Gargote affaire Beldeuch/princess sur Tarbes

Ptitefleur2006 a écrit:: [rp]Fleur se tenait à l'écart, écoutant tout ce beau monde.

Elle ne savait vraiment plus quoi penser de son ancienne ville.

Tarbes serait-elle le nouveau fief des trafics en tout genre?

Voilà qui la laissait dubitative.

Elle se souvint des différents mandats de maire de cette ville, tout le monde avait eu à coeur de faire prospérer la ville et de faire travailler tous ses artisans.

Aujourd'hui, il semblait y avoir surproduction, magouilles, pains à bas prix... bref, un tas d'inepties qui réduisaient à néant le travail de ses prédécesseurs et successeurs.

Tout restait caché, comme si on avait de quoi se reprocher.

Elle espérait que lumière serait faite sur toute cette affaire.

Bonjour tout le monde,

Je ne m'attendais point à parler de toute cette histoire, qui me laisse un goût amer et qui ne me fait point regretter d'être partie pour servir notre capitale.

Pour ce qui est de l'intégrité du Comte Varden, je ne la mets point en doute, ayant travaillé à ses côtés plus d'une fois mais je peux comprendre que la coïncidence de certains faits ont pu faire penser le contraire.

Pour ce qui est de Tarbes, j'y ai été Maire, on communiquait, on avait restreint le nombre de jeu de clés au nombre de conseillers pour protéger les finances de la ville.

Nous avions eu à coeur, à l'époque, de faire de Tarbes une ville prospère où il faisait bon vivre.

Or, ce que j'entends ici me fait bondir.

Un Maire se doit de communiquer, de commercer en priorité avec les villes du Comté où il réside, de gérer au mieux son marché, d'être neutre et de faire travailler tous ses cultivateurs, éleveurs, artisans... or, si j'ai bien compris, il y a surproduction?

Où sont les représentants de filières? Les utilisez-vous pour enrayer cette production ou bien vous restez là sans rien faire?

Désolée, Bel, mais là ce que j'entends sur Tarbes me laisse stupéfaite.

Je t'ai offert mon aide, car j'ai mené plusieurs mandats à Tarbes et franchement, je pensais que tu viendrai me voir pour avoir quelques conseils.

Tout ce qui en ressort c'est manque de communication, surproduction, trafics en tout genre, pains à bas prix... résultat : un appauvrissement de la ville... car plus personne ne semble capable de travailler dans leur champ ou échoppe à un prix décent.

Un Maire ne doit pas laisser ce genre de choses arriver.

Il doit s'entourer de personnes qui l'aideront à prévenir ce genre de choses, or, là malgré toute l'estime que j'ai pu avoir pour toi, je suis déçue de ce qui se dit.

Tarbes devient le mouton noir du Béarn, et je trouve cela très déplaisant.

J'espère que lumière sera faite sur toute cette histoire.[/rp]

Fluorine a écrit:: - Monsieur j'espère futur ex-Maire. Comme vous n'avez pas la notion du temps, je rappelle ici à tout le monde ce qui s'est passé. Je suis venue le 23 mars en Mairie pour vous faire part de la création d'un bureau du cadastre. Le 25 mars, vous arrivez en Mairie^^ Je ne vous rappelerai pas votre programme il y a un mois sur votre présence. Ce jour-là, vous m'avez dit, bonne mémoire que j'ai : Dame Fluorine, je pense savoir pourquoi vous êtes ici. votre projet de nouveau cadastre ?. Je vous réponds le 26 mars et plus précisément le 04 avril : - Pour le cadastre ? Pouvez-vous déclarer mon travail comme "officiel" et appeler les villageois à s'y enregistrer s'ils le souhaitent ?. Le 06 avril, vous me demandez alors l'adresse pour la communiquer ...

Un instant de repos

- Le bureau du cadastre a ouvert le 23 mars sur la Halle du Village ! ici. C'est à se demander si vous êtes au courant de ce qui existe ou non dans la ville de Tarbes ! Bref, l'adresse vous l'avez sous les yeux depuis le 23 mars ... Encore faut-il être compétent. Comme quoi il faut savoir se promener en ville !

Le salaire ...

- 17 à 18 écus de salaire pour un artisan. C'est limite de l'esclavagisme ! Maintenant, comment voulez-vous qu'on réponde à votre question : Pensez vous que sur la 20aine de boulangers tarbais, nous aurions eu 20 réponse positive a une Appel d'Offre demandant de fabriquer du pain pas cher en une semaine ????. Vous n'avez pas posé la question aux boulangers de Tarbes. Point à la ligne. Vous êtes en erreur. Point à la ligne. De plus si vous considérez les Tarbais comme des sacs à voix, normal qu'ils vous le rendent bien.

Finissons.

- Si vous êtes en froid avec Bourrike, candidate à la mairie, il s'agit alors de sa personnalité, mais pas de sa fonction à l'église ni de ses croyances. Or vous dîtes vouloir faire dans la laïcité ? Vous êtes donc bien possédez par le Sans-Nom. Pour vous un curé ne peut pas faire un bon maire ? Il ne saurait pas différencier ses croyance set ses fonctions de bourgmestre. Votre esprit est étroit, tout comme votre gestion clientéliste à Tarbes.

Bourrike a écrit:: Lasse d'entendre parler d'elle sans intervenir, la diaconesse vint prendre la parole

"Merci Fluo, toi au moins tu ne confonds pas politique et religion.

Oups, excusez moi, je manque à mes devoirs en ne vous saluant point. Bonjour à tous donc.

Je viens ici, car je ne comprends pas que le fait que j'ai refusé d'officier un mariage parce que le marié m'avait couverte d'injures vienne interférer dans la politique municipale.

Un sacrement, ça se mérite. L'église n'est point une machine dans laquelle on pose un écu pour recevoir un certificat.

D'autre part, j'ai été maire adjoint sous hooks, puis j'ai un peu servi de marchand ambulant sous le mandat de Dame Myrtille. et beaucoup sous le mandat de Lelmax.

Un jour, voulant me rendre au conseil municipal, peu de temps après l'élection de Beldeuch, j'en ai trouvé les portes closes, la serrure changée, bref, je restai à la porte.

Et pour finir, je précise qu'il est aisé de dire "les boulangers n'auraient pas répondu" alors qu'on ne leur a pas écrit.

Seuls les boulangers amis de la taverne de la fée, taverne appartenant à la fiancée du maire, ont été consultés.

voilà, je laisse la parole à ceux que cette histoire intéresse, moi je relis mon livre des vertus afin de ne pas tomber dans la tentation, grande en ce cas, de dire ce que je pense jusqu'au bout"

Wilou61 a écrit:: Il n'avait pas voulu intervenir, pourtant cela lui avait brulé les lèvres plus d'une fois ! Mais ce matin en voyant le résultat des urnes il ne parvint pas à se retenir

Bourrike, bonjour à toi, bonjour à vous autres

Salut de la main et grand sourire, toujours et encore

Vous savez ce qui me navre le plus dans cette histoire ? C'est que les urnes viennent de parler ..... et que disent-elles les urnes ?

