[RP] Tavernes, Rendez-vous et toutes ces petites choses du quotidien

[Tôt le matin, à côté du Castèth, devant la taverne.]

Il faisait froid. Et la rosée matinale rendait l'atmosphère encore plus frisquette. Fallait avouer qu'il n'avait que peu de raisons d'être dans ici à cette heure. Peut-être bien pour ça qu'il avait mis cape et capuche pour masquer son visage.

La taverne. Enfin.

Jetant un coup d’œil noir vers l'auberge, il soupira un instant, s'assura d'un rapide regard circulaire que nul ne le voyait et s'apprêta à entrer. Ce fut le moment choisi par deux ivrognes pour sortir finir leur nuit dans l'abreuvoir aux chevaux. Cela valait le détour, pour sûr.

Enjambant le cadavre aviné d'un de ces deux poivrots, il entra discrètement dans l'établissement.

On ne pouvait pas vraiment dire qu'il y avait foule. A vrai dire, la taverne n'avait pas brillante réputation. On y retrouvait pas le gratin du Béarn mais bon. Il avait quelque chose de bien précis à faire.

S'approchant du comptoir du tenancier, il vit ce dernier arriver à pas rapide.

Et qu'esse c'qu'y lui f'rait plaisir au Messire ?

Moment de solitude. Premier acte.

Un lait de chèvre.

Le tavernier frottant son torchon d'une sale noirceur sur ses mains le regarda perplexe.

C'est que j'vais pas en avoir moi de lait de chevreau ! La traite, la p'tite l'a pas finie. ça vous dérange t'y d'attendre ?

Soupir.

Je vais prendre votre spécialité alors.

Et un jus d'pomme qui pique ! Un !

Le temps de préparer ladite spécialité et il était déjà de retour. Valère jeta un œil vers la mixture, y trempa ses lèvres avant de choisir de ne pas trop toucher à l'alcool distillé maison ... On n'était jamais trop prudent. Et puisqu'il était là, autant s'informer de deux trois petites choses.

Dîtes moi mon brave. Le bruit court que les gens du Castèth passent plus de temps chez vous qu'à Pau. vous en avez vu ce matin ?

D'un coup d’œil qui se veut avisé, le tavernier fit le tour de la pièce avant de répondre avec une moue évidente.

Ma foy, c'est pas faux ! Mais c'matin, c'est plutôt du clodo ! Soit disant que le Conseil, y verraient pas d'un très bon oeil qu'y viennent se biturer la gueule ici ! Mais, j'leur dis moi à tous ces pignoufs du château, la distraction, ça vous libère un homme ! Et ils repartent d'ici, sont trois fois plus en forme qu'à leur arrivée.

Et autant de fois plus bourré oui !

P'têtre bien ! Mais bon, faut bien que commerce se fasse comme disait mon père !

Tenez, à ce propos puisque vous semblez connaisseur. J'ai fait importer via galère un petit vin grec dont vous m'direz des nouvelles. Par contre ...

Signifiant d'un doigt sur la bouche qu'il valait mieux ne pas en parler, le tavernier montra ensuite des caisses empilées près du comptoir, Valère hocha la tête d'un air entendu. Cela faisait un petit moment que le Conseil privilégiait le vin local pour assurer des revenus aux producteurs du coin ... Cela faisait plaisir à voir que tout le monde s'y attachait.

Quand il s'agit de s'en mettre une ! Y s'y voient qu'du feu ! Des caisses entières que je leur refourgue ! Même à Pau y s'en servent aux repas !

QUOIII ??

La surprise de Valère lui fit échapper un cri du cœur. Aussitôt, le tavernier reprit son air sceptique.

Et pourquoi qu'y garde son capuchon le voyageur ? Il a peur de prendre froid ?

L’œil sombre, Valère retira sa capuche, laissant apparaître son visage, arrachant un hoquet de surprise au tavernier.

Vot' Seigneurie ! Pardonnez ! J'vous avais pas r'connu ainsi accoutré !

C'était l'idée oui.

Maintenant que vous savez que c'est moi. On arrête le vin grec et on reprend tout ce qui est production locale.

Mais le vin d'ici, même les clodos y disent qu'il a l'goût d'pisse !!

Je veux rien entendre ! Vin Béarnais ! Et rien d'autre ! Non mais j'vous jure ! Je devrais vous mettre au cachot pour ça !

Ah !

Et si vous voyez des gardes du château ou n'importe quel péquin qui n'a rien à foutre chez vous ici ! Vous m'avertissez aussitôt, c'est bien compris ? Non parce que le personnel du Castèth à la taverne, c'est pas top prestige !

Le tavernier approuva d'un hochement de tête affirmatif avant de retourner à ses cuisines au petit trot.

