Allégeances à sa Grandeur Shallimar.

Citation :

~Nobles du Béarn devant prêter allégeances~

Valère et Vanyel d'Arezac
-Comte et Comtesse d'Ossau
-Vicomte et Vicomtesse d'Arros

Agnès de Saint Just
-Comtesse du Lavedan

Paddy de Ouiskai
-Comte de Castelbajac
-Seigneur de Sancte Fé de Morlaas

Azilize d'Herbauge
-Comtesse de Lescun
-Dame de Mirepeix

Yolaine
-Comtesse de Coarraze
-Dame de Nay

Eugénie de Varenne
-Vicomtesse du Montanérès
-Baronne de Monein

-Acar et Melian de Ventoux
-Seigneur et Dame de Mun

Eldaline
-Dame de Gan

Calypso d'Ascoli
-Dame de Vieillesegur

Pour primes allégeances :

Eglantine Camille Marguerite dite ECM, pour la seigneurie de Marciac.

Lucasd de Kervanech, Seigneur de Tournay, pour la Vicomté de Gerderest.

Citation :: Nous, Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Béarn, faisons savoir ce qui suit,

Une nouvelle Comtesse légitimement élue par la grâce des urnes a été reconnu en la personne de Shallimar, à présent Régnante en exercice du Comté du Béarn.

Son allégeance ayant été acceptée par Sa Majesté Nebisa de Malemort d’Armantia, Reyne de France, vous êtes, Nobles du Comté du Béarn, conviés à prêter allégeances à sa Grandeur Shallimar en date du 7 Décembre 1459, en salle du trône en Castéth de Pau.

Vous rappelons que vous votre serment devra faire mention des promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- et d'obsequium -fidélité- dues à la Comtesse du Béarn en la personne de Shallimar, qui en retour, vous devra justice, protection et subsistance.

Idem, rappelons que défaut d'allégeances vaut, et selon la volonté de la Comtesse Régnante, destitution des titres et terres sis en le Comté du Béarn.

Si d’aventure vous ne pouviez être présent à date fixée, nous vous invitons à nous faire parvenir missive d’allégeance dument signée et scellée de votre main. Cette dernière sera présentée à sa Grandeur Shallimar au soir de la cérémonie et votre allégeance sera de fait valable et actée.

Pau le 6 Décembre 1459.

Dite Estampe, Maréchal d'Armes Royal.

HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône, château de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour prêter serment d'allégeance -de vive voix ou par missive- à partir du moment du 7/12/2011 et ce jusqu’au 7/01/2012.La cérémonie se situe dans le temps au 7 Décembre.
Bon jeu les gens. Have Feune. Et toutes mes excuses aux familles pour mes atermoiements facheux, facheux.

Lieu du RP : https://chateau-pau.forumactif.com/t9889-allegeances-a-sa-grandeur-shallimar#260073

En la soirée précédant le début de la cérémonie, Eglantine avait reçu missive. Elle se dit qu'il s'agissait peut-être du procureur qui viendrait s'enquérir (à juste titre) de la non avancée des procédures.

Oui, il n'était guère aisé de prendre un peu de repos et de gérer un tribunal. Mais Eglantine se sentait déjà un peu mieux, et le reste devrait très rapidement suivre.

En retournant la dite missive, elle reconnut le sceau de son amie Eugénie. Comme quoi, le hasard faisait bien les choses, Eglantine pensait justement à avoir une petite discussion avec elle. Elle espéra simplement qu'elle ne lui écrivait point pour de mauvaises nouvelles.

Lorsqu'elle débuta sa lecture, elle fut étonnée de voir que la missive parlait de messire Lucasd. Mais la jeune femme n'était point au bout de ses surprises.

Elle crut d'abord à une erreur de la part du maréchal d'armes, bien que cela ne fut point dans ses habitudes. Puis elle vérifia trois fois que la lettre lui était bien adressé.

La lourdaise manqua de tomber de son tabouret. Oui, il n'y avait aucune erreur possible. C'était bien lucasd qui lui accordait un fief!

La jeune femme n'alla point jusqu’à penser, pour un instant, que cela fut tel à voir Holden devenir curé, mais l'idée de surprise et d'étonnement était bien présente.

La jeune femme remercia le Très-Haut que la cérémonie n'ait lieu que le 7 Janvier. Elle aurait tout le temps de parler avec le maréchal d'Armes et avec son futur suzerain.