Il porte la main à son oreille

Elles me disent que Tarbes est navrante ! Elles me disent que la corruption ici est bien forte ! Elles viennent juste de confirmer toutes les accusations que j'ai entendu ici, en halle ou en taverne !
En effet malgré toutes les charges qui portent sur le maire, malgré une grande proportion de personnes qui trouvent le maire actuel un peu.... particulier, voici donc que messire Beldeuch est réélu. Il faut donc croire qu'effectivement, le clan de le Fée Chougnarde est bien implanté et nombreux, cela me rappelle la Smala à l'époque à SBC. Et regardez ce qu'est SBC aujourd'hui ! Bien loin de sa grandeur légendaire.

Levée des bras vers les cieux, regard triste

Que faire donc de Tarbes alors que celle-ci ne veut pas se faire soigner car la gangrène est si fortement incrustée que les habitants semblent trouver cela normal ? Seul le Trés Haut pourrait nous aider ! En espérant que ce ne soit pas par le feu que le remède arrive !

Puis prenant un air inquiétant

Tarbais, honte à vous, le chemin que vous prenez vous conduit vers la lune !! Et puisque le maire de votre ville renie le Trés Haut, nul espoir de salut !

Adieu donc Tarbais.... et embrassez la créature sans nom de ma part !!

Ptitmec13 a écrit:

Ptit était restée un peu a l'écart de ce débat, tout en écoutant tout de même, car tout ce qui était dit ne la concernait guère, ne remettant pas en cause l'intégrité du Coms.
A tiens, on parlait de Lourdes...

Citation :: lourdes avait des poissons de mer.
tarbes fait des poissons d'eau douce par contre.

Elle prit donc la parole...

Adishatz,
Excusez moi de vous interrompre, je voulais juste apporter une petite explication... Si vous me le permettez bien sur.
Si on épluche le registre des achats sur la foire vous pourrez voir que Lourdes achete regulièrement son poisson a Tarbes et ses fruit aussi aux villes béarnaises, même si c'est plus rare vu le nombre de légumes etant sur le marché...
Ces drnier temps, par deux fois j'ai fait la demande de poisson, mais au bout de 2 jours, n'ayant pas de poissons en foire ou alors en quantité pas assez suffisante, j'ai du me tourner vers un échapatoire c'est à dire acheter une fois au CaC du comté et la seconde fois a un de mes villageois qui rentrait de voyage et oui c'etait du poisson de mer.
De plus tout le monde sait que parfois pour pouvoir reussir à vendre nos denrées en surproduction, nous sommes obligés de faire des concessions et donc d'accepter de prendre quelques choses en retour...

Mais, là, il me semble qu'on séloigne du sujet original donc je vous laisse papoter tous ensemble et vais boire ma tasse de chicorée que je ne vous propose pas, vous m'en excuerez, certaines personnes risqueraient de dire que c'est pour vous faire taire...

Ptit sourit et prit la direction de la salle des Maires pour sa ptite chicorée journalière, dommage qu'Hildi n'était plus là pour la partager avec elle.

Hildegardelapure a écrit:

Hildi était assise depuis un long moment... le vieux boulier de Feu sieur Mordieu sur ses genoux... un air étrangement sombre... quand elle eût fini elle s'approcha... n'ayant rien raté de ce qui se disait elle prit la parole...

"Messire Beldeuch,

Je me permets de vous répondre car hier encore j'étais maire de Mauléon La Belle...

Je vous entends dire celà

Citation :: alors là, je peux vous dire que la mairie prend fruits et bois sur la foire , faissant travailler les villes du béarn.

et je me demande si c'est une plaisanterie?

Sur la foire comtale les seuls fruits qui y sont en vente sont ceux de Mauléon... et je puis vous assurer que vous n'en avez que peu ou pas achetés... je dirais une vingtaine sur un mois...

Je ne vous le blâme en rien mais on m'a assez entendu râler en salle des maires que n'ayant plus de marchand ambulant et ayant des soucis pour être présente (plus de net HRP) le nombre des fruits en vente venant de Mauléon a atteint les 300 unités... c'était la première fois que celà arrivait sur mes trois mandats... mes soucis n'y étant pas pour rien je ne rejette aucune faute mais je constate que vous n'en avez pas acheté autant que vos prédécesseurs....

J'aimerais que si vous avez des choses à prouver face à ce que l'on vous accuse vous ne me mêliez pas de près ou de loin à cela...ni la mairie de Mauléon du temps de mon mandat...

Tant que l'on parle de mandat, j'ai eu l'occasion hier en salle des maires de lire votre bilan... pouvez vous je vous prie me donner le pourcentage d'évolution depuis celui de Dame Myrtille....

d'avance merci..."

Hildi le fixait de ses grands yeux bleu azur... le boulier sous le bras... attendant la suite...

Erel a écrit:: Ecoutant les diverses personnes débattre, et Beldeuch se faire critiquer largement, car apparemment à chaque fois qu'il se défendait c'était pour dire des sornettes, il ne put s'empêcher de répondre à Hildegarde.

-Au moins vous, vous avez l'ombre d'un bilan. On ne peut pas dire la même chose pour les Tarbais, qui n'ont droit à aucun bilan, ni même à un programme électoral en Halle...

Soupir.

Il allait devoir se battre aux côtés des Tarbais encore motivés coeur et âme pour leur ville, car elle ne pouvait plus être laissée ainsi à l'abandon.

Varden a écrit:: Il y avait débats tout autour du maire mais lui n'avait pas oublié les propos de Rocabar ... Ne voulant pas empêcher la mise à disposition d'informations pour l'enquête et pour les Béarnais ... Enfin, il reprit la parole pour répondre au troubadour ...

Sire Rocabar, ne vous en déplaise, j'eus aimé que vous vous informiez avant de supposer de telles choses sur ma personne.

Vous citez Dame Chanie et me demandez si je me soumettrai à sa parole ? Rien d'autre ne pourrait plus me plaire que de la voir confirmer ce que je m'échine à vous dire si cela pouvait finir de vous convaincre que vous avez en Coms un homme intègre et honnête.

Qu'elle s'exprime si l'envie lui prend. Mon intégrité n'est pas feinte, croyez moi. Mon unique entrevue avec cette organisatrice d'animations maïsseuses a eu pour sujet les élections municipales de sa ville où aucun candidat ne s'était alors présenté ...

Le Maire de Tarbes venait de s'exprimer et ses propos, qui avaient le mérite d'être, laissaient supposer quelques zones obscures dans la gestion de la ville et quand au comportement tel un bon père de famille ...

Messire Beldeuch, je vous remercie d'essayer de vous expliquer, évitons de nous disperser sur des histoires de cadastre, de vêtements vendus à Pau ou d'autres sujets n'ayant rien à voir avec l'actuel.

Vos propos ont été entendus et suite à la plainte déposée, une enquête approfondie va être faite ... Ainsi, il est fort possible que le Comté prenne temporairement les rennes de la mairie de Tarbes pour évaluer la situation et faire enquête sans omettre aucun détail. Nous espérons obtenir votre totale collaboration ainsi que celle de tous les Tarbais pour mettre à jour les errances dont Tarbes fut apparemment victime.

Puis se tournant vers Erel ...

