Cours d'anatomie

Afin de sauvegarder les RP médicaux du comté (ou même d'ailleurs pourquoi pas, je vais demander une salle d'archive, en attendant, on vas les mettre ici. Je les déplacerait plus tard. Merci à Clemence pour l'idée et à Caro de m'avoir envoyer ce RP.)

Khisanth :

[HRP : RP ouvert à tous les élèves universitaires souhaitant suivre un cours d’anatomie. Pour toutes autres interventions de type "arrestation" ou autre, veuillez m’envoyer un MP pour confirmation. Merci d’avance et bonne lecture.]

[ Extérieur / Nuit ]

Ils étaient partis de l’Hôpital Comtal. Tous ensemble. Ils ne formaient pas un trop gros groupe, mais suffisamment pour pouvoir être repérable en plein jour. C’est pourquoi ils avaient décidé d’entreprendre leur action la nuit. Là, ils seraient beaucoup moins voyant.

Ils avaient décidé de cela la veille. Tous ensemble étaient tombés d’accord pour dire que c’était une bonne idée. En fait, Khis y pensait depuis quelques jours déjà, mais il n’avait soumis l’idée que le jour d’avant.

Il se rappelait encore la conversation qu’ils avaient eut avec les autres universitaires en sciences, présents en l’Hôpital Comtal.

"Il y a peu de monde ici qui veut venir exercer cet art, et c’est bien dommage, avait dit l’un.

- Oui, il faudrait trouver quelque chose qui les motive. Quelque chose qui change des cours habituels et des situations qu’ils ont l’habitude de voir, avait dit un second.

- Nous sommes tous d’accord là-dessus, mais quoi ?", avait enchaîné un troisième.

Là-dessus, le vieux forgeron s’était avancé et avait fait sa proposition. Tous l’avaient regardé, écoutant ce qu’il avait eut à dire. Et tous ou presque avaient approuvé.

Bien sur, c’était quelque chose de risqué. Ce n’était pas banal non plus. Mais c’était ça qui était attirant, en plus du fait que c’était intéressant…

Le petit groupe marchait donc silencieusement, alors que la nuit était faiblement éclairée par la lune. Ils avaient chacun une bougie allumée et certains en avait même d’autres dans les poches de leur mantel ou houppelande, pour être sur de ne pas en manquer.

Ils étaient arrivés. Ils l’avaient tous sentis, littéralement. Alors qu’ils allaient tourner à l’angle de la ruelle, une odeur forte les avait assaillis. Tous avaient eut un haut-le-cœur et avaient aussitôt porté un mouchoir à leur nez. Posant momentanément leur bougie, ils avaient attaché ces mouchoirs autour de leur visage, de manière à voir les mains libres pour la suite.

Reprenant leur bougie et tournant cet angle, ils étaient maintenant en face de leur destination. La fosse commune !

Jamais le vieux forgeron ne s’était trouvé devant un tel spectacle. En fait, lors de sa proposition, il ne savait pas encore vraiment en quoi consistait une telle fosse. Mais il ne s’imaginait certainement pas qu’elle pourrait avoir une telle ampleur.

Là, en face de lui, des dizaines et des dizaines de cadavres étaient entreposés. Les uns sur les autres. Nus pour certains. Comme s’ils avaient été tout bonnement jetés là comme des déchets. Et des déchets, c’étaient d’ailleurs ce qu’ils représentaient aux yeux des Aristotéliciens, leur interdisant l’accès à une sépulture digne de tout Homme. Ils étaient considérés comme des rebus, simplement parce qu’ils n’étaient pas baptisés et ne croyaient pas en Aristote.

Des tonnes de mouches et autres animaux détritivores se massaient là, foule grouillante sur des restes de cadavres pour certains. La décomposition étant parfois bien avancée, on trouvait des fragments de corps à droite, d’autres à gauche. Un vrai puzzle humain où le reste des chairs était disséminé parmi les os.

Les élèves universitaires se regardèrent les uns les autres, ne sachant que faire, ne sachant s’ils allaient pouvoir faire ce qu’ils avaient convenus qu’ils ferraient. La proposition semblait tellement plus facile quand, la veille, le vieux forgeron s’était avancé en leur disant :

"Et si on faisait un cours d’anatomie concret ? Je veux dire, si on faisait un cours sur une vraie personne ?
Il suffirait de choisir un cadavre et on pourrait voir concrètement ce qu’on apprend d’habitude sur les bancs de l’université. Ça nous serait très utile."

Là-dessus, Khis avait enchaîné en expliquant que des cadavres, il y en avait plein les fosses communes. Il avait bien pensé aux cimetières également, mais il savait que c’était interdit par l’EA.

Et voici que là, par cette nuit faiblement éclairée, alors que les volets des maisons étaient fermés, que les lumières dans les chaumières étaient éteintes, que les derniers alcooliques rentraient à peine chez eux, pour ceux qui pouvaient encore se traîner jusque chez eux et pour peu qu’ils aient un "chez eux", le petit groupe se trouvait devant la fosse commune, à chercher quel cadavre ferait le mieux l’affaire…

Carol :

Les nuits commençaient à être fraîches, signe que l'hiver ne tarderait plus s'installer. Le petit groupe s'enfonçait lentement à travers les ruelles de la ville où seuls leur pas raisonnaient.

Malgré l'épaisseur de sa cape, le froid arrivait à la faire frissonner. Carol en resserra les pans et jeta un coup d'oeil inquiet vers Khis qui continuait d'aller de l'avant toujours aussi imperturbable. Elle pensa à son amie qui n'était pas venue, ce qui rajoutait à son anxiété. Elle espérait qu'il ne lui soit rien arrivé et regrettait son absence.

Étudiante en médecine depuis peu, la jeune femme se demandait si elle avait eu raison d'accepter de suivre ce cours si particulier et surtout si elle aurait la force de le supporter, même si son amour de la science était sans borne. . Une odeur fétide lui vint alors au nez, odeur très inhabituelle et dérangeante qui lui souleva le coeur ...Elle réussit non sans mal à surmonter l'épreuve et poursuivit en priant Aristote de l'aider et de surtout la guider..

Ils prirent l'angle d'une rue, ils étaient proches à présent, très proche...si proche qu'ils se retrouvèrent à destination, le mouchoir collé au nez ne suffisait plus et dans ses yeux larmoyants , on put lire tout l'effroi que suscitait chez elle un tel spectacle.

Le vacillement des petites flammes qui éclairaient à peine rajoutaient un ton encore plus sinistre à la scène . C'était hideux et terrifiant de voir ainsi laisser à l'abandon cet amoncellement de corps humains en pleine putréfaction. Seul le bruit des insectes troublaient le silence lugubre de cette nuit si particulière.

Déglutissant avec peine, elle leva un regard interrogateur vers Khis ?