Prise d'un doute, l'abbesse relut la missive. "en date du 7 Décembre 1459".

Nom d'une cuve d'eau bénite!

Eglantine courut chercher François, son garde, et entama avec hâte les préparatifs.

Arrivant dans le hall du casteth, elle se rendit compte qu'elle n'avait point prévu de tenue pour l'occasion. Voilà ce que c'était de se précipiter, on oubliait souvent l'essentiel!

Après quelques péripéties chez le tisserand, Eglantine avait revêtu une tenue élégante, comme elle n'avait guère l'habitude d'en porter. Point trop "tape à l’œil' ni hors de prix, mais d'une élégance certaine et distinguée, du moins dans les yeux de l'abbesse.

Ayant arrangé ses cheveux à l'abri des regards, elle entra dans la salle du trône, en lançant des regards inquiets autour d'elle. Pourvu qu'elle n'ait point mal compris la missive! Si tel était le cas, elle n'aurait qu'a attendre que son nom ne soit point prononcé, et observer la cérémonie...

Elle s'était fait bien du souci de ne pas voir le message arriver. Aussi son soulagement fut-il immense en le voyant. Chez les Ventoux, le devoir est une chose de toute importance, aussi ne pouvoir s'en acquitter comme il sied est un véritable cauchemar.

C'est donc ravie que Melian se prépara avec l'aide de ses domestiques avant de venir se présenter en salle du trône pour prêter allégeance. En arrivant, outre Estampes qu'elle salua, elle ne vit que Mère Eglantine qui semblait fort décontenancée. Elle vint donc prendre près d'elle, dans un bruissement d'étoffe.

Adishatz ma Mère, quelque chose ne va pas ? demanda-t-elle à l'Abbesse tandis que l'on attendait l'arrivée des autres protagonistes.

M'd'ame comtesse y'a un courrier pour vous...

Le serviteur tenait dans ses mains point trop propre le précieux parchemin. Dès qu'elle vit le sceau la brune à compris.

Donne moi ça !

Elle prend la missive et lit. Ben voilà c'est le moment et bien sur elle a rien de prêt pour l'occasion.

Pierrette vient vite ...

Déjà elle fouille dans ses coffres afin de chercher une tenue qui soit digne de la cérémonie.

Ah non pas la bleu... ni la blanche... et hop la robe vole sur le lit. La rouge... ca va pas non plus... Ah et puis si tien la rouge. en plus elle est bordée d'une bande jaune au col. Une ceinture jaune aussi. Les cheveux comme à son habitude coiffée avec une résille sur laquelle est posé un voile et sa couronne.

elle met une pelisse de renard blanc et elle se rend en carrosse au castèth.

La noblesse commence à arrivée dans la salle du trône. Azi fait un salut à Melian et Eglantine, puis s'installe en attendant que la cérémonie commence.

Eglantine salua Dame Melian, qui s’inquiétait de son état. Avait-elle l'ait si perdue que cela? Il fallait qu'elle se reprenne en main, aucun sujet du trône du Béarn n'avait à avoir l'air perdu en de telles occasions!

Adishatz Dame Melian. Ma foi, j'ai eu la surprise et l'honneur d'apprendre que l'on comptait m'attribuer un fief. J'ai appris cela il y a peu, si bien que je n'ai point eu le temps de me préparer aussi bien que je l'aurais voulu. J'espère de tout cœur qu'il ne s'agit point d'un fâcheux malentendu, après tout, il y a bien d'autres personnes qui s’appellent Eglantine Camille Marguerite, non? Peut-être une riche marchande de tissus flamands que messire lucasd veut remercier...

Hypothèse peu plausible, il fallait l'avouer, mais l'abbesse se souvenait toujours ce que son père lui avait dit: "Roturière tu es née, roturière tu demeureras! Et je t'interdis de quitter la maison avant de t'être trouvé un mari que je juge convenable et assez riche pour t'épouser!" . A défaut d'avoir trouvé un mari, peut-être avait-elle trouvé un fief... Ou peut-être pas...

La Ventoux salua dame Azilize qui entrait, puis retourna son attention vers Mère Eglantine.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une erreur. Ce n'est mesme que justice avec tout le temps que vous avez passé et passez encore à vous dévouer pour le Comté.

Elle était ravie de voir la "grande" famille des nobles Béarnais trouver un nouveau membre en une personne de sa valeur.

