou... Cela n'étant point, il attendit que la comtesse ait déposé un baiser sur le front de la petite Clémence et il s'avança :

Nous, Paddy_versifiet de Ouiskai, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Caro Maledent de Feytiat élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Cela dit, il fit signe à son grouillot de remettre à la comtesse une caisse de whiskey et retourna se mettre près des autres nobles du comté.

Clémence n'en démord pas malgrès le câlin et le bisous. Elle va s'assoir en tailleur juste à côté du trône -5/10 cm à peine-, le menton posé sur ses paumes de mains, le regard sévère qui défi toute personne de vouloir la faire bouger de sa place.
Un jeune garde bouge cependant, afin de l'éloigner du trône et de la comtesse...un regard vers un plus anciens qui lui fait un signe négatif de la tête. Ce dernier connait bien la petite lors de son passage de 5 mois au conseil comtal...il faut mieux la laisser tranquille, si ils ne voulaient pas s'attirer des ennuis. Et étant la fille de la comtessa, elle ne serait pas un problème pour la sécurité de celle ci...ainsi, le plus anciens garde son poste et le plus jeune reprend sa place.

La jeune fille regarde Paddy s'éloigner et fronce un sourcil d'incompréhension.

Et pourquoi Paddy, il a pas l'accolade vassalique, hein? Donc, c'était bien un câlin à Lara? petite colère qui commence à monter, de mauvais poil, la réponse a intérêt à être satisfaisante, si ils ne voulaient pas voir un château mis sans dessus dessous.

Et voilà encore une fois de plus ma fille qui faisait des siennes, je souriais de la voir s'installer à même le sol non loin de moi. Un regard au garde en secouant légèrement la teste pour lui faire comprendre que ce n'était pas la peine d'insister et qu'il laisse Clémence en place. Un regard vers notre Héraut et voilà Paddy qui s'avançait à son tour. Je l'écoutais jusqu'au bout et au moment où je me levais le voilà qui s'en retournait s'asseoir et qu'une personne portait une caisse où il était inscrit Whiskey.

Un regard à Clémence

Non ce n'était pas un câlin à Lara mais je crois que Paddy a du oublier qu'on devait faire l'accolade

Un rire retenu et m'adressant à Paddy

Messire De Ouiskai....et votre accolade vassalique vous ne la souhaitez point ?

Vraiment je crois que cette cérémonie d'allégeance me restera longtemps en mémoire... pas un jusqu'à présent ne m'aura épargné.... en tout cas cela restera un très bon souvenir au moins

Paddy entendit la comtesse lui dire

Citation :: Messire De Ouiskai....et votre accolade vassalique vous ne la souhaitez point ?

Arf, dans sa précipitation il avait raté un truc... Il fit venir une paire de rames de ses charriots et commença à ramer

J'accepte toutes les accolades moi mais je ne voudrais pas que mon épouse se méprenne... C'est que j'ai abandonné la politique pour ne point la perdre

Debout après ma remarque, j'attendais le retour de notre Seigneur et ne manquais pas de sourire encore à la remarque de Paddy.

Paddy_versifiet de Ouiskai, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Je m'avançais et lui faisais l'accolade vassalique tout en lui murmurant

Merci pour le whiskey, il m'aidera à tenir bon dans les moments difficiles et... nulles craintes... Fruit n'a rien à craindre et puis... j'avais le choix entre le baiser vassalique sur la bouche ou l'accolade.. tu vois que tu t'en sors mieux du coup

Et voilà encore une allégeance de faite, qui restait-il donc ? Tout en revenant à ma place je cherchais... Faster... Varden... un regard vers notre héraut, elle devait peut-être en savoir plus

De soupir en soupir, ne se retenant pas, le temps passe et rien ne se produit. Fini, pas fini? Un regard vers les nobles, puis vers le héraut et au final à sa mère. Et pendant qu'ils prennent leur temps à compter les dernières mouches de l'été, elle perd un précieux temps avec sa mère. Derrière sa mine boudeuse et râleuse, une pointe de tristesse monte de voir que rien n'avance et qu'encore une fois ça va être un rapide câlin et hop fini, la comtesse reprend du service.
Qu'est ce qu'elle devait faire? Mettre le château en cendre...ou encore le Béarn? Prendre le pouvoir? Plusieurs plan se montent jour après jour afin d'accéder aux salles qui lui sont désormais interdite, afin de profiter de sa mère pendant qu'elle discute avec les autres conseillers. Ils pouvaient bien y dire les pires âneries, elle, elle veut juste plus de câlin et de temps avec elle, pas besoin de parler.
Clémence tend la tête, un dernier regard vers le Héraut et se lève rapidement pour s'installer sur les genoux de sa mère. La jeune fille sait que c'est pas forcement très bien de faire cela, alors que sa mère est sur le trône, avec la couronne et tout les froufrou comtal..mais voilà, la patience à ses limites dans ce genre de situation et la limite a été fortement dépassé.
Tête posé contre l'épaule de sa mère et ses petites mains s'agrippant sur la robe, n'ayant pas envi que cela cesse trop vite, ne sachant pas quand sera la prochaine occasion...même si niveau intimité mère/fille, elle a connu mieux. Qu'un seul présent fasse une réflexion ou un regard de travers et il va voir...