Un bilan sera publié par le Comté, après enquête, et ce à tous les Tarbais, principaux intéressés, et ce afin que tout soit su de tous.

Certaines informations resteront secrètes telle l'état de la trésorerie ou les biens en mairie, vous le comprendrez je l'espère.

Erel a écrit:: Erel écouta la réponse du Coms. Il faut dire que tout cela mêler un peu de tout et n'importe quoi. Entre accusations infondées, critiques voilées et faits réels, il fallait faire le tri, et c'est cela qu'il était justement le plus dur à faire.

-Je vous remercie, et je pense que la plupart des Tarbais seront heureux de savoir que lumière va être faite et de voir si les accusations sont fondées, ou pas.
Et bien entendu je comprends que le contenu des stocks ou des caisses de la ville soit préservée du grand public. J'ai moi-même était maire de Tarbes, et il est aisé de comprendre à quel point il faut protéger ce genre d'informations des oreilles brigandes et des regards avides.

Rocabar a écrit:: Assommé par ces deux dernières interventions, étourdi par tous les chuchotis qui le harcèlent, Rocabar finit par sortir de sa torpeur.
Son esprit se réincarne devant son placard sur cette porte.
Certaines paroles et attitudes le percutent:

La mairie

Il regarde Ingénue: « ...La vérité et la justice en crédo...Enfin Rocabar... De quoi tu parles...? J'ose à peine comprendre...Mais je le veux... ». Il lui sourit voyant qu'elle pose des questions avant de le condamner.

Rocabar a remarqué la présence d'Anacron. Il est soulagé de voir un voisin qu'il connait de sa halle.
Puis Erel se présente. Le troubadour ne le connait pas encore mais cet homme montre sans équivoque « qu'il allait se battre aux côtés des Tarbais encore motivés cœur et âme pour leur ville. »
Un grand réconfort de savoir que la cause tarbaise n'implique pas que lui.

[i]Fitzzchevalerie prend la parole: « ... pourriez vous être plus explicite quant au fonctionnement de ces organisations? » et Rocabar de lui répondre: Sire, j'ai le regret de ne pouvoir en communiquer plus de détails en public tant que les autorités compétentes n'auront pas bouclé ces affaires... je pense que vous comprenez.
Fitzzchevalerie continue: « D'après ce que j'ai cru comprendre en vous lisant, elles semblent opérer en mettant l'économie des villes à mal par le biais de maires corrompus. Es-ce bien cela? Ce pourrait-il d'après vous qu'ils aident tout de même à endiguer la surproduction et que certains maires puissent y voire un moyen comme un autre d'assainir leur marché, sans penser à mal? »
Effectivement, cette affaire met en place tout un échiquier et j'espère que ne seront pas seulement pris la reine et le roi sur cet échiquier... je parle bien de réseaux, pas d'individualités frauduleuses. Ensuite pour les détails du bien ou du mal provoqués sur l'économie, j'ai peur de ne pouvoir donner de réponse assez professionnelle et je préfère laisser les débats aux personnes compétentes

Roca se retourne vers Wilou qui affirme: « Tarbes est navrante ! Mes oreilles me disent que la corruption ici est bien forte ! Elles viennent juste de confirmer toutes les accusations que j'ai entendues ici, en halle ou en taverne !
...Que faire donc de Tarbes alors que celle-ci ne veut pas se faire soigner car la gangrène est si fortement incrustée que les habitants semblent trouver cela normal ? Seul le Très Haut pourrait nous aider ! En espérant que ce ne soit pas par le feu que le remède arrive ! »
Rocabar serre les poings et se mord la joue en entendant ces propos sur sa ville. Propos venant de la bouche du filleul...
A ces mots une chose est claire pour le tarbais: Tarbes sera lavée quoi qu'il en coute et le Très Haut n'aura pas besoin d'intervenir!

La corruption est un champignon. On lui coupe la tête pour le retrouver plus robuste l'année suivante. Mais pour le détruire, on l'arrache. J'espère que la Justice en Béarn saura prendre en compte cette métaphore... ne pas s'arrêter alors que seule une maigre partie des personnes incriminées par cette enquête sont mises à mal.

Le Coms

Ptitefleur à son tour attire l'attention de Rocabar:[/i] « ...Pour ce qui est de l'intégrité du Comte Varden, je ne la mets point en doute, ayant travaillé à ses côtés plus d'une fois mais je peux comprendre que la coïncidence de certains faits ont pu faire penser le contraire... »
Là le troubadour est soulagé de voir qu'une autre personne trouve la coïncidence troublante. Il écoute cet autre témoignage de l'intégrité du Coms.

Ensuite Acar fait son entrée. C'est la première fois que le troubadour le rencontre. Il le reconnaît aussitôt de la description qu'une amie chère lui en a faite. Il a dit d'un ton très militaire « ...nostre coms, ici-présent, par deux fois il fuct nostre représentant direct devers le roy et l'accuser sans preuves, c'est comme accuser le roy de s'être trompé... ».
Autant le troubadour n'y entend rien, autant le Maréchal y voit la droiture paladine.
Un Maréchal digne de ce nom n'ignore pas la hiérarchie et place son honneur dans le respect de celle ci... Rocabar est Troubadour indépendant de toute forme institutionnelle, mais aussi chef maréchal...

Puis les paroles de cet inconnu (Fitzzchevalerie) qui apparemment jamais ne douterait de son coms... « jamais je ne douterai de son intégrité. »

Comment savoir où se trouve le Vrai? Un mensonge? Ou Chanie a subitement était frappée de clairvoyance par une quelconque intervention divine?
Ne sachant quoi penser Rocabar s'en remet à Dieu.
Dieu offre à son peuple des dirigeants qu'il nomme de par sa grâce.
De par cette grâce ces dirigeants agissent pour le bien du peuple qui de plus peut donner son avis en ce Royaume.
Si le peuple et Dieu ne se sont pas trompés, un régnant juste et intègre saura répondre à cette question:[/i]
Comte Varden, père des béarnais, homme de valeur si l'on en juge de par la qualité de vos défenseurs, je vous le demande en tant qu'humble vassal, acceptez vous de vous soumettre à la vérité qu'une femme simple du Béarn énoncera ?

Varden: « Rien d'autre ne pourrait plus me plaire que de la voir confirmer ce que je m'échine à vous dire si cela pouvait finir de vous convaincre que vous avez en Coms un homme intègre et honnête.

Qu'elle s'exprime si l'envie lui prend. Mon intégrité n'est pas feinte, croyez moi. Mon unique entrevue avec cette organisatrice d'animations maïsseuses a eu pour sujet les élections municipales de sa ville où aucun candidat ne s'était alors présenté ... »

Face au Coms le troubadour ne supporte plus cette attitude suffisante et le mensonge qui se cache derrière un titre pour occulter l'évidence.
Il empoigne le pommeau de son épée... le chef maréchal intervient et fléchit un genoux.

Tête baissée il se livre une lutte à lui même:
« Que puis-je faire pour servir Tarbes de mon mieux? »
« Et puis un mort n'a jamais véritablement servi sa terre mieux que ne le ferait un tas de fumier... »
Il regarde le Coms dans les yeux et n'arrive pas à lire.
« Je suis intervenu en tant que maréchal, que j'agisse donc comme tel »
Sa parole doit me suffire.