Cyle :

Cyle avait promis a Carol de la rejoindre pour la soutenir, la soutenir dans un passage important de ces études de médecines....elle serait un grand docteur la douce sans aucun doute, forte, courageuse ne craignant rien...ou presque...elle eu un sourire en y pensant.

M’enfin il était temps de la rejoindre....attrapant un gros cierge sur la table de la cuisine l’alluma dans la cheminée et la cape sur les épaules sorti du domaine pour la rejoindre. Cyle avait quand même un soupçon d’angoisse...plus elle approchait de l’endroit d’écrit par Carol plus elle soupirait....ce n’était pas que les morts lui faisait peur ! Non loin de la puisque après tout ils étaient mort....pouvaient rien faire....en y pensant elle stoppa sa marche et levant les yeux vers le ciel dit a voix basse dans l’obscurité de la nuit froide et pesante...

Aristote...va pas nous faire une blague hein ?! Mort c’est mort...peuvent pas...parler ou remuer...elle rebaissa la tête, regardant droit devant elle....Bon on y va ! J’ai pas peur moi !

Traversant les ruelles, discrètement ce faufilant a la seul lueur de son cierge entre les maisonnettes....une odeur plus que désagréable vint lui chatouiller les narines, elle ne devait plus être très loin...vu le silence mortuaire qui y régnait et l’atmosphère pesante.

Cyle ne c’était pas trompée...elle aperçu le petit groupe droit devant elle accélérant le pas pour les rattraper pensant qu’elle se sentirait certainement mieux entre eux que toute seule a cette heure tardive ou aucun bruit ne retentissait.

Arrivée à quelques pas de Carol sans trop se faire remarquer lui dit en parlant bas :

Je suis là ! M’a fallu trouver la bonne caisse de cierges ! J’avais que des petits, ils n’auraient pas tenu longtemps pour nous éclairer.....j’ai préférer prendre un gros et....elle s’interrompit d’un coup...pas loin devant se trouvait la fosse....

Al_Kolyk :

Comme à son habitude, le vieil Al, ayant terminé la tournée des tavernes, se décida à entamer la tournée des cadavres : c'est qu'on en trouvait des choses intéressantes, à fouiller tous ces trépassés!!! Bijoux, argent, vêtements, bref, tout le nécessaire pour rendre un pauvre clochard heureux. Le vieillard éméché y avait même déjà trouvé des documents qui semblaient officiels et qu'il aurait bien monnayés s'il avait su à qui il aurait pu les revendre.

Cette nuit-là, donc, tard, très tard, à une heure où seul le hululement des chouettes vient de troubler temps à autres la quiétude de la nature tranquille, le vieil Al fouillait les corps des derniers arrivants de la fosse commune, bouteille à la main au cas où sa conscience endormie lui ferait la mauvaise surprise de refaire surface. La récolte s'annonçait des meilleures : il avait déjà découvert un anneaux en or ainsi que 2 écus 37 deniers alors qu'il n'avait encore fouillé qu'un des trois cadavres qui venaient d'établir domicile.

Il allait passer au deuxième corps quand il aperçut au loin des flammes vacillantes accompagnées de quelques bruissements qui ressemblaient à des pas feutrés.

Pris de panique, il quitta l'amoncellement nauséabond et trébucha sur un reste de corps en putréfaction, ce qui eut le don de lui arracher un cri qu'il maîtrisa aussitôt en mettant les deux mains devant la bouche :

Vindju!!! Peuvent pas rester à leur place, ces maudits cadavres ?!?

Puis il partit rejoindre sa fidèle cachette d'où il pouvait épier la scène qui ne manquerait certainement pas de se dérouler sous ses yeux : des gens s'approchaient de lui et, à voir la façon dont ils étaient vêtus, le vieil Al avait bien deviné que ce n'étaient pas des gueux.

Mais que foutent ces pète-cul sur mon territoire, pensa-t-il ???

Il était attentif à ce qui se déroulait devant ses yeux et quelque chose lui disait qu'il n'était pas au bout de ses surprises, en cette nuit qu'il commençait à trouver frisquette.[/quote]

Loupameth :

Loupameth après avoir terminer sa fournée de pain , ferme la boutique , passe voir sa femme en profite pour souper , puis se prépare à sortir .

Bon je sors j'ai rendez vous au cimetiére je rentrerais assez tard ne m'attend pas amour .

Couvert chaudement car la nuit était froide , il ce dirige vers le lieux de rendez vous .
En arrivant au cimetiére il prend le direction de la fosse commune , ou la , déja il s'apperçoit que tous sont arrivés.
Une odeur fétide lui monte au nez ce qui lui provoque une lègére levée d'estomac .

Bou- diou si j'avais su je n'aurais pas bouffer comme un cochon .... beurkkk

Il s'approche de ces collégues dames qui elles aussis ne semblent pas au mieux de leur forme , surtout en voyant tout l'amoncellement de cadavres plus ou moins décomposés .

Ben pas réjouissant et légèrement ragoutant vous ne pensez pas ? je ne sais ce que la suite sera mais j'ai l'impression que ça promet , il va falloir s'accrocher .

Un léger souffle de vent vient lui apporter une onde d'odeur insupportable , qui lui provoque une levée d'estomac , il se retourne vite fait et va vomir son repas , une fois soulagé il revient pâle à coté de ses collégues ; frissonne et attend la suite les mains dans les poches .

Khisanth :

Il y en avait tellement…

Le choix allait être dur, et pourtant, il devrait être fait. Un seul, juste un pour commencer. Et puis il y en avait tellement, un de plus ou un de moins, ce n’était pas eux qui viendraient à se plaindre.

Le vieux forgeron se retourna vers les autres personnes présentes. Carol, sa fillote, était là. Ainsi que Cyle et Loupa. Il ne savait encore si d’autres allaient les rejoindre. Il l’espérait. Vu ce qu’ils étaient en train de faire, ll ne pensait pas qu’il le referait tous les quatre matins.

Il fallait du cran pour se trouver là, en pleine nuit, par ce froid, devant cet endroit. Seul des amoureux du corps humain pouvaient s’y trouver. Quels autres fous aimeraient se balader la nuit autour d’une fosse commune !

Tous ses amis étaient dans un état similaire au sien, un peu blanc, mal à l’aise. Et cela le rassura un peu, lui donna un peu de courage supplémentaire pour le début des recherches. Ils avaient l’air d’attendre qu’il dise quelque chose. Aussi, ne sachant encore quoi dire, il haussa les épaules et émit un simple :

Bon ben on dirait qu’on y est !, mal assuré.

Il se reprit aussitôt, et enchaîna :

Bon, on va en prendre un qui semble encore pas trop frais. Tout ceux qui n’ont plus leurs habits ou qui semblent trop dégradé, on les laisse.