Haussement de sourcil lorsque la fille de la comtessa entre dans la salle du trône et se dirige droit vers sa mère, en plein milieu de l'allégeance de Lara, juste au moment où Caro doit sceller l'allégeance. Adieu protocole, au pays des adultes il apparait que les enfants gouvernent. C'est bien là l'une des raisons pour laquelle Agnès ne les aime guère. Hauts comme trois pommes et le monde tourne autour d'eux, tsss...

La comtesse scelle l'allégeance et offre ensuite son tribut à l'enfant. Combien de temps a-t'on ? Tout dépend de la régularité avec laquelle la fillette est habituée à ce qu'on lui paye son tribut... Le prix de la négociation ? Un baiser, un peu d'attention...

Le Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas s'avance ensuite. Son serment est conforme, sauf qu'au lieu d'attendre en retour les promesses de sa suzeraine, il retourne à sa place.
Classique. Les nobles, parfois par trop intimidés ou bien ayant en tête leurs propres soucis, omettent de se souvenir que l'allégeance comporte deux parties. Celle ou le vassal jure respect, aide et conseil et celle où le suzerain leur promet en échange subsistance, aide et bonne justice.
Toutefois, Bearn regarde, intéressée, ce que son oeil avisé et connaisseur reconnait être une caisse d'alcool, elle pourrait le parier, peut-être même mettre en jeu sa superbe réserve de Jurançon, nouvelle marotte du héraut.

Argh, la trêve aura été de courte durée.
Clemence est loin d'usurper la réputation que lui connait Agnès, l'enfant est vive. Elle a noté que Paddy n'avait pas le même traitement de faveur que Lara et comme tous les enfants, l'exprime aussitôt à haute voix...
Toute idée de préserver un minimum de protocole et de cérémonial s'est évanouie. Nouveau conciliabule entre la mère et la fille, couronné semblait-il de succès. Béarn déglutit péniblement en se disant que pour sa première allégeance, Aristote ne l'avait pas épargnée, lui envoyant ce qu'elle appréhendait le plus.. un enfant... Frissons. Décidément, elle n'arrivera jamais à les supporter.

Enfin, le serment est scellé. Nouvelle croix à côté d'un nom sur la petite liste des feudataires du Béarn. Clemence grimpe sur les genous de sa mère, Agnès ne lève même plus les yeux au ciel...
Le héraut croise le regard interrogatif de la comtesse. Elles doivent se poser la même question à cet instant. Qui reste-il ?

Raclement de gorge. Il reste deux lettres et une allégeance.

En attendant qu'Ingénue de Varenne se présente pour faire allégeance pour les fiefs de Montaner et Monein, je vais vous lire les allégeances reçue par missive.

Tout d'abord, voici celle du seigneur d'Abidos...

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Fabien Stephan Romuald du Clos du Chesne, dict Faster83, humble seigneur d’Abidos en Béarn,

à vous, Caro Maledent de Feytiat dicte Caro68130, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Caro Maledent de Feytiat , Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Caro Maledent de Feytiat , Comtesse de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Fabien Stephan Romuald, humble seigneur de seigneur d’Abidos en Béarn, a écrit et ratifié,

Fait à Cahors, le vingt-cinquième jour du mois de Septembre de l’an de grâce mille quatre cent cinquante sept.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Voici à présent, celle du comte et de la comtesse d'Ossau...

Citation :: De Vanyel d'Arezac
A Caro Maledent de Feytiat, Coms do Bearn

Paix et Salutation

ayant été éloignés du Béarn par un conflit qui lui est étranger, ni notre époux, ni nous ne pouvant nous présenter en personne pour prêter allégeance pour les terres d'Ossau, nous vous faisons parvenir cette missive.
Si cela vous étonne de recevoir lettre de notre main et non de la sienne, c'est que son nécessaire d'écriture est resté chez les moines et que la plume de flamand ne lui est pas familière, de sorte que pour éviter malencontreuse rature, il a été décidé que nous écririons, mais cela n'est pas le sujet du présent pli...