Coms Varden.
Votre grandeur saura t'elle accepter mes excuses pour l'affront que je lui ai faite?

Varden a écrit:: Varden pensait aussi très bien, chose dont chaque homme était plus ou moins doté et dont il usait avec plus ou moins d'intérêt. Il avait demandé des excuses sincères, peut-être l'homme en face de lui ne l'avait-il pas compris, des excuses non pensées, non voulues, que l'homme se sente forcé pour sauver la face et éviter la corde, ne l'intéressait pas tant et si bien qu'il restait un Béarnais qui puisse croire qu'il n'était pas fiable et honnête. Il basait sa force, son énergie, sur la confiance inébranlable de son Peuple et il aurait préféré mourir que de la perdre sur des pseudos accusations ...

Mais la raison l'emportant sur la volonté de creuser sur la réelle sincérité du Troubadour et de créer un débat inutile, Varden tend la main vers l'homme ...

Maréchal Rocabar.

Qui serais-je pour refuser des excuses que j'ai moi-même appelé à être dites ? J'accepte vos excuses, gageant que l'erreur est humaine et qu'humains nous le sommes tous, dans la joie comme dans la peine ...

Puissions-nous désormais, tous ensemble, Béarnais au cœur, lutter contre tout ce qui sclérose notre Béarn et ses villes et vaincre l'ensemble des manigances qui s'y opèrent contre notre volonté !

Chanie a écrit:

Chanie avait erré quelques temps dans la solitude qu’elle s’était imposée. Le sentiment de trahison la rongeait chaque instant un peu plus. Elle avait trahi ses amis les plus proches, elle se le reprochait sans cesse.
Cependant, elle n’avait jamais eu l’intention de faire de mal. Elle avait confié ses petites histoires personnelles à son confident sans se douter de ce que ces quelques mots allaient provoquer comme ouragan dans sa ville chérie…

Maintenant, elle observait la scène, aussi cachée sous sa capuche que perdue dans ses pensées. Elle se trouvait là, parmi eux, depuis le début du scandale, et n’osait intervenir, pourtant si près physiquement et en même temps éloignée, seule, dans l’obscurité de son vêtement. Personne ne semblait la reconnaitre, personne ne semblait faire attention à elle, anonyme parmi la foule. Elle ne s’était jamais sentie aussi isolée.

Les uns et les autres prennent la parole, vocifèrent, parlent, crient, s’insurgent… Chanie ne réagit pas.

Soudain, Rocabar cite son nom. Son sang se glace, elle est anesthésiée.

Un instant de tension entre les deux hommes qui semble durer indéfiniment : le troubadour avide de vérité d’un côté, l’homme noble outragé de l’autre. Le face à face s’éternise. Les deux visages durcis et charismatiques se parent de respect mutuel.
La foule fait silence.

Rocabar se met à genoux et, sous les yeux révulsés de Chanie, s’excuse auprès du Comte !

Elle n’en revient pas ! Le téméraire maréchal, fier, épris de vérité, défenseur de justice, courbe l’échine devant la face hautaine et satisfaite du Comte.
Les membres de Chanie se désengourdissent soudainement. L’instant d’avant complètement paralysée par la scène qui se joue devant elle, elle sort subitement de sa torpeur et se précipite vers le troubadour. Dans son élan, sa cape tombe à terre. Elle se jette prés de lui et le saisit par les épaules, l’invitant à se relever.

« Non Roca ! Ne fais pas ça… » lui murmure-t-elle.
Debout, bien droite, elle fait face à Varden, aux côtés du troubadour, elle se sent ragaillardie.

Elle s’adresse au Comte en le regardant droit dans les yeux :
« Messire Rocabar n’a pas d’excuses à vous présenter, il a fait son devoir, en son âme et conscience, il a fait ce qui était juste pour servir sa ville et son Comté. Il croit en la justice et la vérité. C’est un homme droit et sincère…
Tout le monde ne peut pas en dire autant !
Vous ! Vous m’avez piégez ! »

La jeune femme montre le Comte du doigt, la peur l’a envahie mais elle poursuit quand même :
« Vous êtes venu me trouver pour me demander d’être candidate à la mairie. En toute naïveté, je vous ai fait confiance. Sans me douter que… sans me douter que vous aviez eu recours à la… SORCELLERIE ! »

L’accusation tombe comme un couperet. Chanie vacille. En bonne aristotélicienne, ce mot lui brule la bouche.
Elle se reprend et continue :
« Nous étions seuls lorsque cette conversation a eu lieu et vous avez réussi à retranscrire mes propos, mots pour mots ! Et lorsque je vous ai demandé comment vous vous y étiez pris, vous m’avez rétorqué que vous aviez fait appel à un greffier ! Mais je n’en ai vu aucun moi ! Quelle est donc cette magie qui dissimule des greffiers et fait ramper des honnêtes hommes devant soi comme des animaux ?! »

Elle se retourne vers Rocabar et, jugeant que l’heure est venue d’expliquer toute l’affaire, elle prend une longue inspiration et parle lentement :
« Roca, tu m'as dit que tu enquêtais sur la mairie pour que je te dise tout. Ne mens pas, je sais que c'était pour me sauver.
Tu m'as laissée croire que tu enquêtais seul mais quand j'ai vu le Comte, son attitude trop amicale, j'ai compris que tu ne m'avais pas tout dit.
J'ai bien vu que tu t'étais rapproché de Telya et d'autres personnes ces derniers temps, tu n'étais plus tout à fait toi même à la halle...
Quand le Comte s'est adressé à moi, j’ai senti quelque chose de mauvais se dégager de tout cela, comme une ombre néfaste… J'ai senti le danger pour mes amis Bel et Princess et je les ai prévenus aussitôt car tout m'a paru évident d'un seul coup… »

Citation :: Tout a commencé au début du mandat de Bel que je soutenais bien sûr totalement dans sa fonction de maire. Avec sa compagne, ils ont toujours montré beaucoup de talents dans le commerce, la gestion de leur taverne. Pour moi, il était évident qu’il ferait un bon maire. Et il s’en est tout de suite montré digne.
Avec Aud, ils ont rapidement pris la ville en main, organisé une réunion du conseil municipal en taverne, donné des missions pour chaque conseiller, mis en place des animations… Ils travaillaient d’arrache pied, s’investissaient à fond…

Jusqu’au jour où Aud devait partir en retraite quelques jours. Elle m’a passé une grosse commande de pains pour sa taverne. Il lui en fallait beaucoup car elle en vendait une vingtaine par jour et devait donc approvisionner la Fée pour le temps que durerait sa retraite.
Depuis qu’elle m’avait aidé à devenir boulangère, la Fée Chougnarde était mon client exclusif. Aud vendait du blé à Chanchan puis à Daviddu qui produisaient de la farine. J’achetais alors la farine à bas prix et fabriquais du pain que je revendais pas cher à Aud pour sa taverne. Elle pouvait ainsi proposer du pain à 6 écus pour les plus démunis.
Mais lorsqu’elle me demanda de travailler trois jours de suite dans ma boulangerie pour lui fournir beaucoup de pains, je l’informais que le moulin rose de Daviddu était vide. Aud chercha une solution et revint un peu plus tard me proposant de la farine. J’achetais la marchandise sur le marché sans trop me poser de question et travaillais dans ma boulangerie comme les autres fois.