Tout en disant cela, Khis eut une sensation étrange. Comme l’impression d’être épié. Il se retourna et fit un rapide tour sur lui-même, se rendant compte de l’absurdité de son comportement. Pourquoi quelqu’un se trouverait-il ici en pleine nuit ? Non, c’était idiot de sa part.

L’atmosphère angoissante et lugubre devait certainement jouer sur ses nerfs. Oui, c’était à coup sur cela. Et l’état inquiétant de Luma ne faisait certainement que rajouter à la tension déjà palpable.

Il s’arrêta un instant dans ses recherches et se mit à respirer calmement, malgré l’odeur oppressante qui emplissait ses poumons à chaque inspiration. Petit à petit, il fit abstraction de cela. Ses récepteurs sensoriels saturés de l’odeur nauséabonde la firent alors disparaître, rendant son olfaction quasiment insensible à la putréfaction environnante.

Retrouvant alors son calme, son angoisse d’un observateur caché dans l’ombre disparu et il se remit à la recherche d’un corps "utilisable".

Aidant ses acolytes, il souleva un membre, puis un autre, et un suivant. Le tout pour voir si l’ensemble était en bon état. Il en passa ainsi 5 ou 6 avant de tomber sur un qui semblait en "bon état".

Il était encore habillé, avait le visage encore rougeaud et était même encore un peu chaud. Il serait parfait ! Khis leur fit signe :

Là ! Celui-là ! Il a l’air bon.

Jojo_braconnier :


Une jolie jeune femme. Bien belle, avec des formes tout partout où il fallait. Surtout où il fallait en fait. Une comme il en rêvait tous les soirs. Tous les soirs où il était complètement soul. Où il avait picolé plus que de raison et s’envolait vers des rêves un peu trop lubrique pour son état de dépravé !

Comme ce soir en fait. Elle se tenait juste devant lui, et il s’imaginait déjà tout ce qu’il allait pouvoir lui faire, ce gros cochon. Dans ses rêves, elle lui était entièrement soumise. Et qu’est-ce qu’il aimait ça.

Oui mais voilà, apparemment, quelqu’un ne l’entendait pas de cette oreille. Pas pour ce soir. Il allait pouvoir se la garder pour une autre fois. Il sentait au loin que ça parlait et que les trucs de tout mou autour de lui bougeaient plus ou moins. Comme sur un lit d’eau où l’onde se propagerait.

Mais lui, il était bien dans son rêve et il voulait pas ouvrir les yeux et perdre la délicieuse créature juste en face de lui.

On lui soulevait un bras. Le tournait un peu. Il se demandait même si c’était pas la créature de ses rêves qui était en train de commencer sa petite affaire. Mais il se rendit bien vite compte, lorsqu’il entendit une voix grave de bon mâle qu’il n’en était rien !

Puis, d’un coup, il se sentit partir, pour de bon. Ca y était, il avait trop consommé d’alcool cette fois-ci. Et il avait fait un coma éthylique, et avait pas pu survivre. Voilà pourquoi il décollait. Il allait la rejoindre sa Lulu. Pffff, il était pourtant bien mieux avec la midinette qu’avec la vieille peau qui avait voulu sa mort.

Aïeeee !!!!

Ah ben non, il décollait pas. *Adieu Lulu, c’est pas aujourd’hui qu’tu m’reverras !! Héhé !*

Il ouvrit doucement et surtout douloureusement un œil, puis un autre. Et ce qu’il vit le laissa sur le cul !
Tout autour de lui, une bande de rupin le regardait, incrédule.

Ben ’uoiiii !!! ’avez vu un rev’nant !!?!

Il regarda vaguement à gauche et à droite et aperçu plein de cadavre autour de lui. Où avait-il encore été se foutre après la grosse cuite qu’il venait de se prendre ?!

Cyleblue :

Regardant les visages des futurs « AS » de la médecine.....Cyle était [i]perplexe.....certains semblaient un peu effrayés devant l’image qui s’offrait a eux. Ce qui était compréhensible c’était loin d’être agréable !

L’odeur était vraiment répugnante, la vue des cadavres terrifiante....jamais Cyle n’avait vu tel spectacle....remontant un pan de sa cape sur son nez elle regarda Khis....au milieu des corps....il était courageux mais on pouvait lire un peu d’angoisse sur son visage, se tournant vers Carol elle lui dit :

Pffiouuu !!!!! Purée sont tous morts là ?! Dit....faut que....on les touche aussi nous....nan parce que après tout nous on peu juste ce contenter de regarder...non ?!

Son amie la regarda du coin de l’œil....un regard voulant dire....ou plutôt non....un regard de chef....un ordre ! Un grand OUI affirmatif rien que dans ces yeux.....Cyle soupira et se dit ..... « Quand faut y aller faut y aller »....

Khis tournait et retournait les corps l’un après l’autre, soulevant les membres....on avait l’impression de le voir choisir une miche de pain chez le boulanger.....il avait l’art et la manière, il semblait presque a l’aise finalement ou alors il cachait bien son jeu.

Puis d’un coup il lança :

Citation :

Là ! Celui-là ! Il a l’air bon.

Cyle sursauta alors qu’elle regardait derrière elle....pensant a Arca....si seulement il était la....ça lui permettrais d’au moins lui prendre la main et la broyer dans la sienne pour se rassurer.

Elle regarda le corps indiquer par Khis, incroyable il avait juste l’air de dormir paisiblement....tirant sur la cape de Carol lui murmura....

Erf...il dit ça comme ça Khis ! C’est le bon ! J’ai l’impression d’être à la pêche là ! Elle se reteint de rire.... un rire nerveux.....puis d’un coup fit de gros yeux toujours face a son amie et dit:

Je sais pas si c’est le froid ou la trouille....mais j’ai....enfin....elle dit tout bas.....pipi....Envie de faire pipi.... !!!!

Manquais plus que ça....c’était vraiment pas le moment ni l’endroit.....et devant le soupir de la belle Carol elle comprit qu’il fallait ce retenir.....

Quand sans que personne s’y attendent un cri cassa le silence de la nuit.....

Aïeeee !!!! Ben ’uoiiii !!! ’avez vu un revenant !!?!

La c’était la totale !!!! Le mort parlait !!!! Sa trouille fut si grande qu’elle n’eu qu’un réflexe....balancer le cierge en l’air et grimper sur le dos a Khis en criant :

aaaaAAAAAAHHHHH !!!!!! Tue le tue le !!!!! C’est un mort vivant !!!! ARISTOTE !!!! j’avais dit pas de blague !!!!! Errghhhh !!!! Carollll !!!!!

Carol31 :

Je suis là ! M’a fallu trouver la bonne caisse de cierges ! J’avais que des petits, ils n’auraient pas tenu longtemps pour nous éclairer.....j’ai préférer prendre un gros et....