Valère remit son capuchon, traversa la taverne dans le but d'en sortir et manqua de rentrer en collision avec une servante.

S'excusant brièvement, il continua son chemin sur deux trois mètres avant de se retourner vivement.

C'était une domestique du Castèth !

Grommelant, Valère la prit par le bras, lui fit déposer sa cruche et l'entraîna en dehors de la taverne jusqu'au Castèth où il se rendait pour un rendez vous avec la jeune Hélène Blackney.

Des taverniers qui vendaient du vin grec. Le petit personnel qui faisait double journée entre le Castèth et la taverne.

Non, y avait pas à dire, il en avait gros !

Arrivant devant les herses du château, il réveilla un garde de guet mais si peu aux aguets, et lui confia la petite pour qu'elle retourne aux cuisines.

Lui continua son chemin, vers la tour du Conseil.

La journée serait longue, foi d'Arezac.

[Post introductif de Rp en Hommage à Kaamelott]

[Penchée sur son écritoire]

En cinq briques:

Messager

Émissaire

Hermès

Ailes

Poulet

Farci

Paupiette!

De la paupiette au menu des conseillers comtaux, hum mon ventre gargouilla car la cuisinière nous soignait bien, elle disait toujours "il faut manger ma petite tu es toute maigre". Alors moi, bien élevée je mangeais enfin pas tout la soupe aux choux c'était hors de question.
Je lorgnais à nouveau mon parchemin, mine de rien je devais travailler sur mes annonces et ma voix. Il nécessitait d'avoir une belle écriture et une voix assez profonde pour qu'on entende bien le message principal de l'annonce. Seule dans mon bureau, je montais sur ma chaise, je devais entrainer ma voix, c'était un art, un style à maitriser.

Comment tu t'appelles?

Hélène Blackney

Que font tes parents Hélène?

Mon père il est duc de Mortain, un grand guerrier, ma maman elle est morte mais c'était un grand médecin.

Oh ma pauvre Hélène, que vas tu chanter?

Au pied d'un rosier.

On t'écoute ma petite Hélène.

C'est dans dix ans je m'en irai dis au pied d'un rosier ;
Dans dix ans je m'en irai dis au pied d'un rosier ;
Dis au pied d'un rosier, au pied d'une rose , au pied d'un rosier, mon cœur s'y repose.

Laaaaaaaaaa laaaaaaa

Je faillis tomber mais ma voix était échauffée par cette petite tirade.

Toc toc!

Oops je descendis de mon nuage et surtout je me demande qui vient à passer par mon bureau un peu foufou.

*Le jeu pyramide et l'école des fans. Tri Yann

"Toc toc" ? Auriez vous dit "Toc toc" ?

Mais c'est un peu précipité non ?

Revenons un instant en arrière là où nous avions laissé le Comte d'Ossau.

Quelque peu perplexe du bien fondé de sa décision de laisser une jeune servante ne parlant pas la langue dans les bras de gardes mal dégrossis, le Chambellan marchait d'un pas rapide, l'esprit ailleurs, la tête loin des escaliers qu'il montait pas à pas.

Varden ... Dans un Castèth digne de Dédale ... Sans fil d'Ariane. Sans ailes d'Icare. L'issue semblait prévisible.

Arrivant en face de ce qui était son ancien bureau, désormais laissé à la libre utilisation d'Hélène, il toqua en effet comme nous vous l'annoncions un peu trop hâtivement.

Car en lieu et place de la voix délicate de la jeune Blackney, un long silence pesant lui répondit.

Un froid courant d'air l'accompagna, faisant voleter son long mantel, et au frisson que le coup de vent déclencha chez Valère, se succéda un soupir dépité.

Où pouvait bien être Hélène ? A cette heure, elle était quotidiennement dans son bureau. Et généralement, elle s'essayer à travailler une voix cristalline pour qu'on ne cesse de l'entendre lors de l'énonciation des annonces Comtales.

Retoquant avec agacement, Valère reçut une nouvelle fois un bien étrange silence en retour.

Las d'attendre, le Comte tourna la poignée et entra avec pertes et fracas.

Et le mot est juste car à peine avait il ouvert la porte qu'il fut assailli par balais et autres outils de ménage communs.

Encore un placard ?? Et ce n'était pas celui du Connétable celui-ci. Sourire ironique à cette pensée pour qui déconsidérait le travail de l'intendance militaire.

A l'amusement de sa prime idée vint se joindre une incompréhension toute Vardenienne.

Il s'était perdu ! Mais quand ? Et surtout comment ? Certes le Château était réputé pour ses trop nombreux couloirs et autres salles pour tout et n'importe quoi mais tout de même. Confondre les bureaux du conseil et un étage à placard et autres salles sans intérêt, il fallait le faire.