Une cérémonie d'allégeance... mon dieu ! Elle en avait vécu beaucoup mais d'habitude, c'est elle qui prêtait allégeance et non l'inverse. En temps normal, elle semblait si sure d'elle et là, elle ne savait quoi faire, quoi dire ? L'angoisse de la bourde monumentale !

Elle commença donc par choisir une tenue et ce ne fut pas le plus simple ! Comme de toute manière, elle allait être au centre de ce qui allait se dérouler, difficile de passer inaperçue, alors, autant que possible, mettre une tenue neutre pour ne pas attirer l'oeil comme un lampion dans la salle.

Après avoir rejeté la plupart des tenues que lui conseillait sa camériste, elle finirent pas trouver un compromis en une robe brune assez simple mais ornée d'une très fine dentelle.
Le temps qu'il fallu pour compléter le tout, fut alors relativement insignifiant.

Et maintenant ?
Eh bien maintenant, il fallait y aller... Hop !

Elle rassembla son courage et descendit jusque dans la salle du trône.

Elle aurait bien aimé aller discuter un peu avec les dames déjà présentes, mais une petite voix lui dit que ce n'était pas le moment. Son objectif, seul et unique, c'était le trône et d'aller se poser le plus majestueusement dessus afin de tenter d'incarner au mieux cette province. A ce moment précis dans sa réflexion, elle failli faire demi-tour, trop de concepts antagonistes venaient de se retrouver ensemble. Trop tard !

Donc après leur avoir tendrement sourit, elle s'installa sur le trône plongeant dans la salle un regard où l'interrogation disputait la place à la solitude.

La noblesse s'était assemblée, la comtesse était arrivée mais la cérémonie tardait à commencer.

Azi commençait à s'impatienter. Trop de chose était en attente et passer une éternité ici était la dernière chose qu'elle souhaitait.

Elle alla donc saluer ceux qui était là au moins ça occuperait le temps.

Bonjour dame Mélian, bonjour ma filleule, je crois qu'on as le temps de papoter un peu avant que la cérémonie commence... vous allez bien j'espère ?

La cérémonie tardait à débuter, et la Ventoux lançait des regards un peu inquiets à la Vicomtesse Eugénie, se demandant si elle devait aller voir si elle allait bien.

C'est alors que la Comtesse Azilize s'approcha.

Adishatz Comtesse. Je vais fort bien pour ma part je vous remercie, et vous-mesme ?

Le mandat était éprouvant, aussi profitait-elle de l'occasion pour s'enquérir de la question.

Estampe regardait la scène qui se jouait devant elle d'un air perplexe et se faillit se hasarder même à prendre les paris sur laquelle des trois s'avancerait la première pour prêter allégeances. Le lecteur notera ici que le Maréchal ne prenait que peu de risque : les écus sauteraient de sa bourse, à sa bourse.
La cérémonie prenait des allures mondaines, bien que ce ne fut pas désagréable en soit il ne fallait pas que cela dure jusque vêpres.

Elle adressa un sourire franc à Eglantine, et l'invita d'un geste de la main à s'avancer et à procéder, puisqu'elle était aujourd'hui le point de mire de cette cérémonie.

Eglantine répondit à sa marraine:

Adishatz votre Grandeur, je suis très heureuse de vous retrouver en ces lieux.

Eugénie n'aurait certainement point apprécié que son chevaucheur d'armes se lance dans une discussion de taverne avec Azilize en plein milieu des dorures majestueuses de la salle du trône.

L'abbesse lui lança un regard, et remarqua qu'elle lui faisait un sourire. Au moins cela était de bonne augure.

C'était de bonne augure sauf que... elle ne savait pas vraiment si le maréchal d'armes l'invitait à une petite discussion ou à prêter serment.

Elle rejoint les broderies de l'allée centrale, en hésitant sur la décision à prendre.

Et si elle prêtait serment, à qui devait-elle le faire? A son très prochain suzerain? A la couronne du Béarn? Aux deux?

Eglantine tenta de se calmer et de penser à la missive. Elle parlait d'allégeances à la comtesse... Si jamais elle faisait une erreur, elle pourrait invoquer la missive pour éviter le tribunal héraldique. Au pire, elle sera condamnée à la roture à vie, ce qui lui était de toute manière destiné à la base.