À la surprise d'entendre Cyle chuchoter à son oreille, ses jambes manquèrent se dérober sous elle. Carol prit la main de son amie puis la serra dans la sienne, pour se donner certainement plus de courage, tout en lui répondant sur le même ton :

T'es malade !Tu veux me tuer, j'ai le coeur qui a faillit lâcher là !

Elle allait lui dire qu'elle était tout de même très heureuse de la voir là et qu'elle avait bien fait d'être prévoyante vu la grosseur impressionnante du cierge

Quand Loupa ne résista plus et s'éloigna de quelques pas afin de se soulager, ne leur épargnant par cela aucun des bruits peu ragoûtants ...Pressant un peu plus le mouchoir contre son nez, les deux amies se regardèrent en passant du blanc au verdâtre et Carol lui confia tout bas.

Je ne vais jamais tenir, c'est pire que l'odeur des bas fond.

Mais Khis était toujours aussi solide, élément stable du groupe, il était fort son parrain ! Inébranlable! Il prit la direction des opérations et sauta dans la fausse dans un Sploch ! qui finit d'écoeurer la jeune femme.

Aidé par les autres étudiants, ils cherchaient le sujet de cette étude qui malgré tout se révélait des plus enrichissante...

Tandis qu'ils fouinaient, une légère grimace se dessinait sur le visage de la jeune femme, elle les observait faire leur choix, comme s'ils allaient acheter des légumes sur le marché.

Premier corps ..non pas celui-la, trop fait ! Second, voyons s'il y a plus frais, et ainsi de suite jusqu'à le découvrir.

Découvrir LE cobaye qui leur permettrait de se perfectionner. Malgré tout, la jeune universitaire restait très curieuse de ce que l'on pouvait découvrir sous la peau d'un être humain. Les hypothèses étaient multiples et elle voulait en avoir le coeur net.

C'est alors que Khis leur fit signe d'approcher, faisant fi de tout ce qui pouvait lui donner envie de faire demi tour, elle hocha la tête en approuvant les dires de Cyle même si pour l'heure elle en comprenait la moitié et elles s'approchèrent pour observer le spécimen. Son amie tira sur sa cape et lui murmura:

Erf...il dit ça comme ça Khis ! C’est le bon ! J’ai l’impression d’être à la pêche là !
Je sais pas si c’est le froid ou la trouille....mais j’ai....enfin....elle dit tout bas.....pipi....Envie de faire pipi.... !!!!

Carol resta d'abord interdite face à ce que lui disait Cyle, puis se retint elle aussi de rire, les nerfs sans doute et entre les dents elle lui répondit.

Tu serres hein ! C'est pas le moment !

Reprenant rapidement ses esprits, elle en revint à l'objet de leur visite qui : Ôh malheur ! Se mit à bouger, piiire à parler !
Tout s'accéléra, Cyle se mit à hurler comme si elle avait vu la créature sans nom, Carol d'abord figée rattrapa maladroitement le cierge que la belle venait de balancer et dans la panique... la précipitation... les mots de son amie.. La jeune femme complètement affolée en asséna un bon coup sur la tête du macchabée qui n'était absolument pas censé donner son avis.

Le calme revint ensuite, suivi des Bzz des mouches et autres grouillements. Gênée et désemparée, elle leva un regard effrayé vers les autres et laissa choir le cierge désormais plié en deux.

Plus rien ne pouvait sortir de sa gorge tant l'angoisse en plus de la peur l'envahissait, ses jambes tremblaient et sa vision se troublait.

Puisant au fond d'elle-même pour ne pas perdre connaissance, elle se pencha au- dessus du mort qui était vivant, enfin peut être plus trop et releva les yeux vers Khis et Cyle pour leur dire d'une voix hésitante.

Il ...Il est ..?

Al_kolyk :

Les prétentieux étaient arrivés près des macchabées et l'un d'entre eux, plus franc que les autres, sans doute le chef des prétentieux, se mit à fouiner parmi les corps. Il les retournait un à un, comme s'il cherchait à les dépouiller de ce qu'il leur restait. Tout à coup, le meneur s'arrêta devant un corps encore plein de trésors et déclara :

Là ! Celui-là ! Il a l’air bon.

Le sang du vieil Al ne fit qu'un tour : voilà que ces pompeux se mettaient à lui ôter le pain de la bouche!!!

Il voulut intervenir, quand, à sa grande stupeur, le corps se mit à remuer seul, émettant des paroles incohérentes. Il regarda la bouteille qui n'avait pas quitté sa main droite et, se levant à découvert, il se mit à lui parler d'une voix forte et grasse pendant qu'une donzelle se chargeait de remettre le trépassé à sa place en poussant des cris infernaux :

Eh oh ... HIPS ... toi!!! Tu vas arrê ... HIPS ...rêter de te foutre de ma gueu ... HIPS ... gueule, oui ?!?

Puis, à l'attention de la folle furieuse qui venait d'arrêter de hurler :

Dis d ... HIPS ... dis donc, la furie, tu ... tu veux b ... HIPS ... bien te taire pend ... HIPS ... endant qu'je parle à ma ... HIPS ... à ma bibine, s'te ... HIPS ... plaît ?!?

Ce disant, il s'était approché du groupe en titubant et, malgré tout l'alcool qui coulait dans ses veine, il pouvait voir leurs mines défaites.

Jojo_Braconnier :

Y z’ouvraient tous des grands noeils à le voir comme ça. Il ’tait pas mort pourtant. A moins que la Lulu ai fait profiter de ses faveurs au Saint Pierre tout là-haut pour qu’il y monte plus rapid’ment !

Mais il le croyait pas… qu’il était mort hein. Si la Lulu avait pu user de ses charmes, elle l’aurait fait, où qu’elle soit. Une vraie traînée la Lulu qu’elle était. Il ‘tait bien content de lui avoir réglé son compte. Elle couchait avec tous les hommes qui passaient, sauf lui ! Elle avait bien mérité le poison !

Mais ces gus là alors … qu’est-ce qu’ils avaient à le reluquer comme ça ? Pis qu’est-ce qu’ils faisaient là à c’t’heure ? Y z’avaient l’air de bourgeois. Pas un quartier à mettre un bourgeois dehors ici pourtant.

Alors qu’il allait se relever pour dire un mot, il se prit un grand coup de cierge sur la tête, assené par une des folles qui ne s’était pas mise à crier. L’alcool aidant, il retomba par terre pour retrouver sa beauté fatale aux formes comme il aimait…

Khisanth :

Ils venaient de prendre le corps que le vieux forgeron avait montré. Chacun un membre. Khis, Carol, Cyle et Loupa.

Le vieux calaisien espérait secrètement qu’il ne soit pas encore trop fais et que, la décomposition ayant commencée à faire son travail, ils ne se retrouvent avec un membre dans les mains, s’étant détaché du reste du corps avec des bruits de succions abominables. Heureusement, ça ne se passa pas comme pas. Heureusement ?