Il allait rebrousser chemin quand il entendit des voix d'une salle jouxtant ledit placard.

Deux gardes, curieusement attifés, se préparait à effectuer des exercices d'entraînement avec ... des légumes ??

Entrant dans leur salle d'entraînement, Valère les salua d'un simple hochement de tête.

Oh vot' Seigneurie Varden ! Vous venez assister à nos entraînement ?

Hein ? Quoi ? Oh non, je passais, par le placard là et ...

Regard hésitant sur la capacité desdits messires à comprendre ce qu'il pourrait dire.

Que faites vous ?

Et bien nous perfectionnons notre capacité à nous battre avec des éléments de notre environnement.

Tenez par exemple, diriez vous que ce navet a une aspérité redondante ?

Une quoi ?

Une aspérité redondante. Pour dire que c'est dangereux.

Quoi ?

...

Ah oui, non pardon, c'est moi. Continuez.

Donc diriez vous que ce navet à une aspérité redondante ?

A priori, je serais tenté de dire non.

Les deux soudards se mirent à glousser.

Faux ! Car si la partie boulière ne présente pas d'aspérités redondantes, la tige peut être utilisée pour piquer l'adversaire !

Moment de solitude. Acte deux.

Valère ouvrit de grands yeux, regarda tour à tour les deux hommes puis recula complètement déconcerté.

Revenant au couloir, et tout encore à se demander s'il n'avait pas rêvé les deux pignoufs croisés à l'instant, il se dirigea à nouveau vers les escaliers.

Bien concentré sur son objectif, il ne se trompa point cette fois au moment de passer l'étage de la salle du Conseil et des bureaux des Conseillers élus.

Alors là oui, là nous pouvons parler de ce "toc toc" cité préalablement !

Car Valère toqua cette fois à la bonne porte ! Et trop de temps de perdu l'amena à pousser hâtivement la porte.

Sur quoi il tomba sur Hélène, debout sur sa chaise. En arrêt total devant cette scène inédite, Valère jeta un coup d’œil dans la salle à la recherche d'une raison valable à la voir ainsi juchée au dessus du sol.

Je dérange peut être ?

Perchée sur ma chaise j'estimais la vue du plafond et la hauteur de ma voix, un bon porte parole se devait de bien s'exprimer, de bien prononcer et de savoir expliquer. Oh une toile d'araignée, j'agitais ma mimine pour l'enlever lorsqu'un courant d'air et une voix masculine me firent basculer du côté obscure de la force. Attirée par l'étoile de la mort ou communément nommé "sol" ou "carrelage", je poussais un cris digne "Pshhhhhhh". Bam!Ouïe aïe mon postérieur...Tendant un doigt vers l'objet de ma chute, je dis:

-Hélène a mal

Heureusement, j'étais tombée sur la partie charnue de mon corps, le gras amortissait les chutes disait les femmes.

-Je veux bien de l'aide pour me relever Comte Varden

*Références à star wars et ET

Regard qui commence par se lever vers les sommets atteints par la jeune demoiselle du haut de sa chaise. Nulle raison ne justifiait la posture d'Hélène mais très vite, les choses s'accélérèrent.

Et du firmament, la Porte-Parole, telle une pomme tombe de l'arbre, rejoint le sol dur et froid de son bureau.

La tête désormais penchée vers la Lourdaise, Valère s'approcha.

Êtes vous sure que tout va pour le mieux ?

Tout cela me plonge dans la perplexité.

Tout en lui parlant le Comte l'aida à se relever, et s'assura qu'elle n'avait pas trop de mal.

Rien de cassée Dona Portaparaulà ?

Vous tentiez une expérience quelconque ?

L'air sceptique, il ajouta.

Je vous ignorais scientifique dans l'âme.

Dariane rentra dans la taverne pour feter sa nomination et entreprit de demenager un tonneau entier de biere mais ...celui ci ! visiblement bien trop lourd, elle entreprit alors de l'alleger et comment s'y prendre sinon de commencer a boire le contenu chope apres chope ! ensuite, il serait plus facile de le trimballer jusque dans la salle.... si tant est que ....elle puisse encore tenir debout !! drunken

[Dans le bureau du porte parole]

Rien de cassé? Je touchais ma caboche, non rien par ici. Par contre, mon fessier devait être sacrément rouge car ca me piquait un brin. Je me retenais de pleurer, j'allais passer pour une gamine sensible du postérieur. Je gardais le sourire malgré tout. Une scientifique? Moi? Quoique avec ma tignasse blonde un peu ébréché par le vol plané que je venais de me payer, et mon air surprise, je pouvais être apparenté à un professeur fou. J'étais gênée, voire rouge pivoine, je me raclais la gorge:

-Oui oui une expérience de porte parole, en hauteur, nostre voix porte loin. J'aimerais pouvoir avoir une voix forte pour que tous m'entendent. Mais parfois il y a des ratés et des surprises comme aujourd'hui, une bonne surprise je vous rassure Messer le Comte.