Arrivée devant le trône, elle croisa le regard rassurant de la comtesse. Ce qui là encore était une faute, il ne fallait point regarder le régnant dans les yeux avant allégeance. Il fallait baisser le regard en signe d'obéissance à l'incarnation du Béarn.

On était bien loin des interpellations en place publique où l'on se permettait de parler à la comtesse comme à une vendeuse de pommes pourries.

Elle plia genou sur l'objet d'art posé devant le trône, et dit, de sa plus belle voix d'oratrice:

Votre Grandeur,

moy, Eglantine Camille Marguerite, presta en ce sheis Deceme mila quate cent cinquanta nau allégeance au comté do Biarn en la personne do sa comtessa régnante et élue légitimement per son pòble, Shallimar de Malicorne.

Je jura auxilium, consilium et obsequium au Biarn et à sa comtessa.

En espérant que c'était bien à la comtesse qu'il fallait prêter serment... Sinon, elle n'aurait qu'a se cacher derrière le trône en attendant la fin de la cérémonie.

Finalement, alors que tous les nobles patientaient, en devisant tranquillement, pour avoir les instructions de la Maréchale d'armes et de la Comtesse - préséance ou au premier venant ? - la cérémonie débuta par un appel discret envers Mère Eglantine.

Melian la suivit du regard et l'écouta prêter serment. Elle n'en démordrait pas, c'était plus que mérité, quoi que l'intéressée en pense.

Le vieux schnock était énervé... on lui demandait de prêter à nouveau allégeance... Il l'avait fait il y a peu sans avoir reçu un quelconque retour.

Il appela un grouillot et lui remis copie de son précédent pli à transmettre à qui de droit.

Citation :: Salutations,

Par la présente, nous Paddy Versifiet de Ouiskai, comte de Castelbajac et seigneur de Sancte Fe de Morlàas renouvelons ce jour notre allégeance au Béarn.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à la comtesse légitime du Béarn. Nous jurons de prendre cause pour le Béarn comme nous l'avons toujours fait si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers.
Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurons sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.

Fait à Troyes le 25 septembre de l'an 1459
Renouvelllé à Lourdes le 19 décembre de l'an 1459

C'est avec un certain étonnement mais néanmoins beaucoup de plaisir qu'elle vit Eglantine s'avancer en premier. Comme à son habitude, cette dernière semblait mal à l'aise de se retrouver sur le devant de la scène, mais ce titre était fort mérité et c'était avec beaucoup de plaisir qu'elle le lui remettait aujourd'hui.

Une fois que l'abbesse eut, prononcé la formule traditionnelle, elle répondit à sont tour avec un sourire bienveillant.

Eglantine Camille Marguerite, dame de Marciac, moi Shallimar, Comtessa do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Puis elle se leva, et après avoir tendu la main pour aider la dame à se redresser elle lui donna le baiser vassalique.

Si Eglantine semblait un peu timide face à sa première allégeance, à vrai dire, la comtesse l'était aussi. Elle eut un soupir discret en allant se rassoir, se disant que, normalement, c'était toujours le premier pas le plus difficile.

Lorsqu'on lui tendit le courrier du comte de de Castlebajac, elle nota dans un coin de sa mémoire de faire envoyer des réponses signées de sa main à toutes les personnes prêtant allégeance par voie de courrier et elle attendit la suite.

Elle avait bien reçu la missive de convocation, mais était un brin occupée ailleurs, à savoir sur un lit d'infirmerie à se remettre. Par conséquent, elle avait pris la plume et dépêché un messager pour qu'il transmette sa missive en Béarn, à qui de droit.

Citation :: De Vanyel d'Arezac,
A Shallimar de Malicorne, Coms du Béarn

Salutations & respect,

Par la présente, qu'il soit su que nous renouvelons à travers vous notre allégeance au Béarn pour les terres d'Ossau & d'Arros.

Qu'ainsi nous vous promettons fidélité, aide et conseil pour la durée de votre mandat, et dans la mesure de nos moyens.

Puisse le Très-haut veiller sur le Béarn

Comtesse d'Ossau
Vicomtesse d'Arros, d'Agde, de la Ferté sur Aube & de Villemur
Baronne de Lunel

Faict à l'infirmerie d'Angoulême le 6e* jour du mois de décembre de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante neuf.
[*hrp: date adapté à l'IG de ma crevette pour la date des allégeances]

[Une fois le cas de Mère Eglantine réglé...]*

Lorsque la chose fut conclue pour Mère Eglantine, Melian s'avança à son tour et s'agenouilla devant le trône de la Comtesse, puisque préséance il ne semblait point y avoir.