En y repensant, après coup, Khis n’aurait su dire s’il avait trébuché, s’il avait juste manqué d’attention à ce moment-là ou bien s’il y avait eut une autre raison. Le fait est que sa prise sur le poignet gauche du "macchabée" diminua petit à petit, jusqu’à disparaître complètement. Ils n’étaient alors plus que 3 pour le porter, et Carol, qui avait en charge le poignet droit lâcha à son tour l’étreinte, sous le coup de la surprise.

Le vieux forgeron vit alors la tête cogner contre le sol. C’était normal vu les circonstances. Après tout, un corps humain n’en était pas moins un objet, encore plus lorsque celui-ci était inerte. Et les objets retombaient toujours par terre. Les chats, en plus, retombaient sur leurs pattes, c’était pour dire !

Mais ce qui suivit le rendit muet de stupeur et d’étonnement, aussi vite que la scène se déroula.

A peine la tête heurta-t-elle le sol qu’un grognement s’éleva alors du corps qu’il croyait être sans vie.
Tous le fixèrent alors, les yeux écarquillés. Et le corps de leur répondre :

Ben ’uoiiii !!! ’avez vu un rev’nant !!?!

Pour sur qu’ils venaient de voir un revenant ! Pour un peu, ils allaient découper le corps pour leur cours d’anatomie et il se révélait que le corps soit disant mort ne l’étant en fait pas tant que ça. Ca avait de quoi faire un sacré choc !

Et de choc, il y en eut d’autre !

Devant la surprise, Cyle lâcha son cierge et grimpa sur le dos de Khis, s’agrippant à lui plus fort que de raison et lui criant à l’oreille :

aaaaAAAAAAHHHHH !!!!!! Tue le tue le !!!!! C’est un mort vivant !!!! ARISTOTE !!!! j’avais dit pas de blague !!!!! Errghhhh !!!! Carollll !!!!!

La suite fut immédiate. Carol se saisi presque instinctivement du cierge de Cyle et, dans son élan de terreur, assena un sacré coup sur le crâne du prétendu "macchabée".
A la suite de quoi, il pu entendre sa fillote murmurer, d’une voix mal assurée :

Il ...Il est ..?

Ils ne furent cependant pas au bout de leur surprise lorsqu’un autre énergumène, au moins aussi bourré que l’était leur faux cadavre, sortit de sa cachette. Khis le regarda, ébahi, alors qu’il parlait à sa bouteille.

Il se mit alors à parler à Cyle qui était toujours accrochée à son dos, dos qui n’était plus tout jeune et souffrait de quelques maux habilement soulagés par de magnifiques mains expertes.

Ce dernier s’avançait vers eux et les relents d’alcool pouvaient se sentir à quelques mètres. Loupa ne bronchait pas. Contemplant la scène, il ne semblait pas savoir comment réagir. Mais il était bien là, restant fièrement devant, comme pour protéger le reste du groupe de toute agression. Carol, toujours dans un état semi catatonique regardait le nouvel arrivant, un air de détresse dans les yeux.

Dans la surprise et parce qu’elle n’était pas encore calmée, Cyle eut un petit mouvement de recul, ce qui fit basculer Khis en arrière et les précipita dans la fosse commune, au milieu de tous les cadavres puants et grouillants d’insectes et autres invertébrés dégoûtants…

Cyleblue :

Devant tant d’agitation, dans un mouvement incontrôlé Cyle bascula en arrière entrainant avec elle Khis....en moins de temps qu’il faut pour le dire tout deux se retrouvait coucher dans la fosse entourés des restes puants et décomposés qui pour certains grouillaient de petits asticots les dévorant.....

La c’était la totale ! A moitié enfouie sous Khis commença à hurler de plus belles !!!!

Kh...Khi....Khiiiiiiiiiiiiiisssssssssss !!!!! AHHHHH !!!!! Mais sort moi de la !!!!! Khissss !!!!! Lève toi dépêche toi ohhhh !!!!!!

Si bien qu’elle ne pensa même plus au cadavre mort vivant de tantôt ou à l’autre alcoolique qui quelques minutes plutôt lui hurlait dessus accompagné de sa bouteille....même sa douce Carol n’était plus dans ses pensées....non non....la seule chose qu’elle voyait était des horribles cadavres en état avancé de décomposition.

Gesticulant dans tout les sens se dégageant tant bien que mal tenta de se mettre debout, Khis lui aussi faisait ce qu’il pouvait au milieu de se désastre pour refaire surface. Cyle posa une main sur le coter gauche pour prendre appui sans trop regarder ou.....et justement lorsqu’elle posa l’autre main sur la droite.....la elle ouvrit de gros yeux.....elle avait pris appui sur quelque chose de gluant....une substance verdâtre et épaisse recouvrait sa main, on aurait dit du vomit a premier coup d’œil ou a des excréments humains même d’animaux....peut importait la il était hors de question de rester dans sa position vertigineuse plus longtemps.

Tétanisée elle regarda vers Khis et lui dit :

Khis....là je ne sais pas ! Je sais pas dans quoi j’ai mit ma main....mais....piétinant a moitié penchée en avant....sors là moi ! Sors là moi khissss !!!!! Je veux pas je veux pas voir ni savoir ce que c’est viteuuuu erghhhhh !!!!

Son ami la regardait, lui aussi n’avait pas l’air ravi d’être dans la fosse....et de plus grâce a elle....l’ayant entrainé dans sa chute. Levant la tête regarda vers Carol qui était ébahi par la tournure que prenait les choses, et la ce fut le coup de grâce qui l’acheva.....elle sentit quelque chose lui descendre le long du front....parcourir et se dirigé tranquillement vers son nez, si bien qu’elle resta figé et comme si elle faisait une grimace croisa les yeux en louchant..... UN ASTICOT ! Oui il gambadait gaiement sur son nez !!!!!

Là plus besoin de l’aide de khis ou même du tout puissant, d’un geste rapide elle retira sa main de la substance ou elle était enfoui, de l’autre se mit a se frotter le visage a une rapidité stupéfiante....puis des deux mains a se secouer les cheveux le corps de haut en bas, tout en trépignant sur place malgré l’instabilité de l’endroit. Tout ceci bien sûr en hurlant :

AHHHH !!!! Des Asticots sur moi !!!!! AU SECOURSSSS !!!!