J'époussetais ma robe, l'air curieuse, je demandais:

-Que puis je pour vous Messer nostre chambellan?

Surpris il l'était assurément.

Enfin il n'était pas l'heure de savoir si la voix de la Porte Parole portait suffisamment loin pour que les béarnais du coin entendent les annonces du Conseil.

Il avait plus important à faire. Et à dire.

Oh, vous ne pouvez rien pour moi assurément Hélène.

Si ce n'est m'écouter.

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis Comte d'Ossau. Ou du moins si vous l'ignorez, je vous le dis.

J'ai déjà fait pareille demande au Père Brennach qui m'a fait l'honneur d'accepter.

Alors je vous le demande ce jour. Accepteriez vous de devenir ma vassale pour mes terres sises à Ossau ?

Regard qui se pose sur la jeune Blackney, en attente d'une réponse. D'une réponse de la petite demoiselle du Mont Saint Michel.

Comme demandé par le comte je l'écoutais attentivement, l'air mutine, il me parlait des contrées d'Ossau, qu'il était comte, du père Brennach que j'aimais beaucoup et de devenir sa vassale. WHAT? Devenir vassale du comte Varden, angoisse immédiate, j'eus subitement les mains humides, la pupille palpitante. Que devais je répondre? Il me regardait avec bienveillance. Je devais premièrement avaler ma salive...Gloops. C'est fait. Deuxièmement, réfléchir. Euh...

-Messer Varden se serait un grand...honneur...privilège de devenir vostre vassale. Je vais paraitre idiote mais pouvez vous me signifier ce que vous attendez de moi en tant que vostre vassale?

Ah oui ! Les devoirs d'un vassal !

Jusqu'alors, il avait eu Acar et Dancetaria en vassaux et il s'était bien gardé de leur demander quoi que ce soit. Ce n'était pas pour faire d'eux esclaves d'un serment qu'il choisissait Vassal, mais pour le mérite de celui-ci dans sa constance à être présent pour le Comte, soutien indéfectible en tous instants.

Alors alors ... Voyons voir ...

Et bien tout d'abord, le ménage quotidiennement, quelques lessives bien sûr aussi. S'occuper de Lily évidemment et ...

Regard amusé qui se dirige vers Hélène, ce n'était pas vraiment le rôle d'un vassal qu'il énumérait là ...

Je plaisante.

J'aspire à avoir des gens de bon conseil à mes côtés, capable de me dire sans ambages les choses telles qu'elles doivent être dites. J'aspire à avoir soutiens quotidiens, fidèles dans l'amitié, présents en tous moments difficiles ou réjouissants.

J'espère donc que vous ferez prochainement partie de ces gens là Dona Hélène.

Puis je l'espérer devenir réalité ?

Et de poser ses prunelles sombres sur la fille d'Alcalnn, en attente d'une réponse.

Aller laver les vêtements, garder sa fille, je pouvais bien le faire, lui me donner une chance et me faisait confiance. Il plaisantait! Oh je fis alors le regard pas trop blonde qui ne croit pas naïvement ce qu'on lui dit. Il me regardait, je n'avais jamais remarqué ses yeux aussi sombres. Je m'approchais souriante, je tendais la main pour la lui prendre sans arrières pensées.

-Vous pouvez me faire confiance Comte Varden. Je serais fidèle, honnête et une alliée de taille. Puis je demander en retour quelques détails à mon suzerain?

Je souriais malicieusement lui m'avait fait un brin marcher, moi aussi je pouvais demander en retour.

Il cherchait une plume, et un parchemin. Dans ce bureau encore plus qu'ailleurs, il pouvait espérer en trouver.

Fouillant le bureau du regard, il se perdit un instant dans ses pensées.

Avant d'en resurgir brutalement.

*Plop*

Quoi ?

Demandez moi ce que vous voulez.

Regard qui revient vers la demoiselle.

De taille n'est ce pas ? Paradoxe amusant.

Bonjour

Je viends d'etre elu au poste de maire de Lourdes me serait-il possible d'avoir les clefs de la salle des maire s'il vous plaie.

Merci

Bonjour, félicitations à vous.

C'est fait, vous avez vos clefs Smile

Je vous prie de m'excuser mes je n'ai toujours pas mes clefs.

Hum... Et avec cette nouvelle clef ?

celle-ci est la bonne merci

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