Nous, Melian de Ventoux, dame de Mun, vous reconnaissons vous, Shallimar de Malicorne, Coms du Béarn par la volonté du peuple Béarnais, comme nostre suzeraine.

En nostre nom et celui de nostre mesnie, nous vous jurons fidélité, aide et conseil.

Nous vous assurons que nous prendrions cause pour vous, Shallimar de Malicorne, Coms du Béarn, nostre suzeraine, si quelque conflit venait à vous opposer à un tiers.

*hrp : c'est à dire que cette intervention prend place après que Mère Eglantine ait regagné sa place évidemment. ^^

Mère Eglantine s'étant retirée, elle eut le plaisir de voir s'avancer Dame Mélian.
C'est une personne avec qui elle avait eu beaucoup de plaisir à travailler que ce fut en tant que comtesse ou même en tant que simple conseillère. Elle maîtrisait à la perfection son domaine de compétence, la diplomatie et avoir de bons diplomates n'est n'est chose aisée et d'autant plus précieuse.

Le sourire avec lequel elle accueillit la dame n'était point feint.

Melian de Ventoux, dame de Mun, moi Shallimar, Comtessa do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Et comme pour Eglantine, elle s'avança lui tendant la main afin de lui donner le traditionnel baiser.

Merci beaucoup.

Melian prit la main de la Comtesse, et se releva pour le baiser vassalique. Elle ne s'habituerait jamais à cette drôle de tradition...

Les allégeances avaient finit par commencer et elle pensa que c'était son tour d'y allez. Non que ce genre de cérémonie lui plaisait particulièrement mais il fallait le faire.

Aussi s'avança t'elle d'un pas décidé vers le trône. Et d'une fois forte elle prononça :.

Nous Azilize d'Herbauge, Comtesse de Lescun et Dame de Mirepeix, prêtons ce jour allégeance au Béarn en la personne de Shallimar de Malicorne Comtesse du Béarn. Lui jurons fidélité aide et conseil et promettons que nous seront toujours prête à défendre le Béarn ainsi que nous l'avons toujours fait.

Sitôt l'allégeance de Melian terminée qu'elle vit Azilize s'avancer de son air décidé habituel.
Malgré la solennité du moment, elle ne put s'empêcher de lui adresser un grand sourire lorsque celle-ci s'approcha.

Après qu'elle eut prononcé les paroles rituelles, elle en fit de même à son tour.

Azilize d'Herbauge, Comtesse de Lescun, dame de Mirepeix, moi Shallimar, Comtessa do Béarn, accepte votre allégeance et recevez par la même en retour, Subsistance, Aide et Justice pour toute la durée de mon mandat.

Baiser vassalique donné, la Ventoux laissa la place à la Comtesse Azilize. Elle retourna s'installer tranquillement à sa place, en attendant la suite.

[Un jour d'hiver à l'infirmerie d'Angoulême ]

Allongée sur les draps immaculés, elle fixait le plafond sans le voir. Dans sa tête embrumée, les secondes s'égrenaient avec une lenteur insupportable tandis qu'elle cherchait en vain comment se sortir de cette drôle de situation. Allongée de force pendant des jours. Elle qui avait une passion certaine pour les courses effrénées entre les couloirs était dans un état déplorable. Mais de choix elle n'en avait guère et c'est en épuisant toutes ses ressources de patience qu'elle attendait, attendait.. et attendait encore.
Parfois, lorsque le médicastre l'autorisait à quitter la pièce sans âme où il l'avait confinée, elle s'évadait quelques heures entre grimoires et plantes médicinales pour tenter de trouver le remède qui faisait cruellement défaut. Jusque là ses recherches avaient été infructueuses mais elle ne désespérait pas. Puisqu'il ne voulait pas la laisser sortir sans qu'elle ait retrouvé sa pleine et entière santé, elle trouverait. Nulle autre option n'était envisageable.

L'heure de la permission approchait. Cette heure bénie où, accompagnée d'un chaperon, blanc, elle avait droit de quitter cet endroit hostile pour goûter à la liberté des tavernes. Un véritable bain de lumière et de fraicheur qui passait toujours trop vite. La porte n'allait pas tarder à s'ouvrir pour laisser entrer la garde-malade qui l'aiderait à se vêtir correctement. Curieusement, ce fut pourtant la fenêtre qui s'ouvrit, la faisant sursauter. Un élégant volatile se posa sur le rebord du lit, lui tendant gracieusement une patte ornée d'un parchemin. Elle s'en saisit, le déroula...