Ainsi, qu'il soit su que nous jurons fidélité au Béarn à travers vous.
Que si besoin s'en faisait sentir, notre aide vous est acquise.
Précisons que si un conflit venait à vous opposer à sa très aristotélicienne majesté Levan III, nous prendrions faits et causes pour le Roy.
Enfin, si tant est que cela soit par vous jugé utile, nous ferions de notre mieux pour vous apporter conseil.

Puisse le Très-Haut avoir le comté en sa Sainte Garde, Aristote le guider sur le chemin de la Raison, et Christos sur celui de l'Amitié.

Faict dans une auberge sur les routes Languedociennes le treizième jour du mois d'Octobre de l'An de Grasce mil quatre cent cinquante sept.

Vanyel d'Arezac
Comtesse d'Ossau
Vicomtesse d'Agde & de la Ferté sur Aube & de Villemur
Baronne de Lunel

[edit pour correction de description due à une mauvaise lecture d'un post précédent]

Eugénie de Varenne n'était toujours pas arrivée pour faire son allégeance. Je ne l'avais pas vu et ne savais si elle se présenterai ou si elle ferait missive. En attendant j'écoutais lecture des missives.

Un regard à notre Héraut pour la remercier, il me fallait à présent écrire en réponse. En attendant je demandais au scribe qu'il me prépare tout cela. En y indiquant donc que l'allégeance était acceptée.
Directives données, je portais à nouveau un regard à notre Héraut

Savez-vous si Damoiselle de Varenne se présentera ?

[hrp : faut-il faire missive ou le fait de le préciser en italique suffira ?]

La lecture à voix haute des deux missives lui avait donné grand soif et tandis qu'un scribe amenait pupitre, plume encirer et cire pour sceller en retour par missive les allégeances des nobles qui n'avaient pu être présent, Béarn fit un signe pour qu'on lui apporte de quoi se rincer le gosier.

Reposant le gobelet d'étain sur son pupitre, elle tourna son regard vers le trône croisant celui de la petite Maledent de Feytiat, sur les genoux de sa mère et qui semblait défier quiconque d'y trouver quelque chose à redire. Retenant un soupir d'agacement, elle répondit à Caro

La Damoiselle de Varenne nous a assuré qu'elle viendra malgré une blessure à la jambe, il me semble, qui la fait souffrir, je ne sais si ça la raison de son retard, mais, il est sûr que nous n'attendrons pas indéfiniment...

[Il faut faire missive datée, signée, scellée. Dsl pour le retard de réponse. La cérémonie sera clôturée demain...]

Entre ceux qu’elle a envie d’étriper, d’autres qu’elle a envie de baffer, entre la rage qui la consume et la bile qui la ronge. Ecrire ou venir ? Telle est la question.

Et pourtant, un makhila bat la pierre du Castèth de Pau. Boiteuse, la blonde se pointe, sourire d'excuse, espérant que tous comprennent son état, la blonde prête allégeance.

Nous, Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montaneres, Baronne de Monein, vous jurons, Caro Maledent de Feytiat, Comtesse du Béarn, fidélité, aide et conseil.

Un bruit dans le couloir et voilà qu'arrivait Eugénie. Je l'écoutais prêter allégeance. Etrange impression... dire que le mandat dernier c'était moi qui lui prêtais allégeance.

Je demandais discrètement à Clémence de se lever avant de m'avancer vers Eugénie

Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montaneres, Baronne de Monein, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Je m'avançais encore un peu et lui faisais l'accolade vassalique avant de me reculer et de voir arriver le scribe, parchemins en main.

Je prenais les missives pour les lire, acquiessant au scribe, je signais et lui demandais d'aposer le sceau avant de les montrer à notre Héraut

Citation :: A vous Fabien Stephan Romuald du Clos du Chesne, dict Faster83, Seigneur d’Abidos

Nous, Caro Maledent de Feytiat, Comtesse du Bearn, par la présente tenons à vous faire part que votre missive d’allégeance a été lue et remise par notre Héraut Bearn.

Par conséquent, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Qu’Aristote veille sur vous,

Rédigé en Castèth de Pau, le 25 septembre de l’An de Grasce 1457,

Caro Maledent de Feytiat, Comtessa do Béarn.

Per lo Béarn !

Citation :: A vous Valère d'Arezac, dict Varden, Comte d'Ossau,
A vous Vanyel d’Arezac, Comtesse d’Ossau,

Nous, Caro Maledent de Feytiat, Comtesse du Bearn, par la présente tenons à vous faire part que votre missive d’allégeance a été lue et remise par notre Héraut Bearn.

Par conséquent, j’accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon règne.

Qu’Aristote veille sur vous,

Rédigé en Castèth de Pau, le 25 septembre de l’An de Grasce 1457,

Caro Maledent de Feytiat, Comtessa do Béarn.

Per lo Béarn !

» Lit pour la Comtesse Azilize