Mais je m’aperçus un matin que la farine en question provenait de la réserve de la mairie. Me posant des questions sur cette histoire, je demandais conseil à messire Rocabar, puis allais trouver Aud et Bel afin de quérir des explications. Ces derniers m’affirmèrent qu’Aud rembourserait les sacs de farine en achetant de la laine au prix fort à la mairie. Cette transaction arrangeait tout le monde : la mairie se débarrassait ainsi d’un stock de farine inutile et gagnait en plus de l’argent supplémentaire.
Je demandais alors pourquoi ne pas mettre mes pains pas chers dans la taverne municipale, ainsi l’argent récolté serait allé dans les caisses de la ville. Mais Bel m’affirmait que la mairie était perdante en faisant cela. Il me dit que deux autres boulangères, dont je tairai les noms, participait aussi à cette transaction de farine pas chère pour alimenter en pain la Fée Chougnarde. Les personnes en question me semblaient fort respectable ainsi je posais juste une dernière question : je demandais pourquoi Crystal, par exemple, qui était aussi boulangère, ne participait pas. Bel me répondit qu’elle n’avait jamais voulu entrer dans le commerce avec la Fée et qu’elle n’aurait donc sans doute jamais voulu entrer dans celui-ci.
Je n’insistais pas, convaincue que mes amis œuvraient au mieux des intérêts de la ville.

Et je le suis d’autant plus aujourd’hui puisque Aud m’a expliqué avoir remis les sacs de farine dans le stock de la mairie car elle ne disposait pas de suffisamment de liquidité pour acheter toute la laine. De plus, le pain a finalement servi à honorer une commande d’une autre ville…

Chanie reprend sa respiration, elle a déroulé son récit d’une traite tel une déposition…
Elle plonge son regard dans celui de Rocabar mais détourne les yeux aussitôt. Elle se sent mal d’avoir entrainé tant d’amis chers dans cette histoire. Elle a l’impression d’avoir d’abord trahi Aud et Bel, puis laissé Rocabar dans la tourmente face à ses accusateurs… Elle n’ose se confronter à nouveau au Comte et ne peut le regarder.
Des larmes commencent à emplir ses yeux, elle garde la tête basse, se serre contre le troubadour, s’accroche à son bras, espérant qu’il pourra la protéger…

Varden a écrit:: Bon ... Il tendait la main, il allait vers les gens quand le premier Coms venu aurait fait trancher la tête de l'insolent ... Aucun orgueil, aucune attitude hautaine dans ses gestes, aucune rancœur et un pardon offert sans détour ... Il fallait le regarder peut être pour juger ...

Bref, laissant tomber, l'amitié au-delà de Tarbes et même du voir des Royaumes était trop forte ... Juste une réponse à Chanie ... Après un murmure ...

Blasphème ...

Il se signa rapidement ... Puis se reprit ... Voilà qu'on l'accusait du pire des maux ... Fidèle Aristotélicien, il blêmit, la jeune femme savait-elle au moins de quoi elle parlait ?

Vous êtes venue me voir car j'avais émis le souhait de vous rencontrer Dame Chanie. Croyez bien que ce jour je le regrette vu vos accusations sur ma personne. Puisse le très-haut vous pardonner d'accuser un de ses fidèles de ce qu'il n'a au grand jamais commis.

Si la discrétion de mes greffes vous pose problème, je vous les présenterai personnellement. Quant à une ombre planant sur notre discussion ... J'avais trouvé notre conversation fort sympathique ... Je vous trouvais fort sympathique en vérité et je n'ose plus vous remercier de votre investissement quotidien de peur que cela soit mal interprété ...

Désormais, je rappelle ma foi en Aristote et Christos, qui chaque jour guide mes pas, et je ne saisis pas vos accusations ...

Vous pourrez dire que vous m'avez laissé pantois ... Jamais je n'aurais imaginé pareil mots sortir de votre bouche Chanie ... J'ai le cœur en peine ce soir que l'on m'impose de devoir rappeler ma foi et que je doive vous rappeler à vous qu'avant de lancer des accusations pour aider un ami dont je suis moi aussi persuadé de l'intégrité et de la soif de vérité, il faudrait ne pas se tromper d'ennemis. Je ne fais ramper personne, et si genou à terre il faut mettre, je le mets toujours le premier car je suis humble serviteur de mon peuple, Oblat, comme l'appelle la Sainte Eglise Romaine ...

Enfin, je vous remercie pour votre témoignage qui sera joint à l'enquête et qui nous aidera à découvrir une grande part de la vérité ...

[rp]Clémence qui regardai d'un oeil distrait la scène, réagit lorsqu'il fut question de présenter des excuses et surtout que le Chef Maréchal semblait prêt à les faire, une main étrangement posé sur le pommeau.

La jeune Prévôt tape dans les côtes de deux gardes et leur montre Rocabar d'un doigt...Sait-on jamais...

Cependant, une chose l'agaçe. Rocabar qu'elle avait appris à connaitre était loin d'être un simple troubadour qui lui faisait peur. Non! Il été honnête, droit, et tout ce que prôner et s'approprier comme qualité le Coms en faite.
Voir celui qui risquait le plus dans cette affaire bafoué et traité de la sorte, elle n'en puis plus et s'avance.

Chef Maréchal Rocabar, si excuse il doit y avoir se sera dans les deux sens la petite se doutait que Varden le prendrait mal, mais lui demanderait-il de démissionner? Non, il n'en avait pas le courage et de toute manière cela lui importait peu, ses parents la préoccupant bien plus. La Béarn pouvait sombrer, cela ne lui faisait ni chaud ni froid.
s'adresse au Chef Maréchal

Vous êtes celui qui a pris le plus de risque dans cette affaire et aujourd'hui votre honneur est bafoué. Sans vous, personne ne se serait poser de question sur un potentiel trafic sur Tarbes et encore moins notre Coms.

Regarde Varden.

Rocabar a peut-être fait une erreur , mais toi tu en fait une plus grosse et agissant ainsi. Si celui qui prend les risque devient un accusé? Si celui qui veut faire éclater la justice et épris de vérité ce fait lyncher?
Le mal perdurera sur nos terres, car ceux qui cherchent à le bannir se feront traiter de menteur et mis à mal...
En voulant te protéger toi, c'est le Béarn que tu va sacrifier....

La petite se recule, elle est seule, pas de parent pour trouver refuge, plus de parent....mais ses pensées reste sur la situation présente, ne pas pensé à eux pour ne pas se faire envahir par l'émotion.

Se tourne alors vers Chanie. Religion étant chose bien plus importante que politique.

Traiter notre Coms de Sorcellerie et chose bien plus grave que les soupçons du Chef Maréchal Rocabar...j'espère que vous vous rendez compte de vos propos.