Yeapeeeeeeeeah !
Je l'ai ma raison !

Tant bien que mal, elle se redressa sur sa couche et tira le cordon qui dépassait de la clochette jouxtant son lit. Un joyeux tintement de fit entendre tandis qu'elle se penchait déjà pour attraper ses vêtements.

Madame ? Vous avez.. attention, vous allez tomber !

Mais non, mais non, aidez moi je vous en prie.
Il me faut m'habiller, et bien !
L'on m'attend en Béarn, pour une allégeance.

En Béarn ? Vous n'y pensez pas ?!

Et comment que j'y pense !
Et je n'ai pas le choix, je suis attendue, c'est urgent et important.
Vous voulez bien quérir le médicastre pendant que je me prépare ?

L'infirmière n'eut pas l'occasion de protester d'avantage et du comprendre que ce serait de toute façon inutile.
De nouveau seule, elle se traina, glissa, poussa jusqu'à la malle ouverte où elle saisit la première houppelande venue. Avec un peu de chance, on lui pardonnerait son manque d'élégance si elle parvenait à se rendre au Château. Et puis, elle n'avait pas les moyens de s'offrir de belles tenues, du moment que celle-ci n'était ni trouée ni indécente, elle ferait l'affaire.
Elle en était toujours à tenter d'en nouer le corset lorsque l'infirmière reparu, accompagnée du médicastre. Les discussions durèrent plusieurs sabliers. Il fallu prouver la noblesse, montrer le courrier, promettre de revenir à temps, jurer de ne point forcer sur la jambe malade. Mais n'était pas bourricote qui voulait, elle tint bon et obtint gain de cause. Il ne lui fallu ensuite que quelques minutes pour boucler ses malles et faire charger le tout sur une charrette. En route !

[Quelques heures plus tard arrivée en Béarn.]

Assise à l'arrière de la charrette, le dos rendu douloureux par des heures de voyage, elle se tenait la tête entre les mains. La nurse-chaperon dont elle avait hérité avait un sens de l'orientation très particulier, tant et si bien qu'elles avaient perdu un temps fou à s'égarer sur les routes, s'embourber sur des chemins... tout ça pour parvenir en Béarn par l'Est. L'Est ! Mais quelle idée ! Comment elles avaient pu atterrir à Tarbes, elle ne le comprendrait jamais mais une chose était certaine, plus jamais elle ne confierait les rênes de sa voiture à cette pauvre femme.
Profitant de ce que la périgourdine ne connaissait pas les lieux, elle l'orienta vers la Maison Kervanech. Hors de question de passer une seconde de plus sous la direction de l'infirmière, elle préférait encore subir les railleries de son ami. Parvenue dans la cours de la demeure, elle fit arrêter la carriole, en sortit tant bien que mal et clopina jusqu'à la porte où elle frappa, pleine d'espoir.

Par chance, la porte s'ouvrit sans tarder sur un Lucasd qui, s'il fut étonné de la voir, le cacha rapidement sous un sourire ironique. Elle ne lui laissa pas le loisir de poser la moindre question et se lança dans une explication expresse.

Bonjorn ! J'ai besoin de votre voiture !
Elle est prête n'est-ce pas ?
On peut aller au Château sans trop tarder ?
Vous y êtes attendu vous aussi après tout alors... c'est d'accord ?!

Son plus joli sourire aux lèvres, elle s'occupa de mander un domestique pour aller préparer ladite voiture. Malheureusement les habitudes de la maison étaient tout autres. On lui répondit que le seigneur des lieux ne se déplaçait qu'à cheval. Instant de panique. Elle avait ces grands équidés en horreur et en monter un à une jambe s'annonçait pour le moins impossible. Entre deux maux il lui fallait choisir le moindre. Elle se décida malgré tout pour le plus rapide et opta pour le cheval.
Tandis qu'on le leur préparait, elle expliqua plus avant la raison de sa présence et l'épopée qui avait précédé. Le tout fut rapidement mené et ils se retrouvèrent bientôt juchés sur une monture immense pour son plus grand désarroi. Elle qui avait rêvé des jours durant d'une balade hors de l'infirmerie étaient servie comme une reyne sur ce point, mais montée en amazone, elle n'en menait pas large.
Du trajet jusqu'au château, elle ne vit rien, occupée qu'elle était à fermer les yeux et à prier Aristote et tous les Saints pour parvenir en un seul morceau à destination. Son vœux fut miraculeusement exaucé et c'est la tête à l'envers mais en un seul morceau qu'elle parvint devant les portes du Castèth.