Elle se recula a nouveau non sans manquer de se prendre les pieds dans son jupon et de s’étaler devant les pieds de la douce Carol.....se relevant vite fait continua a se débattre avec elle-même comme si elle était recouverte de ces sales bêtes qui régnait en quantité dans la fosse...puis reprenant son sérieux devant le regard de tous dit :

Hum....bien ben....me regardez pas ainsi hein ! Je...je vais bien...Levant la tête hautainement continua....j’ai été surprise c’est tout, je n’ai même pas eu peur....hum....bien sur que non ! Et pour essayer de les persuadés sur ce qu’elle venait de dire qui bien entendu était totalement faux et grotesque ajouta en tournant la tête vers son ami....Aider plutôt Khis a se relever il a l’air affolé lui...Moui semble tétanisé le pauvre !

Cyle laissa apparaitre un petit sourire ironique en leur indiquant de la main de se dépêcher à l’aider.....

Khisanth :

Rrrrrrra !! Les oreilles ! Encore les oreilles !

Mais qu’est-ce qu’elle avait à lui crier dans les oreilles comme ça ce soir ?!

Ça ne lui suffisait plus de lui marteler le dos et de l’envoyer valdinguer dans la fosse commune où pourrissaient les cadavres en putréfaction, il fallait qu’elle lui détruise les tympans !

Khis tâtonna à droite à gauche pour se trouver un appui stable afin de se lever. Il allait s’occuper de lui d’abord, et il verrait ensuite pour aider Cyle.

Heureusement qu’où ils avaient atterri, il n’y avait pas trop de corps, et que les plus atteints étaient dessous. Cependant, les mains de Khis touchèrent quelques substances peu ragoûtantes dont il se serait bien passé de toucher. Il n’osa, de toute façon, pas regarder où il les mettait.

Lorsqu’il fut sur pied, il remarqua que Cyle était debout et sortie du trou puant, qui plus est !
Et, par bonheur, elle avait ENFIN cessé de hurler !

Pour s’extraire totalement du tas de cadavres, le vieux forgeron tendit la main que sa fillote, sortit de sa torpeur, prit. Elle semblait hésitante. Après tout, il avait certainement mis les mains en plein sur les corps sans vie et sans peau pour certains…

Il remercia Carol et alla en direction de l’ivrogne qui avait crié après Cyle et qui était toujours là :

Qu’est-ce que tu veux l’alcoolo ?!! Files d’ici avant que je te mette mon pied au derrière ! Et que j’te revois plus traîner par ici, sinon ça va chauffer !

Khis essayait d’avoir l’air convainquant et menaçant. C’est qu’il allait avoir du boulot après, et du pas ragoûtant ! Alors moins il y aurait de monde, et mieux ce serait…

Loupameth :

Loupameth qui était figé devant cette scéne surréaliste , réagi aux cris de Cyle en l'entendant.

Des asticots ....!!!
Il ne peut s'empécher de plaisanter , sont caractére reprenant le dessus.

Houaaaaaaaaa Cyle .. ils sont mignons ils ont les yeux bleus

Il pouffa de rire , au méme moment alors que khis se débattait ave le corps , une ombre surgit du tas de corps en putréfaction.

AHHHHH..... Cyle ...... un gros rat qui te passe entre les jambes !! fait gaff qu'il te morde pas tu pourrais attraper un sale truc

Al_Kolyk :

Le vieil Al se tenait au devant du groupe, le regard menaçant tant que le permettait son état. Le chef des pompeux, enfin, celui qui semblait montrer le plus d'assurance et diriger la manœuvre, s'approcha de lui et lança à son attention :

Qu’est-ce que tu veux l’alcoolo ?!! File d’ici avant que je te mette mon pied au derrière ! Et que j’te revoie plus traîner par ici, sinon ça va chauffer !

Sentant que son revenu du jour allait lui passer sous le nez, l'alcoolique du village répondit directement (enfin, le pensait-il, mais en réalité il s'écoula un long moment avant que son cerveau imprime ce qui venait de se dire) :

Oh oh, Grand ch ... HIPS ... chef! Ici t'es chez ... HIPS ... chez moi!!! Alors, t ... HIPS ... tu remballes tes ... HIPS ... tes grands airs et tu me ... HIPS ... parles autre ... HIPS ... trement!!! Pour com ... HIPS ... mencer, j'm'appelle ... HIPS ... pas "l'alcoo ... HIPS ... oolo" : j'm'ap ... HIPS ... pelle "Al", "Al Kolik"!!!

Puis, de plus en plus énervé par la situation, mais aussi par sa propre intervention, il brandit sa bouteille encore à moitié pleine, prenant ce qu'elle contenait encore en plein visage, ce qui augmenta encore son irritation. Il poursuivit plus encore fort :

Grrrrr!!! ... HIPS ... C'est ta f ... HIPS ... faute, ce gâ ... HIPS ... ce gâchis! ... HIPS ... Et là, ... HIPS ... là, tu touches à mon gagne- ... HIPS ... pain!!! Tu repartiras pas d'ici avec ... HIPS ... avec ... HIPS ... avec mes sous!!!

Il avait continué à avancer tout en parlant et, s'étant dangereusement approché du bord de la fosse, il tomba dedans.

Carol.31 :

Les événements allaient très vite, Carol se croyait en plein cauchemar. Cyle hurlait, un vieux pochard brandissait son fond de bouteille sur un ton menaçant, Loup jouait à la soule avec un rat aux yeux bleus et elle...

Et bien, elle ! Elle était là à se morfondre au milieu de tous, sans plus comprendre, à genoux presque en larme. Priant Aristote de la pardonner, priant pour que celui qui venait de prendre un coup sur la tête revienne à la vie, quand celui-ci émit un ronflement...
Eberluée, elle ouvrit grand les yeux puis les releva d'un air émerveillé vers le ciel avant de dire en levant les bras. Désirant s'adresser ainsi directement au très haut.

Merci

La jeune femme se signa ensuite et se redressa en époussetant sa cape, geste machinal et inutile vu les lieux. Ce cas ne l'intéressait plus, le mort était à nouveau vivant, il n'y avait plus de souci.

Elle s'assura que son amie soit toujours là, lui jetant un coup d'oeil inquiet avant de s'approcher de son parrain qui semblait négocier avec le vieux poivrot. Il était très agaçant de le voir là celui là, mais après tout, fallait faire avec.

De plus, elle pouvait comprendre que pour lui, ils représentaient un manque à gagner et comme lui, elle avait horreur du gaspillage.

Elle allait prendre la parole quand il chuta dans la fosse. D'abord surprise, mais sans l'être finalement, vu qu'il tanguait autant qu'une barque sur une mer démontée, elle fouilla dans sa poche et se pencha au-dessus de l'homme. Devenue miraculeusement beaucoup moins sensible aux odeurs, elle n'osa pas se boucher le nez et du bout des doigts, elle lui tendit un écu.

Tenez mon brave, allez donc voir là-bas s'il y a à picoler.

Khisanth :

Faisant face à l’alcoolique, Khis ne se démonta pas. Il se retenait même presque de rire tellement la situation était comique. Elle ne pu cependant quasiment plus se retenir lorsque celui-ci fini par tomber dans la fosse.