Comme un retour à la réalité se fait...Où se placer à présent? Varden lui en veux surement...perdu, sans ses parents, elle est à deux doigt de prendre la fuite, les larmes aux yeux. Elle! la Prévôt.
Avoir parler ainsi a Varden devant tout se monde, elle savait qu'il n'était pas méchant et pourtant...
En fin de compte les bons se tiraient dessus, pendant que les méchants faisaient la fête devant tel spectacle. Ceux qui devaient s'entraider, ne faisaient que s'entretuer et elle au milieu impuissante....comme avec ses parents.

lève ses yeux humide sur Varden

Vous pouvez pas arrêter? Ce n'est pas entre vous que vous devez vous battre, mais contre ceux qui sont soit disant mauvais sur Tarbes...

de peur d'être rejeter, elle n'ose se jeter sur lui pour être réconforté.[/rp]

Varden a écrit:: Un sourire à Clémence ... Elle parlait parfois en place publique et bon pas forcément à tort.

Tu as raison Clémence et si mes propos ne te semblent pas clairs ... De ton jeune âge peut être ... Je le répète, je reste persuadé que le Maréchal Rocabar a agi avec une volonté de dénicher la vérité et en cela il faut le remercier ! Ceci étant, j'ai dissocié dès le départ sa brillante enquête, et les accusations infondées et le reste du débat ne concernait que cette seconde partie, comprends le bien. Ainsi, de deux choses l'une, nous disons la même chose ou nous parlons de choses différentes.

A toi de voir si tu ne te méprends pas.

Une chose est sure, il n'y a pas de tout blanc ou tout noir et si Messire Rocabar a œuvré pour le bien de Tarbes il met aussi à mal le Comté en attaquant, à tort, son plus haut représentant ... Et Dame Chanie en fait de même sous un autre prétexte tout aussi inattendu. Je me défends car je dois défendre ma position de Comte. Si je laisse passer pareil affront, il n'y aura plus aucun respect, plus aucune légitimité à ce poste que je n'occupe que temporairement. Comprends bien que je défends le Béarn, plus que moi qui n'ait rien à perdre à me voir insulté. Chacun est libre de ses paroles mais quand elle affecte le Béarn et ses représentants, il faut savoir peser ses mots et s'assurer de détenir l'entière vérité.

Je n'agis nullement pour moi mais bien pour le Béarn. Cela n'enlève rien à la gratitude qu'on peut apporter à côté au Maréchal Rocabar pour son investissement.

[rp]Toujours hésitante, la petite entend et comprend les propos, mais pas la manière d'agir de Varden.

Dans ce cas pourquoi agir ainsi en public? L'impression que tu donne, c'est qu'il faut œuvrer pour le Béarn, amis qu'en cas d'erreur tout le Béarn se retournera contre toi.

Moi, je le vois comme cela. Rocabar qui a voulut et penser bien faire, il se retrouve à être lyncher en public et presque coupable. Même si tu dis qu'il faut travailler ensemble pour le bien du Béarn.
Le problème entre toi et le Chef Maréchal est d'ordre privé, le problème sur Tarbes est d'ordre Public...hors tout semble se faire à l'envers.
Ici, se sont les coupable de Tarbes qui devrais parler, s'est sur l'affaire de Tarbes que nous devrions débattre...

s'approche de Varden, non plus en Prévôt, mais en petite fille perdu, en besoin de réconfort et se colle à lui, tout en fermant les yeux

Voilà, ce dont j'ai l'impression de ce que j'ai suivi et compris.[/rp]

Hildegardelapure a écrit:: La petite fée de Sarlat était restée à coté... elle avait remis son boulier dans sa besace et s'était remis à tresser quelques fleurs... pour se calmer un peu... pour se donner une contenance... elle les entendait penser mais n'en faisait rien voir... quel panier de crabes... pauvre Béarn...

L'intervention de Dame Chanie sonna le glas du calme contenu de l'ancienne maire de Mauléon... Elle posa délicatement son ouvrage et se releva...elle allait prendre la parole quand elle vit la petite fille en larmes blottie contre le Coms... Elle allait attendre quelques minutes que la petite se calme pour intervenir...
Elle reprit son ouvrage et continua à tisser quelques rangs...
Elle ne disait mot, ce qui était mauvais signe quand on la connaissait bien...

Rocabar a écrit:: Le joueur de viole est résigné. La conscience du maréchal a été plus forte.
Il demeure agenouilé.
Faire ce que l'on doit. Admettre sa condition. Admettre ses torts.

Elle apparait. Qu'est-ce qui lui prend? Pourquoi ces larmes et ce tourment? Se relever? C'est indécent...
Sorcellerie? Quelle infamie! Qu'est-ce que cela vient faire ici?

Abasourdi Rocabar écoute Chanie.
Sorcellerie!?
Les mots se bousculent, les pièces du puzzle s'assemblent par magie: le blé, la farine, le pain, le circuit.
Sorcellerie!?
Tout colle bien mieux que dans le meilleur de ses rapports.
Sorcellerie!?
Sans aucun doute la plus grosse pieuvre de Tarbes est déjà décapitée.
Sorcellerie!?

La jeune prévaute exprime des paroles de réconciliation. Clémence est là et elle pleure, une famille déchirée et un comté tout pareil. Le troubadour voudrait la prendre dans ses bras... la jeune prévaute.
De noir vétue une femme tresse une couronne lugubrement mystérieuse de ses doigts en aiguillons rapides et précis.

Quoi sorcellerie!?
Qu'est-ce que c'est que ça?
Un greffier magique... des rapports de conférence écrits par la main du sans nom? pfff... N'importe quoi...

Le troubadour sent Chanie collée a son bras. Il pense.
Il se souvient:
Avant de clouer ces accusations sur la porte ... oui c'est vrai... j'étais bien plus entouré!
Et subitement cette entourage a semblé... plus éloigné, c'est le moins qu'on puisse dire. Des gens sûrs pourtant. Oui... pour les confondre ainsi la sorcellerie est certainement la plus logique des réponses. Mais c'est incohérent!

Rocabar se dit à mi-voix:

Ce n'est pas possible.
Fort d'une vérité personne n'utiliserait de tels procédés pour se justifier.
S'il a usé de tels moyens, c'est que...

Ses poings se serrent et font grincer ses gants de cuir.
S'être agenouillé et avoir présenté... il se lève et hurle:

Quel homme sincère et intègre pourrait penser ne serait-ce qu'un instant qu'il faille recourir à la magie pour prouver son innocence!

Il regarde le Coms l'œil noir, le doigt pointé sur lui:

J'ignore la forme - dite ou non-dite - mais tu savais bien que tu avais trahi dans le fond!
J'ose espérer que les gens en ce Royaume observent les règles du divin et ne se laisseraient pas corrompre par la peur, le pouvoir et le Vilain!

Rocabar cherche une personne d'église en survolant la foule du regard.