Alors que l'allégeance de la comtesse Azilize touchait à sa fin, on vint discrètement lui glisser un mot à l'oreille. Cela sembla être une immense surprise tant elle ouvrit de grands yeux. Elle répondit discrètement au jeune garçon venu la prévenir.

Faites-la entrer et prenez bien soin d'elle, ses blessures doivent encore être fort douloureuses.

Puis son attention se porta à nouveau sur ce qui se déroulait dans la salle.

Sujet: Re: Allégeances à sa Grandeur Shallimar. Lun 2 Jan 2012 - 5:00

Alors qu'il se préparait pour se rendre à la cérémonie d'allégeance, Lucasd entendit frapper à la porte.

Quelle ne fut pas sa surprise quand en ouvrant la porte il découvrit son amie Cooky.

Il lui sourit mais avant qu'il n'eut put prononcer la moindre parole ne serait ce qu'un mot de bienvenue, elle entra d'un pas décidé et n'arreta pas un instant de parler.

Posant des tonnes de questions auxquelles elle répondait elle même la plus part du temps.

Il eu juste le temps de faire un acquiescement de la tête lorsqu'elle eut la courtoisie de lui demander s'il était d'accord.

Puis elle repartir de plus belle,

Lucasd sourit de plus belle reconnaissant bien là son énergique amie.

Il la laissa donc faire, se gardant bien d'intervenir à quelque moment que ce soit, ne sachant que trop ce que cela pourrait lui couter que d'objecter ne serait ce qu'une parole et en un rien de temps tout fut pret pour qu'ils puissent se rendre au chateau.

C'est donc ensemble qu'ils arrivent au chateau et qu'ils se rendirent en salle du trone

Sujet: Re: Allégeances à sa Grandeur Shallimar. Lun 2 Jan 2012 - 18:31

Dans sa hâte pour ne pas être en retard, elle aurait volontiers tiré Lucasd par la manche, mais ses béquilles lui occupant déjà les mains, elle du se contenter de l'inviter à la suivre sur le parvis. Claudiquant aussi vite que possible avec sa jambe inerte, elle s'avança jusqu'à la porte pour apostropher le garde et lui demander de les annoncer en salle du trône.
Alors qu'ils attendaient qu'on les invite à entrer, elle remarqua le demi-sourire de son ami. Qu'avait-elle encore bien pu faire ? Se moquait-il de sa lourde démarche de boiteuse ? De son accent béarnais ? Avec lui elle s'attendait à tout mais l'endroit était mal choisi pour lui demander des explications. Ravalant sa question, elle se contenta donc de lui conter par le menu les dernières semaines passées à Angoulême. Curieusement, Lucasd se tenait silencieux à côté d'elle.

Le garde revint bientôt, porteur d'une heureuse nouvelle puisqu'il les invita à entrer, leur ouvrant grand les portes du château. Étonnamment, il les suivit dans les couloirs. Avait-il peur qu'ils se perdent ? Ils connaissaient bien les lieux tous les deux pourtant. Non, à y regarder de plus près, elle aurait presque pu distinguer une lueur d'inquiétude dans les yeux du garde. Allons bon, que se passait-il ?
Difficile de se pencher vers son compagnon de route pour le lui demander, occupée qu'elle était à ne pas glisser sur le sol de marbre qui malmenait son équilibre précaire. Une fois de plus, elle ravala la question.

La porte de la salle du trône apparu bientôt devant eux. Elle salua d'un sourire les gardes qui leur libérait le passage. Se sachant en retard, elle ne prit pas le temps de remettre en place sa houppelande ou sa coiffure mais entra sans hésiter.

Oula, on est les derniers !

L’exclamation lui avait échappée alors qu'elle avisait les nobles béarnais déjà présents. Se reprenant, elle murmura à Lucasd.

J'espère que la Comtesse ne va pas nous en vouloir d'arriver après la bataille.
Pour le cas où, vous venez avec moi jusque devant elle, hein !
J'aurai besoin de vous pour trouver une explication plausible.