Heureusement que Carol était là. Elle s’était avancée vers l’homme et lui avait donné une pièce. Il ne restait plus qu’à espérer que cela lui suffise. Et si ce n’était pas le cas, alors tant pis, ils continueraient tout de même ce qu’ils avaient commencé. Ils étaient maintenant trop impliqués pour faire marche arrière.

Attendant quelques instants la réaction de l’assoiffé, ils entreprirent de continuer leurs recherches. Et cette fois-ci, pas de blague. Ils ne se tromperaient plus.

Khis retourna à nouveau dans la fosse à la recherche du cadavre idéal. Par moment, il avait l’impression d’être sur le marché et de choisir un fruit. Non, pas celui-ci, il était tout molé. Pas lui non plus, il était tout jaune, beuaark. Oh et puis lui, y’avait un vers qui sortait de dedans. Beuark aussi !

Après divers tâtonnements, soulevages de membres et tournages de cadavres dans tous les sens, évitant les jus divers des putréfiés provenant des asticots écrasés ou de l’intérieur des morts, Khis se fixa enfin sur un corps. Cette fois-ci, c’était le bon !

Il avait vérifié tout bien comme il fallait. Pas de respiration. Pas de pouls. Et il lui manquait même ses chausses et le bas de son pantalon. Peut-être était-ce même l’œuvre de l’ivrogne.
Le corps choisit avait bien quelques entailles, ce qui risquait d’avoir provoqué des dégâts internes, mais au moins, comme ça, Khis pouvait être persuadé qu’ils prendraient un homme bel et bien mort.

Il se pencha alors pour prendre un bout et attendit qu’on vienne l’aider pour sortir le corps de là et le mettre dans un endroit qui conviendrait à la suite de leurs opérations…

Loupameth :

Bien campé sur ses jambes , Loupameth , regardait la situation avec un certain détachement ce qui lui permettait d'oublier et sentir ou il était .
En voyant l'ivrogne se débattre avec sa bouteille il sourit , puis voit Carol lui offrir un écu ne voulant pas paraitre radin il fouille dans ces poches trouve lui aussi une pièce laissant le cadavre il se dirige vers le pochetron .


Tien te voila de quoi te ^prendre une bonne boulasse et t'inquiette pas on en veux pas à ton gagne pain , maintenant laisse nous travailler .

Il se retourne voit Kisanth qui attendait un coup de main pour sortir le cadavre en avançant vers lui il croise Carol qui paraissait pétrifié par le décor et la puanteur que dégageait la fosse , il lui donne une petite tape sur l'épaule .

ça va aller Carol courage regarde j'ai pris le dessus pense à autre chose de plus agréable et sa passera

Il lui adresse un sourire d'encouragement , en ce dirigeant vers Kisanth ses pieds s'enfoncent dans les corps en décomposition , heureusement il avait pris des bottes ! arrivé à sa hauteur il le regarde
Bon on y va ? je prend les jambes et toi les épaules tu fais signe quand tu seras pré ok ?
Il jette un regard sur le cadavre , en le voyant il à un haut-le-coeur mais se reprend très vite ., il se saisis des jambes tout en pensant qu'il faudra après bien se laver les patuches ....beurk...dégueux . mais bon .

Alors tu es prêt ? j'attends moi que l'on sorte de cette fosse et que l'on puisse passer à des choses sérieuses .

Al_Kolyk :

Al avait beau être plus saoul que ne le serait jamais aucun de ses interlocuteurs, quand les écus brillaient devant ses yeux, il retrouvait une conscience qu'on ne lui aurait pas soupçonnée en constatant son état.

Il se mit à réfléchir et à compter rapidement pendant que les pompeux s'activaient dans la fosse à sortir un corps plus ou moins préservé de la décomposition. Il fouilla ses poches : un seul cadavre et déjà un anneau en or et 2,37 écus à son actif. Et il lui restait un cadavre et demi à fouiller (les péripéties précédentes l'avaient rendu dubitatif sur l'état de mortalité d'un des deux macchabées qu'il lui restait à dépouiller).

2 écus lui paraissaient une bien maigre consolation. Il rassembla donc toute sa concentration pour proposer sans trop hoqueter :

Pour 10 écus, j'me mets à votre serv ... HIPS ... : j'vous montre les nouveaux corps de ce soir et je ... HIPS ... et je les transporte jusqu ... HIPS ... qu'à l'endroit qu'vous voul ... HIPS ... voulez!

Puis, pensant qu'il avait un anneau à fourguer, il ajouta en le montrant :

Et pour 5 écus de ... HIPS ... de plus, cet anneau est à ... HIPS ... est à vous!

Il regarda les mines interloquées en attendant une réponse.

Acar :

Lourdement troussé, Orsan trottait, mené par le prevost, houssé de mailles, lui-mesme ne faisaict qu'un tant de lieues parcourues de par vents et pluies, soleil et neige.

Ils déambulèrent lentement, comme à l'accoutumée, observant de-ci de-là, ruelles, angles morts et culs de fosses.

La petite troupe accentua le pas dans la grand-rue puis observa un angle dextre pour s'enfiler dans une ruelle de terre, longue et fine, humide et odorante.

Face au vent, ils ne perdaient rien des odeurs accumulées de la journée, répandant à loisir miasmes et compagnies.

Horslieu, bruict porté justement par cette position face au vent, le fict stopper le pas des destriers... Il escoutilla grandement et observa encore moult bruits, emanant de la fosse commune, dernieu lieu de retrait pour certains, oublié des austres.

Se rapprochant encore, il distingua des ombres, allant en dedans, malgré une nuit sans lune et malgré la puanteur régnante.

Il fict stopper céans, sans bruict, la troupe de la maréchaussée et d'un geste mict esperon en terre.

Il devaict en savoir plus avant d'agir, car si pauvres hères venaient chercher gisant pour en faire pâté de viandes, il agirait autrement devers des fossoyeurs, appelant la beste sans Nom, par de moult incantations herestique.

Faisant signe de la main senestre de stopper le pas, il asvanca lui-mesme, rampant tel le fauve, nez face au vent.

Devers lui, un ivrogne entamait le rituel, probablement...

Khisanth

Loupa s’était avancé pour donner lui aussi une pièce au mendiant. Puis était venu le rejoindre dans la fosse afin de sortir enfin ce corps qui était visiblement là depuis au moins un jour. Khis avait bien regardé et il était cependant encore suffisamment bon pour faire ce qu’ils avaient à en faire.

Un sourire en coin, Khis s’imagina tâter la cadavre, posé là sur un étal et crier aux badauds :

*Il est bon mon cadavre, il est bon !! Venez messieurs dames ! Il est encore tout frais !! Un bon jambier ?! Un bon biceps ? Un pectoral peut-être ? Ou bien une langue ou une tête ?!!
Allez messieurs dames, on n’a pas peur d’approcher, elle est bonne ma viande !!*

En y pensant, il se rendit compte qu’il pouvait avoir un humour sacrément noir parfois.