Telya a écrit:: Telya vit Messire Rocabar mettre genoux à terre et si la main sur le pommeau de son épée , déclenchérent quelques mouvements d'inquiétude du coté de la garde personnelle du comte , elle savait que c'etait un geste pour signifier que son arme , son coeur et son etre entier etait au service du Béarn .
Tous attendaient ses excuses qui allaient enfin laver le comte de tout soupsons de manigances mais soudain , dame Chanie apparut et accusa le comte d'un méfait bien plus odieux , celui de sorcellerie.
Le Béarn etait il devenu fou ? qu'etait ce que tout ces revirements de situation ou les innocents se retrouvaient coupable ou risquaient leur tête pour avoir oser devoiler une vérité ?

Elle n'en crut pas ses oreilles , pour avoir cotoyer le comte , elle le savait bon Aristotélicien mais n'etait ce pas le propre des sorciers de se parer de probité pour mieux tromper les âmes pures ?

Le doute s'insinua en elle . Que penser ? Que dire surtout aprés une telle accusation qui tombait, tel un couperet sur le premier homme du Béarn?

Comment avait il pu retranscrire les propos de dame Chanie avec autant d'exactitude ? s'il y avait eu un scribe à proximité , nul doute qu'elle l'aurait vu . Le comte avait il une mémoire si exceptionnelle qu'il pouvait se souvenir mot pour mot de ce qu'on lui disait ?
Qu'etait ce donc que cette magie ?
Telya ne savait plus que penser . N'etait ce point , en fait , un stratagéme de dame Chanie pour retourner la situation à son avantage ?
L'accusation etait grave sans rendait elle compte ?

Puis , elle s'adressa à Rocabar , Telya decerna dans sa voix , cette intonation si particuliére qu'on les femmes quand elles s'adressent à l'homme qu'elles aiment. Etait ce pour cela qu'elle s'etait confiée ? par amour ?
Le troubadour insouciant avait muri . Ces derniers jours avaient chargés son regard d'une lueur qu'elle ne lui connaissait pas auparavant. Il était plus grave , et parfois une ombre de tristesse voilait son regard.

Elle ne savait que trop dans quel état d'esprit il devait se trouver . Pour avoir essayée , pendant des mois , d'avertir que Tarbes devenait une ville de mécréants et pour s'être vu , à plusieurs reprises , traiter de folle , de perturbatrice, elle avait senti , peu à peu , le découragement l'envahir. Au moment ou elle baissait les bras , decidait à leur abandonner la ville et à s'etablir ailleurs , Rocabar l'avait contacté et lui avait fait part de ses soupsons. Elle l'avait mise en garde et avait prier pour lui . Tous se mefier d'elle mais personne ne se mefierait d'un gentil troubadour. C'etait elle qui l'avait envoyé vers le comte pour le protéger et voila que par sa faute , il se retrouvait un genoux à terre et presque à s'excuser d'avoir devoiler la vérité.
Il avait été plus loin qu'elle n'avait jamais pu le faire , meme si elle pensait qu'il ne tenait qu'un bout de l'echeveau et que celui ci serait bien difficile à demeler.

Dame Chanie continua , sur le mode de la confession , elle devoila tout ce qu'elle savait et à plusieurs reprises , la duchesse sentit la colére montait mais elle refrena ce sentiment d'humeur et la laissa parler.
Comment peut on croire qu'approvisionner une taverne autre que celle de la mairie peut rapporter des écus à la mairie ?
Comment peut on etre aussi aveugle pour ne pas voir là un moyen de s'enrichir sur le dos des Tarbais , mais toujours avec l'excuse de faire le bien ?
l'enfer est pavé de bonnes intentions et l'amitié a aveuglé cette pauvre femme qui , malgré tout , continue à croire que ses amis oeuvre pour le bien de Tarbes.

Telya ne dit mot et regarde le couple face au comte ,elle accrochait à son bras , comme une noyée , lui perdu dans la tourmente des faits qu'il a devoilé , tout deux en attente d'un geste de pardon.

Soudain Rocabar se léve . Accusation à nouveau de pratiques de la magie. Telya frissone . Une chape de glace semble etre tombée sur l'assistance

Bourrike a écrit:: Et voilà que, sous l'habit de candidate à la mairie se réveille la diaconesse.

*Sorcellerie, dit-on? oui, c'est bien ce que l'on dit!"

La vue de Rocabar, genou en terre alors que son dévouement pour la ville n'a pas d'égal, la perturbe bien plus qu'on ne pourrait le croire. Les aveux de Dame Chanie la révoltent. Si l'amitié fut bien son credo, que dire de ceux qui ont utilisé cette amitié pour s'enrichir en lui faisant croire que c'est pour la mairie.

Son esprit oscille, se plaçant parfois en tant que représentante du Très-haut,, parfois en éventuelle repreneuse d'une mairie dont elle présume que l'état n'est plus aussi florissant qu'à l'époque où elle fut maire adjoint.

Le fait que Crystal n'ait pas trempé là dedans lui fait du bien moralement, elle aurait mal supporté que son amie y ait été mêlée.

Et la diaconesse reprend le dessus. Les accusations de Chanie reviennent au premier plan. D'autant plus que Chanie, et elle est bien placée pour le savoir puisque cela se passe dans le même couvent qu'elle, est séminariste, future diaconesse, déjà représentante elle-même de la foi Aristotélicienne.

Elle prend donc la parole

"Messire Coms

Bonjour. Nous ne nous connaissons pas, du moins pas encore, mais ce que j'entends dire ne peut pas ne pas m'intriguer. En effet, l'intervention d'un greffier invisible me paraît peu possible. Je vous demanderais donc, en tant que représentante de la Sainte Eglise, de nous expliquer en détail comment vous avez pu obtenir un tel résultat."

{In_Your_Eyes} a écrit:

Varden a écrit:: Soupir ...

Dame Chanie venait dans ce bureau pour la première fois, me recontrait pour la seconde, l'entretien fut bref et concis. Je ne doute pas une seule seconde qu'elle a pu être impressionée et manquer la présence en entrant à droite auprès de la porte d'un greffier fort dscret qui oeuvre pour moi depuis le premier jour de mon mandat.

Ma Foi est véritable et jamais je ne m'associerai au sans-nom pou rune quelconque raison que ce soit ! Chacun qui me connait sait ma dévotion et ma foi. Et chacun sait aussi combien l'Eglise n'aime pas à ce que la délation et la perfidie insémine ses rangs. Rome sait ma Foi à Aristote et le fait que je le serve chaque jour, je ne suis pas Comte hérétique ou sorcier quoiqu'on veuille en dire pour sauver un ami ...

Acar a écrit:: Sorcellerie... Il entendaict bien ? Le coms, un sorcier, lui qui préparait activement le futur concordat pour le bon Béarn, terre Aristotélicienne, n'attendanct plus que legistimité, comme le voulaict le roy, en l'ensemble de son royaume.

Le peuple Béarnais devenaict fou, dans son ensemble ? Oui à entendre tout cela, rien ne pouvaict desmontrer le contraire...

Il prict donc la parosle car le mosment etaict opportun :

Messires, mesdames, Avant que vous constinuez de lancez des accusations concernanct un acte contraire à nostre religion, je dois vous rappeler, en tant que haut dignitaire des Sanctes armées de l'église de Rome, que si celles-ci sont infondées, vous risqueriez grave condamnation... Le saviez vous ? Je ne dis cela que dans votre intérêt, croyez le bien !

Il vict les regards suspicieux.. Il précisa alors :

Pour ceux-qui ne me connaissent que sous le couvert d'ancien prevost ou voire de meunier Lourdais, je rappellerai que je suis aussi un chevalier de l'église de Rome et mon rosle premier est de maintenir une paix religieuse, et de lutter s'il le faut envers les fauteurs d'hérésies mais aussi envers les blasphémateurs... Que cela soit su de tous et toutes !

Je rajouterai que le Droit Canon est affaire religieuse, n'interférant poinct avec le coutumier ou lois qui sont pour les affaires civiles.

Pour le bien de tous, je demande instamment à chacun de mesurer la profondeur de leurs paroles, car accuser sans fondement un comte de sorcellerie peut vous emmener devers un tribunal d'inquisition, ceci ne peuct donc se prendre à la légère.

Ainsi, si maintien des dires sont re-formulés, je manderai aux porteurs de garder le secret car tribunal d'inquisition sera mandé et ensquete en découlera !

Si l'ensquete ne peut desmontrer ce que veulent desmontrer les poursuivants, alors le tribunal inquisitorial se retournera sur les blasphémateurs !

Que cela soit aussi su de tous et toutes !

Pour finir et vous laisser la parole, le prophète Aristote nous a fait frères et sœurs... Le premier commandement voudrait que vous respectiez cela, le second en serait l'escoute et enfin, la parole. Poinct l'ignorance par le déni du silence ou par la voix du Sans Nom et ceci est bien valable pour tous, du pauvre nouveau né au roy, peu importe qui l'on est ou ce que l'on est !

Icarionnoste a écrit:: [rp]Le jeune Palois trainait un peu sur la gargote, histoire d'habituer ses oreilles aux sonorités comtales.
Un débat faisait rage, oui rage, tellement certains semblaient enragés.
Il n'avait pas envie d'afficher une prise de partie, dans une gueguerre qui ne mènerait de toute façon à rien.

Qui ne mènerait à rien, car totalement inconstructive, et donc inutile, a fortiori.

Sans réellement s'intéresser aux interventions faites dans cette guerre verbale, où les mots remplacent les lances, les paragraphes sonnent comme des trébuchets, dirigés vers la citadelle en prose de son adversaire.

Il était debout à côté de la Chancelière qui semblait tout autant interloquée que lui

Sans aucune illusion de résultats il lâcha stoïque, pour la forme.

-"Sans vouloir prendre parti, car ça serait inutile, sans vouloir accuser, car ça n'est pas mon rôle, sans vouloir arrêter la boucherie verbale, car c'est seulement quand les gens prendront conscience de son inutilité qu'elle s'arrêtera.

Ne trouvez-vous pas que toute l'énergie dépensée ici ne serait pas plus utile à faire avancer le Béarn plutôt qu'à le faire stagner?"[/rp]

Sepro a écrit:: Sepro était assez d'accord avec l'avis du jeune Palois qui, bien que beaucoup plus jeune que l'ensemble des intervenants, n'en marquait pas moins une sagesse remarquable.

Estimant que l'énergie vouée à la découverte de la vérité était détournée au profit d'un combat pour la fierté personnelle des principaux intervenant, il réagit en ces termes :

Je trouve que la passion s'empare de ce qui était sensé être une enquête pour démasquer un réseau de corruption. Pendant que les uns et les autres vous attaquez et forcez les autres à se défendre pour des faits mineurs, les véritables coupables fourbissent leurs armes et trouvent sans doute le temps de dissimuler, voire de détruire des preuves importantes. Que l'énergie dont vous faites preuve pour vous faire face soit mise au service de la vérité et cette dispute n'aura sans doute plus raison d'être.

Quant à la qualité de la personne de notre Coms, je la trouve personnellement irréprochable sans quoi je ne pourrais travailler à ses côtés au quotidien. Il en va de même en ce qui concerne Rocabar, qu'il m'a été donné de côtoyer dans le cadre de notre travail conjoint pour les mines. Quant à Telya, sa grandeur d'âme est telle qu'il est sans doute inutile de la décrire. Cela est sans aucun doute vrai pour nombre d'autres intervenants que je connais moins, mais le vrai problème n'est pas là, je le rappelle. La corruption semble avoir miné une partie de notre beau Comté. Unissons nos force afin de faire la lumière sur cette affaire et non en vue de se voir attribuer des grades attestant de la qualité ou de l'ignominie de nos personnes!

Hildegardelapure a écrit:: Dame Gertrudéis avait rougi à un moment... son regard avait croisé celui de Dame Hildegarde la Pure... elle hésita...c'était trahir que de dévoiler celà... mais à la fois le Béarn était en jeu...

Elle regarda un moment le sol, écoutant les personnes présentes se déchirer pour un rien... Elle releva la tête et de nouveau mis ses yeux dans les yeux bleu azur de sa maitresse, demandant la permission de parler...

Hildi lui fit un signe de tête pour l'autoriser... Elle patientait pour prendre la parole sur le fond... trouvant le débat sur la forme des plus puérils...

Dame Gertrudéis s'avança... petite femme timide et fluette... presque une ombre qu'on n'entendait jamais et qu'on remarquait encore moins...

"Bonjour,

Je suis Dame Gertrudéis, scribe de Dame Hildegarde La Pure depuis sa nomination en Périgord-Angoumois au poste de Chambellan... être scribe c'est savoir être discrète... pour ne pas déranger... pour ne pas s'immiscer...

Quand Mademoiselle et le Comte Varden se rencontrent pour discuter, dans le bureau dudit Coms, je n'ai pas le droit d'y aller au vue de ma condition. Cependant, comme Mademoiselle aime garder pour mémoire les conversations qu'elle a avec lui comme avec d'autres, j'ai accès au bureau de la pièce d'à côté...

Dans ce bureau, il y a le greffe de Messire Coms. Nous sommes assis face à face sur un écritoire, derrière une ouverture sans porte qui donne un accès direct dans le bureau du Coms...

Nous retranscrivons pendant qu'ils se parlent...

On nous appelle souvent les MéSaNges... je ne savais pas quelle en était la raison jusqu'à il y a peu de temps...

Un garde m'a racontée l'autre jour que de l'autre côté, dans le bureau, à l'endroit de cette ouverture dont on ne voit qu'une tenture noire depuis le greffe, il y a une magnifique tenture d'une partie de chasse... une chasse au loup avec des cavaliers et qu'à l'endroit même de l'ouverture menant à notre bureau il y a des MéSaNges qui virevoltent...

Je suis désolée aujourd'hui de tenir ce propos... Celà n'est jamais dit car il en va de la sécurité du Comte...

Il n'y a point de sorcellerie dans tout celà, juste un archivage normal des dires qui s'échangent...

Quand on arrive à certaines fonctions, les échanges se multiplient et il est bon de garder des archives pour être clairs dans ce qui s'est dit...

Mais le laisser se faire accuser de sorcellerie est aller contre mon devoir de Béarnaise...Puissiez vous messire Coms me pardonner celà..."

Elle se tût puis alla se placer derrière Dame Hildegarde La Pure qui terminait son ouvrage et n'allait plus tarder à réagir à ce qui venait d'être dit...

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