Il sortit de ses pensées lorsqu’il entendit à nouveau l’alcoolo, enfin, Al Kolyk comme il disait s’appeler, qui leur proposait ses services pour 10 écus. Il rêvait éveillé lui certainement. Il pouvait s’estimer heureux de ne pas se retrouver avec un coup de pied dans le fondement. Si Carol n’était pas intervenue, nul doute que c’était ce qui se serait passé. Il préféra donc la laisser continuer de négocier avec l’ivrogne et se concentra sur le corps qu’il avait dans les mains.

Lorsque Loupa prit les jambes, ils purent enfin le soulever et sortirent de la fosse. Enfin, ils allaient pouvoir commencer leur travail. Mais avant ça, il allait falloir le mettre quelque part où ils pourraient faire ce qu’ils devaient. Un endroit plat. Une table serait le mieux. Et avec de la lumière.

Retourner à l’Hôpital Comtal pour le faire ? Oui, ce serait une très bonne solution. La meilleure sans doute. Mais pour cela, ils devraient traverser une partie des ruelles pour y arriver. Et avec un cadavre dans les bras, c’était pas ce qu’on pourrait appeler du plus discret…

Il se tourna alors vers ses collègues et leur demanda :

Bon, on fait ça où alors ? Ici ? Ou on retourne à l’Hôpital Comtal ?

Carol31 :

Khys et Loupa cherchaient toujours le sujet idéal pour mener à bien cette expérience qui leur permettrait de parfaire leurs connaissances médicales. La jeune femme quant à elle était restée auprès du pochard qui tentait de les faire chanter malgré le fait qu'il ait déjà récolté plus d'écus qu'il n'en aurait gagné en une semaine à dépouiller les miséreux.

Elle jeta un coup d'oeil vers Cyle qui depuis sa mésaventure attendait sans plus rien dire complètement sous le choc, puis ramena son attention vers celui-ci.

Il était gonflé le maraud ! Elle se pencha à son oreille, enfin, pas trop près non plus, elle ne voulait pas risquer la boulasse vu les émanations alcoolisés, ni l'infection vu l'hygiène douteuse du personnage et froidement elle lui dit à voix basse.

Écoute moi bien Messire Al KolyK ! Si tu ne veux pas avoir d'ennuis, je te conseille d'aller faire une balade et dans la seconde ou alors...

Levant encore une fois les yeux vers la belle, elle poursuivit..

Tu vois mon amie là ! Celle que tu viens de sauvagement insulter de tous les noms, elle ira porter plainte, tu saisis ?

C'est très grave de manquer de respect à une Dame comme tu viens de le faire et moi je suis son témoin, vu ?!?

Sache que le prévôt n'est pas un tendre, il en n'a calmé de bien plus dur que toi, pour des idioties bien plus infimes. Tu veux que je développe ou on s'est compris !?!

Elle précisa parce que franchement elle était choquée par son attitude…

Et c'est pas beau de voler, même les morts, crois moi, il ne faudrait pas que ton anneau arrive sur le bureau d'Acar, alors tu la boucles et tu files ou je déballe tout à qui tu sais...

Rassurant une dernière fois Cyle du regard, Carol se redressa avant de se tourner vers les hommes qui venaient de sortir un corps de la fausse puis Khis leur posa la question fatidique.

Bon, on fait ça où alors ? Ici ? Ou on retourne à l’Hôpital Comtal ?

Rester ? Partir ? Partir voulait dire voler le corps et la jeune femme n'avait jamais rien volé de toute sa vie, déjà qu'elle avait de sérieux doutes quand au fait qu'Aristote puisse approuver cet effeuillage humain, même si c'était dans le but de pouvoir par la suite soulager au mieux la souffrance de leurs prochains.

Pensive, elle prit une des chandelles et l'approchant du corps sans le quitter des yeux , elle répondit d'une voix blanche.

On reste

Loupameth :

Une fois le cadavre hors de la fosse Loupameth se relève reprend sa respiration.

Punaise mais il est lourd le bougre et pas facile à sortir , je pensais pas que c'était aussi compliqué de brasser un mort ...Pffff.... ouf.....

Puis à la demande de Khis , pour savoir ou on allait procédé au découpage , il se gratta la tête , mais réflexion faite s'arrête en se disant .

Ho la avec ce que je viens de brasser si je continue à me gratter je vais attraper des saloperies j'ai intérêt à me laver les mains ..!
En attendant le choix , il s'aperçoit que Carol est en pleine discutions avec l'alcoolo , puis remarque au loin dans l'ombre un cavalier , il tape sur l'épaule de Khis .

hé.. regarde il semblerait que nous ayons de la visite ... qui est ce ? d'après toi .... tu vois quelque chose ?

A ce moment là il entend Carole , d'une voix faible dire .

on reste là

Il la regarde lui adresse un sourire d'encouragement .

Bon et bien d'accord pour moi les dés sont jetés mais avant il faudrait savoir qui vient là ce n'est pas le moment d'être dérangé d'accord ?

Acar :

Trois coudées et la fosse s'ouvrirait à lui... Par une nuit sans lune, il mict d'instinct main sur la garde de sa Rebelle et ses sens etaient tous aux aguets.

Derrière lui, le silence regnait en maistre. Il ecarquilla les yeux et observa mouvement en le dernier lieu pour certains, plus misèrables que d'austres.

Main en frontal, il vict trois hommes assurèment, manipulant les gisants et à cet instant, barrière humaine l'empescha d'aller plus loin... En effect, d'après l'odeur emanante, l'homme icelieu, à ses pieds, avaict rendu l'asme depuis un bon mosment.

Illico, mouvement en les taillis de renfort, posés au sommet de la dicte fosse... Son espée jaillit, le fil assuré, le bras, rompu à l'excercice.

Hola maraud, qui que vous soyez, si armes vous avez, posez les à mesme le sol et levez donc vos bras, que j'en vois le bout de vos doigts !

Si d'aventure, vous cherchiez à vous noyer dans la pénombre de la nuit, sachez que mes hommes font le pourtour, attendanct que vous vous jetiez dans leurs filets.

pour l'heure, je les maitrisent mais rien n'est sur, le temps aidant et à vostre place, je ne reflechirai poinct trop !

Ainsi, rendez vous à ma merci et nous deciderons de vostre sort, sans utiliser nos fers, en vos corps !

Le prevost n'avaict poinct l'intention de discutailler trop longtemps, mais il attendaict reponse de leur meneur car d'evidence, toute troupe en possédaict un.

L'air devenaict incisif, en ce lieu ou chaque mot allaict compter...